Les ETF sont réputés pour leurs conditions financières
attractives et leur transparence. Cette réputation est pleinement
justifiée. Toutefois, la performance finale délivrée à
l’investisseur, pourtant seul et véritable critère de comparaison
entre deux ETF, n’est pas toujours aussi lisible qu’elle devrait.
Dans son analyse de la performance, l’investisseur doit d’abord
intégrer les frais de transaction de son placement.
Contrairement aux fonds
traditionnels, les ETF ne
mutualisent pas les frais
de transaction. Le prix
d’un ETF se reflète donc
dans sa fourchette de
cotation (le spread),
laquelle peut inclure, ou
non, la commission de
l’intermédiaire. Ces coûts de brokerage, externalisés, sont donc
supportés directement par l'investisseur : c'est, en quelque sorte,
le prix de la transparence des ETF. Ils dépendent des conditions
spécifiques dont peut bénéficier l'investisseur auprès de ses
intermédiaires, mais surtout du niveau de liquidité de l’ETF,
c'est-à-dire de celle des sous-jacents qu'il réplique.
Coûts explicites : frais de gestion ou TER
Les frais de gestion qui seront facturés sont le seul élément
réellement mesurable, ex-ante, par l’investisseur. Toujours
clairement précisés dans le prospectus, ces frais couvrent -
c’est le cas des ETF iShares- l’ensemble des coûts de
fonctionnement supportés par l’OPCVM, c’est-à-dire les frais
de gestion financière et administrative (audit, juridique,
valorisation, conservation…). C’est d’ailleurs la raison pour
laquelle on parle plus volontiers de Total Expense Ratio, ou, en
français, de TFE (Total des Frais sur Encours).
Au-delà du TER, la performance finale de l’ETF est également
impactée par d’autres éléments de coûts et de revenus
«implicites» qui dépendent du mode de gestion et ne sont pas
toujours facilement identifiables.
Revenus et coûts implicites : la face cachée des ETF
Avec les ETF gérés en réplication physique, les coûts implicites
sont la conséquence de «frottements» dans la gestion du
fonds comme les coûts de «rebalancement» du portefeuille
lors d’une modification de l’indice sous-jacent. Ils ne
représentent qu’une infime fraction des coûts d’un ETF (à peine
1 point de base, par exemple, sur l’iShares DJ Euro STOXX 50).
Avec les ETF gérés en réplication synthétique, il faudra prendre
en compte le coût du swap.
Les revenus implicites sont plus importants en termes d’impact
sur la performance finale. Ils résultent du mode de gestion de
l’ETF. Avec la réplication physique l’émetteur peut, par
exemple, améliorer le rendement du portefeuille des ETF en
optimisant la gestion des pondérations, à court ou moyen
terme (lors des rebalancements, notamment). Ou procéder à
des opérations d’optimisation fiscale, avant et après le
détachement des dividendes des titres sous-jacents.
L’émetteur dispose
également d’autres
techniques : le smart
trading –optimisation
du coût de revient
moyen des titres en
portefeuille-, et, bien
entendu, le prêt de
titres. Une technique
qui consiste à prêter moyennant rémunération, certains titres
figurant à l’actif du portefeuille des ETF, contre réception d’un
collatéral. Quand le prêt de titres est pratiqué au sein des ETF
iShares, le collatéral demandé est systématiquement supérieur
à l’actif prêté et la rémunération partagée avec le fonds, ce qui
bénéficie à tous les porteurs.
L’impact des techniques d’optimisation
Au final, ces techniques d’optimisation, génératrices de
revenus additionnels, peuvent conduire, lorsque les titres
composant l’indice sous-jacent sont particulièrement liquides,
à compenser presque totalement l’ensemble des frais de
gestion. C’est ainsi, par exemple, que l'écart de performance
entre le iShares DJ Euro STOXX 50 et son indice dividendes
réinvestis a pu s'établir à 0,00% depuis sa création (*).
Ce sont donc prioritairement ces facteurs dits «implicites» que
les investisseurs auront tout intérêt à analyser avant de choisir
leur support d’investissement.
Eric Wohleber
PUBLI-REPORTAGE ■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■■
Coûts et revenus implicites des ETF :
la face cachée de la transparence
(*) Performances nettes de frais de gestion, dividendes réinvestis, à fin mars 2009, annualisées depuis son lancement en mai 2000.
Barclays Global Investors Limited (BGIL), établissement autorisé et réglementé par le Financial Services Authority («FSA») au Royaume-Uni, a publié ce document exclusivement à l'attention
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Eric Wohleber,
Directeur France BGI / iShares,
a ouvert la succursale de Paris
en juillet 2007.
Aujourd’hui, les encours s’élèvent
à 5,5 Milliards d’euros et l’équipe compte
8 professionnels entièrement dédiés
aux institutionnels français.
Avec 92 ETF enregistrés en France,
iShares est le premier fournisseur français
d’ETF en nombre de produits.
Pour en savoir plus, rendez vous sur notre site : www.iShares.fr
ou appelez le : 0800 940 299
Performance
finale
de l’ETF
Performance
de l’indice
Total Expense
Ratio (TER)
Frais de gestion
financière et
administrative
Revenus nets
additionnels
Revenus du prêt
de titres, optimisation
financière et fiscale...
Coûts de frottements
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