1
Trouver tous les couples (x, y)∈(N
∗
)
2
tels que x
y
=y
x
.
On va montrer que la seule solution (x, y)telle que x < y est le couple (2,4) .Pour cela, deux
méthodes sont possibles :
•Méthode 1 : Posons φ(x) = ln x
xpour x1.L’équation étudiée équivaut à φ(x) =
φ(y).Or, comme φ
′
(x) = 1−ln x
x
2
, φ est strictement croissante sur [1,e] et strictement
décroissante sur [e,+∞[.En supposant que x < y, on a forcément 1< x < e< y, donc
x= 2 et φ(y) = φ(2) .Comme φ(2) = φ(4) ,par injectivité de φsur [e,+∞[,on a y= 4.
•Méthode 2 : Pour tout nombre premier p, on introduit la fonction v
p
(valuation p-adique)
qui à tout n∈N
∗
associe v
p
(n) = max k∈N/ p
k
|n.Cette fonction vérifie la propriété
v
p
(nm) = v
p
(n) + v
p
(m)pour tout couple (n, m)d’éléments de N
∗
et la décomposition en
facteurs premiers de n2s’écrit formellement n=
ppremier
p
v
p
(n)
.Ce qui implique que
la relation n|méquivaut à v
p
(n)v
p
(m)pour tout nombre premier. Si on suppose que
x
y
=y
x
avec x < y, on a v
p
(x) =
x
y
v
p
(y)v
p
(y)pour tout nombre premier p, donc x|y.
En posant λ=
y
x
,l’équation devient alors x
λ−1
=λ. La fin de la démonstration résulte d’un
lemme :
◮Lemme :∀k∈N
∗
,2
k−1
kavec égalité ssi k= 1 ou k= 2.
En effet, 2
k−1
> k ⇒2
k
>2kk+ 1 si k1,donc par récurrence 2
k−1
> k pour k3.
Ici on a λ=x
λ−1
2
λ−1
avec λ2,donc λ= 2, x = 2 et y=λx = 4.
2
Soit net mdeux entiers distincts. Montrer que F
n
= 2
2
n
+ 1 et F
m
= 2
2
m
+ 1 sont
premiers entre eux.
Supposons n < m. On a 2
2
n
≡ −1 mod F
n
,donc 2
2
n+1
=2
2
n
2
≡1 mod F
n
,et a fortiori
2
2
m
≡1 mod F
n
(on élève au carré m−nfois de suite). On en déduit que :
pgcd (F
n
, F
m
) = pgcd (F
n
, F
m
mod F
n
) = pgcd (F
n
,2)
et comme F
n
est impair, cette dernière quantité vaut 1 !
3
Montrer la périodicité de la suite (u
n
),où u
n
est le dernier chiffre de n
n
.
On a d’abord par Fermat que 5/|n⇒n
4
≡1 mod 5 ⇒n
20
≡1 mod 5 ⇒n
21
≡nmod 5 et
sous cette forme c’est aussi valable si nest divisible par 5. Comme on a clairement aussi
n
21
≡nmod 2 la différence n
21
−nest divisible par 2 et 5, donc par 10, soit : n
21
≡nmod 10.
On en déduit que pour n1 :
(n+ 20)
n+20
≡n
n+20
=n
(n−1)+21
≡n
n−1
·n=n
n
mod 10
donc la suite est 20-périodique.
On obtient le début de suite (1,4,7,6,5,6,3,6,9,0,1,6,3,6,5,6,7,4,9,0) qui montre que 20
est la plus petite période.
4
Soit des entiers a, b tels que a > 1, b > 1et a∧b= 1.On pose E={ax +by, (x, y)∈Z
2
}
et F={ax +by, (x, y)∈N
2
}.
1) Ensemble E:On a E=aZ+bZ= (a∧b)·Z=Z.
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