Editorial
La session d´été des Chambres fédérales
était marquée par les débats sur la pré-
voyance vieillesse, la stratégie énergétique
et la politique de migration. Ce sont en tout
cas ces thèmes qui ont principalement re-
tenu l´attention des médias.
Mais à côté de cela le Parlement a discuté
d´une multitude d´interventions et de pro-
jets de loi qui sont d´une grande importan-
ce pour la liberté individuelle et les condi-
tions-cadres de l´économie. Les Chambres
fédérales ont notamment approuvé au vote
final la révision de la loi sur l´alcool – heu-
reusement sans prix minimaux, sans inter-
diction des «happy hours» et autres res-
trictions de la vente et de la publicité. Notre
engagement pour une régulation libérale et
modérée a porté des fruits.
Je regrette en revanche le refus de l´inter-
vention de mon collègue Walter Wobmann
qui demandait que le produit des amendes
routières soit redistribué aux automobilis-
tes via l´impôt sur les véhicules à moteur.
J´ai du mal à accepter que les amendes
routières soient principalement con-
sidérées comme un moyen de boucher les
trous des caisses publiques. C´est une err-
eur fondamentale: les amendes doivent
uniquement servir la sécurité routière.
Nous devrons réfléchir à de nouvelles in-
terventions dans ce domaine.
Il y a eu, bien sûr, durant cette session éga-
lement plusieurs débats qui font sourire ou
qui agacent. Par exemple, le Conseil natio-
nal a soutenu une initiative du canton de
Thurgovie qui réclame des indemnités pour
les dégâts faits par les castors sur les inf-
rastructures. Toutefois, le postulat d´un
colgue genevois exigeant la mise sur pied
d´une stratégie nationale contre les punai-
ses de lit n´a pas été soutenu par le Parle-
ment. Idem pour une motion en faveur de la
truite arc-en-ciel. Heureux pays qui n´a pas
d´autres problèmes!
Salutations cordiales
Jean-François Rime, conseiller national
Membre du comité de la CI Priorité Liber
Inspections douteuses de la Régie fédérale des alcools
L´administration fédérale saisit des briquets
Désormais même les magasins de tabac devront craindre les interventions
de la Régie fédérale des alcools. Alors qu´il y a un an cette administration
très zélée a failli saisir des milliers de sacs en plastique portant le logo de
la maison Appenzeller Alpenbitter SA, elle s´acharne aujourd´hui sur des
briquets. Huit T-shirts et 19 briquets Zippo ont été confisqués dans un ma-
gasin de tabac de Wil (SG). Le conseiller fédéral Ueli Maurer a promis de
faire vérifier au niveau interne la proportionnalité de cette action.
Une scène absurde s´est déroulée récem-
ment à Will dans le canton de St-Gall. Selon un
compte rendu paru dans la presse, deux fonc-
tionnaires de la Régie fédérale des alcools sont
entrés dans un magasin de tabac en compag-
nie d´une agente de police («Blick am Abend»
du 8.9.2016). Ils ont annoncé vouloir contrôler
ce commerce, car leur attention a été attirée
par un T-Shirt portant le logo «Jack Daniel´
exposé dans la vitrine.
L´inspection terminée, les zélés fonctionnai-
res ont saisi huit T-shirts et 19 briquets Zippo
sur lesquels étaient également imprimés des
logos de spiritueux. Par analogie à l´affaire
d´Appenzell, les collaborateurs de la Régie des
alcools ont justifié leur action par la violation
de la loi sur l´alcool que constituent ces objets:
l´impression du label d´un whisky sur un ob-
jet doit être considérée comme une publici
interdite pour des spiritueux. Et comme si cela
ne suffisait pas, plainte pénale a été dépoe
contre le propriétaire du magasin de tabac.
Une classique surréaction des autorités
Les fonctionnaires se fondent sur lart. 42b de
la loi sur lalcool: il est interdit de faire de la pu-
blicité pour des spiritueux sur des objets qui ne
contiennent pas de spiritueux et qui n´ont pas
de rapport avec ceux-ci. Or, même le service
juridique de la Régie des alcools admet que
intervention de ces fonctionnaires hyperac-
tifs est discutable.
Une raison suffisante pour le psident de la
CI Priorité Liberté de confronter le conseiller
fédéral concerné, Ueli Maurer, avec cette af-
faire. La Régie des alcools est en effet subor-
donnée au Département fédéral des finances.
La réponse du ministre des finances était ré-
jouissante: le comportement critiqué fera l´ob-
jet d´un examen interne (et il sera, espérons-le,
corrigé!). Toujours est-il que la Régie fédérale
des alcools s´est elle-même fort efficacement
nominée pour être à nouveau candidate au
«Paragraphe rouillé».
Question du conseiller national Gregor Rutz:
«Récemment, à Wil/SG, deux employés
de la Régie fédérale des alcools, accom-
pagnés d´une agente de police, se sont
rendus dans un bureau de tabac où ils
ont confisqué des briquets Zippo ainsi
qu´un T-shirt, parce que ceux-ci portaient
le logo d´une marque de whisky. Ils ont
déclaré ce faisant que ces articles cons-
tituaient une forme de publicité illégale.
Ce type d´inspections fait-il partie des
ches essentielles de la Régie fédérale
des alcools? Le Conseil fédéral parta-
ge-t-il l´avis selon lequel il s´agit, en l´e-
spèce, d´une publicité illégale
Réponse du conseiller fédéral Ueli Maurer:
«A côté de sa tâche principale, la percep-
tion de l´impôt sur l´alcool en faveur de
AVS/AI et des cantons, la Régie fédérale
des alcools est aussi chargée de veiller
au respect des restrictions apportées à la
publicité pour les spiritueux. La publicité
pour des spiritueux sur des objets d´usa-
ge, qui n´ont pas de rapport avec les bois-
sons distillées, est interdite conformé-
ment à l´art. 42b de la loi sur l´alcool. Le
DFF examinera l´affaire évoquée par la
question et vérifiera la proportionnalité
de l´action en vue des activités futures de
la Régie» (traduction de l´allemand).
freiheit-liberté
Octobre 2016 | Newsletter Priorité Liber | Case postale 470, CH-8702 Zollikon | www.freiheit-liberte.ch
Pour la huitième fois déjà la CI Priorité Li-
berté a eu le plaisir de saluer le 16 septembre
de nombreux membres et hôtes au cœur du
pittoresque pays du Toggenburg. Le public a
pu suivre une table ronde passionnante sur le
thème de la protection des consommateurs.
Des personnalités de premier plan ont pris
part à la discussion: Thomas Aeschi (conseil-
ler national UDC), Andrea Davaz (chef d´entre-
prise et vignerons), Daniel Fässler (conseiller
national PDC, psident adjoint du gouverne-
ment AI) et Kaspar Michel (conseiller d´Etat
PLR). Le débat était animé par Benno Kälin,
reporter et producteur de «Tele Züri».
Protection des consommateurs contre res-
ponsabilité individuelle
Les intervenants et le public étaient d´accord
sur ce point: on peut entendre et surtout mal
comprendre beaucoup de choses par la no-
tion de protection des consommateurs. Trop
souvent la protection des consommateurs
sert de prétexte à mettre les citoyens sous tu-
telle et à écarter le simple bon sens humain.
Chaque enfant sait que la consommation d´un
kilo de chocolat à la fois n´est pas bonne pour
la santé. Voilà pourquoi il n´y a pas (encore)
d´images dissuasives sur les emballages. Il
en est tout autrement des paquets de cigaret-
tes. Les fumeurs de cigarettes – qu´ils soient
fumeurs pour le plaisir, fumeurs occasionnels
ou à la chaîne – devraient en revanche être
empêchés de fumer par des images rep-
sentant de maladies, des cancers et d´autres
illustrations. On n´entrera pas en matière ici
sur l´utilité effective de ces mesures. Reste
que durant la dernière session d´automne
le Parlement a tout de même pris quelques
décisions heureuses dans ce contexte: il a
refusé d´ouvrir un crédit pour encourager la
consommation de fruits et légumes. Et il n´y
aura pas en Suisse un paquet de cigarette uni-
forme et neutre.
Mais les milieux qui cherchent à placer les
gens sous tutelle ne désarment pas. Des
énormes campagnes de pvention et d´in-
formation sont lancées; des taxes d´incita-
tion et des interdictions publicitaires sont
imposées. Dans le domaine alimentaire, on
discute ts sérieusement d´une sorte de si-
gnalisation lumineuse par analogie à la route:
faudra-t-il à l´avenir accompagner d´un point
rouge les aliments «malsains», d´un point
orange les denrées moyennement saines et
d´un vert les produits sains? Il faudrait déjà
commencer par se demander ce qui est réel-
lement «sain». Et si une gaufrette au chocolat
est assortie d´un point rouge et un concomb-
re d´un point vert, consommera-t-on plus ou
moins de l´un ou de l´autre? Sans doute non.
On attend avec impatience les prochaines élu-
cubrations dans ce domaine.
A l´issue de la table ronde, les hôtes et mem-
bres présents ont dégusté un excellent repas
avant de finir la soirée avec un bon verre de vin
et un cigare au fumoir.
Congrès d´automne au Toggenburg
Table ronde sur la protection des consommateurs
La CI Priorité Liberté a invité à la mi-septembre à sa traditionnelle manifestation d´automne à la Maison de la Liber
dans le Toggenburg. Gregor Rutz, président de l´association, a salué les membres et hôtes en ouvrant la discussion
sur le thème «Protection des consommateurs – le citoyen est-il adulte
La « Maison de la Liberté » à Ebnat-Kappel affiche complet
Le conseiller national Toni Brunner avec Pascal
Loepfe, Appenzeller Alpenbitter
La conseillère national Verena Herzog
Le conseiller national Walter Müller, membre du
comité de la CI Priorité Liberté
Table ronde avec Andrea Davaz, Kaspar Michel, Benno Kälin (animateur), Daniel Fässler, Thomas Aeschi
et Gregor Rutz (de g. à dr.)
Alerte paragraphes
Trop colorée, la maison doit être
repeinte
Un voyage en Norvège a inspiré à un
couple biennois l´idée de repeindre
leur maison en orange. Trop colorée,
ont décidé les autorités de la ville en
brandissant le règlement urbain: les
constructions et installations doivent
s´intégrer «de manière satisfaisante»
dans leur environnement. Et d´exiger
une nouvelle couche de peinture d´une
autre couleur. Le couple a un mois
pour repeindre sa maison «dans la tra-
dition du quartier». Son dernier espoir
se fonde sur une pétition demandant
que les choses restent ainsi.
Interdire les fêtes de lutte
La fête de lutte sur le Weissenstein
au-dessus de Soleure risque d´être in-
terdite en 2017. L´Association Trans-
ports Environnement (ATE) Suisse exi-
ge l´application stricte du règlement
de parcage. Il n´y aurait ainsi plus
d´exception même pour une mani-
festation d´un jour. Du coup la fête de
lutte serait impossible, car l´ATE ne
veut plus voir de voiture sur le Weis-
senstein et parce que le transport de
plus de 4000 visiteurs avec le
téléphérique prendrait huit heures. Le
projet de la fête fédérale de lutte à
Aesch en 2022 est lui aussi menacé par
de fortes oppositions. Plusieurs orga-
nisations de protection de l´environne-
ment veulent préserver «l´idyllique
espace de détente» et les animaux qui
y nichent. Une pétition a déjà été lan-
cée. Affaire à suivre.
Règles pour le port de gants de pro-
tection
Selon la Commission européenne
quelque 80 000 citoyens UE se brûlent
chaque année les doigts. Une raison
suffisante pour les fonctionnaires de
Bruxelles d´intervenir massivement.
Leur ordonnance de près de 50 pages
règle «l´équipement de protection
personnel» et doit être appliqué jus-
qu´en 2018 au plus tard. Toute protecti-
on contre la chaleur, donc aussi les
gants utilis pour manier les grils,
devra porter le label CE. En outre, cha-
que emballage devra comprendre une
déclaration de conformité et un mode
d´emploi des gants. La Suisse serait
également concernée et devrait donc
appliquer cette nouvelle règle UE. Une
chaude discussion en vue.
Interdiction des noix à l´école
Pas de noix dans la hotte de St-Nicolas
Une école de la commune de Lausen dans le canton de Bâle-Campagne a inter-
dit totalement les noix dans tout l´espace scolaire. La liste des produits interdits
comprend 15 points dont des petites choses délicieuses comme les Snickers,
Balisto, mélanges de fruits secs et de noix ainsi que les biscômes aux noix.
Avant de se rendre dans
une école de Lausen,
St-Nicolas devra cette
année vérifier de fond
en comble sa hotte et
en éliminer soigneu-
sement toute trace de
noix. Seuls les fruits
seront autorisés. La
raison: deux enfants
manifestant des aller-
gies aux cacahuètes
et aux noix entrent à
l´école enfantine. Du
coup, toute l´école a
été déclarée zone sans
noix. On veut permettre
à ces enfants une vie à
peu ps normale à l´é-
cole: voilà comment la
direction scolaire justi-
fie cette mesure draconienne. Le fait que cet-
te interdiction représente pour presque tous
les autres enfants une modification massive
de leurs habitudes de vie n´est guère pris en
considération. St-Nicolas devra lui aussi s´y
plier et supprimer toutes les noix de sa hotte.
Stricte interdiction
Les enfants et les employés de l´école doivent
strictement renoncer dans tout l´espace sco-
laire à consommer des noix, des cacahuètes
et tout autre produit contenant des noix. Un
avis affiché à l´école (voir illustration) donne
des exemples de ce type de denrée alimen-
taire. Or, les petits encas emportés par les
enfants contiennent fréquemment des noix,
si bien que cette mesu-
re est plutôt restrictive
pour nombre d´élèves.
Les parents ont é
informés par un cour-
rier détaillé sur cette
interdiction des noix.
Il leur a été enjoint de
prendre des mesures
de précaution déjà à
domicile. Par exemple,
les enfants doivent se
laver soigneusement
les mains après avoir
consommé des noix.
Le collège des ensei-
gnants a lui aussi été
soigneusement instruit
et informé sur les me-
sures de précaution et
d´urgence à prendre.
Restrictions insensées
Il est évident que les allergies sont très dan-
gereuses et doivent être prises au sérieux.
Il s´agit cependant de ne pas perdre le sens
des proportions. Bientôt tout et n´importe
quoi sera règlementé dans notre société. Aux
Etats-Unis il n´est même plus permis de fu-
mer à l´air libre, mais les fumeurs doivent se
tenir sur des champs délimités des trottoirs.
Ce développement est désagréable et sur-
tout inutile. En multipliant les interdictions on
n´améliore pas la situation, mais on déclen-
che des réactions de mauvaise humeur dans
la population.
L’affiche dans la cour de l’école
Suppression des cours obligatoires pour
propriétaires de chiens
Souvent nous sommes agacés par la créa-
tion de nouvelles lois. Réjouissons-nous
donc lorsque l´inverse arrive, lorsqu´on
supprime des paragraphes inutiles. Le
conseiller aux Etats Ruedi Noser a déposé
une intervention réclamant la suppressi-
on des cours obligatoires pour propr-
taires de chiens. Les Chambres fédérales
ont suivi cette proposition en constatant
que la loi introduite en 2008 n´avait aucun
effet mesurable et que son application
provoquait des coûts considérables. Con-
tre l´avis du Conseil fédéral le Parlement
s´est prononcé pour plus de responsabi-
lité individuelle en levant cette obligation
– une décision réjouissante!
La prolifération de la punaise de lit exige
une stratégie nationale
Le conseiller national genevois Guillaume
Barazzone voulait charger le Conseil
fédéral de faire un rapport sur la proli-
fération des punaises de lit. Ce rapport
aurait dû présenter des pistes de préven-
tion, d´actions et d´harmonisation à mett-
re en œuvre par les communes, les can-
tons et/ou la Confédération. La
prolifération de ces insectes doit être
combattue au niveau national, d´où la
nécessité d´une stratégie nationale, affir-
mait le député. Estimant que la lutte cont-
re les insectes nocifs ne fait vraiment pas
partie des compétences de la Confédéra-
tion, le Conseil national a rejeté cette de-
mande.
Admission de la truite arc-en-ciel
Après plusieurs interventions concernant
le castor, le lynx et le loup, la truite arc-
en-ciel a elle aussi eu droit à son débat
parlementaire, mais elle s´est heure à
un refus. Le conseiller national Lukas
Reimann voulait avec sa motion charger le
Conseil fédéral d´introduire ce poisson
(oncorhynchus mykiss) dans tous les
cours d´eau qui lui conviennent. Même les
arguments les plus tendres – la truite
arc-en-ciel constitue un enrichissement
de la faune, elle vit depuis 130 ans dans
les cours d´eau de Suisse et les autres
pays européens l´estiment et la protègent
– n´ont pas réussi à convaincre le Conseil
national.
Fruits défendus
Dans la commune de Zell (ZH) le chef
de cuisine d´un home pour personnes
âgées a créé un nouvel aliment à tarti-
ner qui est servi aux résidants pour le
petit-déjeuner. Les pots contenant ce
produit portaient l´inscription «confi-
ture». Lors d´un contrôle de l´inspecti-
on alimentaire cantonale en 2015 le
chef s´est vu signifier que son étiquette
violait l´ordonnance fédérale sur les
denrées alimentaires. Ainsi, on ne peut
appeler «confiture» que des produits
contenant plus de 50% de sucre. Si la
teneur en sucre est inférieure, donc si
celle de fruit est plus importante, il s´a-
git d´une «pâte à tartiner aux fruits».
Par la grâce de cette ordonnance ad-
aptée au droit UE, toutes les étiquettes
«Confiture» devront être enlevées et
remplacées par l´inscription «pâte à
tartiner aux fruits». Bon appétit!
Point final
Rétrospective de la session d´automne
Durant cette session d´automne le Parlement a débattu de plusieurs
interventions et projets de lois qui ne sont pas sans importance pour
la liberté individuelle et pour les conditions-cadres économiques.
Voici un bref aperçu de ces sujets principalement de nature animale.
Petra Gössi, conseillère nationale PLR
Manifestations
Paragraphe rouillé
11 mai 2017
Aura Zürich
Bleicherweg 5, 8001 Zürich
s 19.00 heures
Merci d’annoncer les candidats poten-
tiels au Paragraphe rouillé 2017 à :
info@freiheit-liberte.ch
Impressum
Priorité Liber, Secrétariat,
Case postale 470, CH-8702 Zollikon
T + 41 43 499 40 33, F + 41 44 391 32 30
info@freiheit-liberte.ch
www.freiheit-liberte.ch
CCP: 85-518003-6
Tirage: 1´000 Ex.
Oui, je soutiens Priorité Liber!
Les personnes suivantes de ma connaissance s’intéressent à devenir membres.
Merci de leur envoyer une documentation dadhésion.
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Fax: 044 391 32 30, courriel: info@freiheit-liberte.ch
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