LES PRINCIPES DU MARKETING (NOTES)
PARTIE 3 CHAPITRE 8 :
Le développement de nouveaux produits et le cycle de vie :
Deux défis majeurs :
- L’entreprise doit être capable de remplacer les produits entrant dans une phase de
déclin en développant de nouveaux produits.
- Lentreprise doit pouvoir adapter ses stratégies marketing à chaque phase du cycle de
vie des produits, l’évolution des goûts, des technologies et de la concurrence.
1. La stratégie de développement des nouveaux produits et services :
Deux manières de disposer d’un nouveau produit :
- L’acquisition = racheter une entrepris, un brevet, une licence afin de fabriquer un
produit créé à l’extérieur.
- L’innovation = tirer profit des travaux menés par les R&D en interne.
90% des nouveaux produits ne survivent pas au bout de 2ans.
Causes de la non réussite :
- surestimation de la taille du marché ;
- produit final mal conçu, positionné, trop cher, manque de publicité ;
- ne pas tenir compte des études de marché ;
- coûts de développement supérieurs aux prévisions.
Étapes du processus de développement d’un nouveau produit :
Temps de crise : sacrifice du budget consacré au développement de nouvelles offres et à
l’innovation -> suicide à moyen terme (besoin de faire face à la concurrence, recruter de
nouveaux clients).
Lancement
Marché-test
Élaboration et test du produit
Analyse économique
Élaboration de la stratégie marketing
Développement et test du concept
Filtrage des idées
Recherche d'idées
1.1. Recherche d’idées :
Deux types de sources d’idées :
- L’offre (l’entreprise, les concurrents, les distributeurs)
- La demande (les clients)
L’INNOVATION PAR L’OFFRE :
- Les sources internes : R&D, cadres, scientifiques, ingénieurs, équipes de fabrication, force
de vente…
- Les concurrents : publicité, achat de nouveaux produits et analyse de leurs chiffres etc…
- Les distributeurs & les fournisseurs : infos sur la demande des clients et des opportunités
de lancement // connaissance des concept, techniques et matériaux récents.
- Revues, salons, séminaires, agences, cabinets d’études…
Externalisation de l’innovation : achat à des sous-traitant et commercialisation sous le nom de la
marque.
L’INNOVATION PAR LA DEMANDE :
Observation et écoute des clients via la force de vente, les ingénieurs, des groupes de discussion,
des enquêtes…
Invention de nouveaux produits par les consommateurs eux-mes -> utilisateurs leader.
Innovations incrémentales : les consommateurs créent des innovations sans le savoir en
détournant l’utilisation d’un produit.
Système de gestion d’idées :
- nommer un directeur de l’innovation
- ouvrir un numéro vert ou un site web
- constituer un comité inter fonctionnel (programmes de motivation avec récompenses)
1.2. Filtrage des idées :
But = réduire le grand nombre d’idées survenu à la phase précédente (sélectionner les produits
qui seront rentables).
Deux types d’erreur :
- Retenir une mauvaise idée (échec)
- Abandonner une idée (développée par la suite par un concurrent)
Filtrage en deux temps :
- Élimination des idées impossible (techniquement, légalement, éthiquement)
- Évaluation des idées restantes
1.3. Développement et test du concept :
Idée = possibilité de produit dont la commercialisation pourrait être envisagée.
Concept = version détaillée de cette idée.
ÉLABORATION DU CONCEPT :
Résume l’avantage principal proposé aux consommateurs.
TEST DE CONCEPT :
Description verbale, dessin, photo, scénario d’utilisation…
- Logique d’amélioration du concept = étude qualitative (méthodologie des réunions de
groupe ou entretiens individuels)
- Logique d’évaluation = étude quantitative (environ 200 personnes). Questions portées
sur :
o La clarté du concept
o Sa crédibilité
o Son caractère distinctif
o Les conditions d’utilisation
o La fréquence d’achat envisagée
o Sa valeur perçue, notamment par rapport au prix proposé
o L’intention d’achat
1.4. Élaboration de la stratégie marketing :
Énoncé de la stratégie marketing en trois parties :
- Spécification du marché visé (en terme de catégorie socio-professionnelle, d’âge, de
fréquence d’achat ou de fidélité), du positionnement, des objectifs de vente, PDM &
bénéfices pour les 2-3 premières années
- Fixation du prix de vente, mode de distribution, budget marketing, moyens de
communication
- Identification des objectifs de CA, de PDM & bénéfices à LT, afin que l’évolution du mix-
marketing
1.5. Analyse économique :
Enquêtes d’intention d’achat, comparaison de bases de données de produits similaires ->
établissement des prévisions de vente.
Évaluation des coûts de production
1.6. Élaboration et test du produit :
Concrétisation du concept en un produit fini. Réalisation et test d’un ou plusieurs versions du
produit tentant à correspondre au concept retenu.
But :
- Plaire au consommateur
- Respecter les impératifs de coûts prévus
Deux tests principaux :
- Techniques = bon fonctionnement du produit (pas de danger) -> évaluation objective
- Marketing = réponse aux attentes des consommateurs -> évaluation subjective
1.7. Marché-test :
Optimisation de certains éléments du mix, affinement des prévisions de vente.
Permet de tester tout ou partie du programme marketing envisagé.
Long et coûteux, peut permettre au concurrent de prendre l’avantage.
Il existe des marchés-test simulés & des véritables marchés-test en environnement réel.
1.8. Lancement :
Fortes dépenses : construction d’unités de fabrication, dépenses publipromotionnelles…
Choix de la date de lancement (prend en compte la saisonnalité du marché, lancements
concurrents)
Lieu de lancement (local, national) puis stratégie d’élargissement progressif.
Réalisation d’un échéancier des actions marketing (distribution, communication)
o Stratégie préalable : annoncer la sortie du produit avant sa sortie (pas crédible si
le produit ne sort pas à la date prévue)
1.9. Organiser le développement de nouveaux produits :
Organisation sur le même modèle que celui énoncé au-dessus.
Approche simultanée
Approche séquentielle
Rapide, étapes menées de concert
Possibilité d’avancer malgré des
blocages
- Risqué et coûteux
- Tensions & confusions
Favorise la maitrise de projets
complexes
- Echec du produit du à la concurrence
(lenteur)
Recours à des équipes plurifonctionnelles :
Anticipe en amont un certain nombre de problèmes (qui peuvent être couteux)
Diversité des équipes importante dans la réussite d’un projet
PARTIE 3 CHAPITRE 9 :
La fixation des prix : comprendre et capter la valeur client :
Clients de plus en plus sensibles à l’élément prix. Baisser les prix n’est pas une solution (moins
de profit), il faut alors augmenter la valeur (convaincre).
Difficulté première = trouver le juste prix.
1. Qu’est ce qu’un prix ?
Prix = somme d’argent réclamée en échange d’un produit ou d’un service.
Plus généralement, l’ensembles des sacrifices fait par un client pour bénéficier des avantages liés
à la possession ou à l’utilisation d’un produit ou du service en question (temps, transport…).
Facteurs non tarifaire : la marque.
Caractéristiques du prix dans le mix-marketing :
- Apporte un revenu
- Flexible
- Problème numéro un : erreur lorsque le prix est fondé sur les coûts et non sur la valeur
perçue
Fixation des prix :
- En PME -> direction générale ou département marketing, service commercial
- En grandes sociétés -> directeurs de divisions ou responsables de gammes
- Sur les marchés industriels -> force de vente (peut négocier sous contrôle)
2. Les facteurs à prendre en compte pour fixer le prix d’un produit :
Le prix fixé doit se situer entre le coût de production et la valeur du produit aux yeux des clients.
Valeur du produit = plafond à ne pas dépasser
Coûts inhérents au produit = prix plancher
Prendre en compte également le prix de la concurrence, le positionnement, la nature du marché
et de la demande.
2.1. Valeur perçue par le client le prix à la valeur :
Prix à la valeur : se définit en fonction de la valeur du produit perçue par le client et non du coût
qu’il représente pour le vendeur.
Prix fondé sur les coûts :
Prix à la valeur :
Les cibles de prix et de valeurs orientent les décisions relatives à la conception du produit et aux
coûts que l’on pourra engager. On doit donc faire l’analyse des besoins et de la perception de
valeur du consommateur.
Ex : il est simple de calculer le coût des ingrédients utilisés pour faire un plat dans un restaurant,
mais difficile de calculer la valeur associée à la saveur, le cadre, l’accueil, la qualité, le prestige…
Deux grands types de demande permettent d’estimer le prix maximal que les clients sont prêts à
payer (la valeur perçue) :
- L’interrogation = on demande au client combien il serait prêt à débourser pour l’achat
d’un produit de base et pour chaque avantage supplémentaire.
- L’expérimentation = on propose à l’achat des produits à des niveaux de prix variés et on
observe les résultats.
Pour mieux ajuster la valeur perçue à partir d’un prix donné, on peut :
- Améliorer au maximum le rapport valeur perçue/prix (rapport qualité/prix)
- Apporter une différenciation (valeur ajoutée)
OPTIMISATION DU RAPPORT QUALITÉ/PRIX :
Offrir au prix le plus juste une combinaison parfaite sur le plan du service et de la qualité.
Arrivée de compagnies low-cost = baisse des prix.
« Every day low price » = baisse des prix de façon permanente, quasiment jamais de remise.
=/ fixer un tarif de base plus élevé et accorder des promotions fréquentes.
PRIX À LA VALEUR AJOUTÉE :
On intègre des caractéristiques et des services à forte valeur ajoutée pour se différencier.
Si un concurrent offre à un prix inférieur, on baisse ses prix -> guerre des prix -> dépréciation du
produit. Not good.
Meilleur stratégie = fixer un prix supérieur et convaincre la clientèle que le produit le vaux.
2.2. Coûts de l’entreprise et coût du produit :
On veut fixer un prix qui couvre les coûts de production, de distribution, de vente et qui
permette une rémunération de l’effort fourni et du risque encouru.
LES TYPES DE COÛTS :
- Les coûts fixes (ne varient pas à court terme, ne dépendent pas de la production)
- Les coûts variables (varient à court terme, dépendent de la production)
FIXER UN PRIX FONDÉ SUR LES COÛTS :
« coût-plus-marge » = ajouter une marge à un coût de production (plus facile d’évaluer le coût
que la demande).
Utiliser la notion de « point mort » ou se donner un objectif de bénéfice = le CA couvre très
exactement le coût de production.
Produit Coût Prix Valeur Client
Client Valeur Prix Coût Produit
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