Le tour du Circuit des 24 Heures du Mans avec Soheil

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Le tour du Circuit des 24 Heures du Mans avec Soheil au volant de la Saleen S7R ORECA.
Quelques jours avant d’entrer dans la semaine des 24 Heures du Mans, Soheil nous livre ses
impressions au volant de sa voiture 2007 suite la journée test réalisée dimanche dernier sur le tracé
des 24 Heures.
Le Circuit des 24 Heures du Mans est sans aucun doute un des plus passionnants à piloter, car il est
très rapide et regroupe un nombre impressionnant de beaux enchaînements.
Dès la sortie des stands, c’est assez chaud puisqu’on se retrouve d’emblée sur la même trajectoire
que les concurrents qui abordent la chicane Dunlop. Il faut donc bien faire attention à sa trajectoire
aussi bien quand on sort des stands que quand on est en piste quand on approche la sortie des
stands.
Course Dunlop : cette chicane a été nettement ralentie ces dernières années, c’est dommage. On
mange les vibreurs des deux côtés puis on ré-accélère pour une partie magnifique composée des S
de la Forêt et du Tertre Rouge. Cet enchaînement est sans aucun doute un des meilleurs du tracé.
On passe de 4e en 3e, avec des parties relevées et en dévers, le tout assez vallonné. Le Tertre
Rouge a été re-bitumé cet hiver et est un peu plus ouvert, donc plus rapide qu’avant. Ce virage
conditionne la première partie de la ligne droite des Hunaudières, donc il faut s’appliquer tout
particulièrement pour la sortie.
Chicane Playstation : on atteint la vitesse maxi (310 avec la Saleen) pour un freinage à 180 m. où
on descend en 2e. On ne touche pas aux vibreurs car ils sont assez hauts et violents. On s’applique
bien pour la sortie car elle conditionne la vitesse de pointe dans la seconde partie de la ligne droite.
Chicane Michelin : une chicane à gauche où on freinage un peu plus tard que la 1ère chicane
(150 m.) On escalade toujours pas les vibreurs.
Virage de Mulsanne : freinage délicat car on est en train de tourner quand on attaque le freinage.
OO freine sur l’angle, à 120 m. On Monte sur le vibreur à la corde, car il est très plat. On ne monte
jamais, en revanche, sur les vibreurs extérieurs en sortie de virage, comme c’est le cas d’ailleurs
pour le reste du circuit.
Virage d’Indianapolis : on l’aborde alors qu’on vient d’atteindre une nouvelle fois la vitesse maxi. On
rentre très fort dans le droit et on rétrograde de 6e en 2e tout en freinant et en se positionnant au
mieux pour le gauche, qui se négocie assez vite par relevé. Puis on ré-accélère jusqu’en 4e.
Virage d’Arnage : le plus lent du circuit. Il se passe en 1ère, puis on monte les vitesses jusqu’en 6e.
Virage Porsche : on passe la 5e juste avant cette courbe ultra rapide et très impressionnante, suivie
du Virage du Pont.
S du Karting : on passe en 4e dans ce S, où le danger se situe en sortie, car en dévers et avec
aucun dégagement.
Virage Ford et Virage du Raccordement : on monte en 5e jusqu’à la première Chicane qu’on
aborde en 3e, puis on rentre la 2e pour la seconde chicane. Si on rentre en stand, on reste un petit
moment supplémentaire car l’entrée au stand se fait juste avant l’entrée de la première chicane.
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