Enjeux écologiques et orientations de gestion_collège

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SAVOIR-FAIRE
DEFINITION DES ENJEUX
ECOLOGIQUES ET ORIENTATIONS DE
GESTION
Collège Pablo Picasso – Montfermeil
Janvier 2014
Etude réalisée par
DIRECTION DE LA NATURE
NATURE DES PAYSAGES ET DE
DE LA BIODIVERSITE
BIODIVERSITE
Conseil général de la SeineSeine-SaintSaint-Denis
BUREAU DES ETUDES GENERALES
Nicolas Buttazzoni | Technicien Bureau des Etudes Générales
[email protected]
01 43 93 11 54
Crédits photographiques & Illustrations
Direction de la Nature, des Paysages et de la Biodiversité
Conseil général de la Seine-Saint-Denis
Ce document fait partie des Ressources pour un Environnement Vert en Seine-Saint-Denis (REVES), plateforme de partage
des savoirs et des savoir-faire départementaux sur la nature, les paysages et la biodiversité.
Retrouvez toutes les ressources départementales en ligne sur le site http://parcsinfo.seine-saint-denis.fr dans la rubrique
REVES.
2
SOMMAIRE
Préambule
4
Habitats semi naturels
5
I.
Les gazons
5
II.
Les friches herbacées
6
III.
Les fourrés rudéraux
6
IV.
Les formations arbustives horticoles : massifs, sujets isolés et haies
7
V.
Les boisements
7
VI.
Les milieux humides : la mare
8
Inventaire floristique
Préconisations de gestion par milieu
9
10
Carte de gestion des espaces extérieurs
I.
Les gazons
11
II.
Les friches herbacées
12
III.
Les fourrés rudéraux
13
IV.
Les formations arbustives horticoles : massifs, sujets isolés et haies
15
V.
Les boisements
16
VI.
Les milieux humides (mare)
17
Gestion des milieux annexes
20
Conclusion
21
3
PREAMBULE
Ce document constitue une première expérience de mise en place d’un plan de gestion
écologique dans un collège en Seine-Saint-Denis. La faisabilité des actions proposées
dépendra de l’implication de tous les acteurs engagés dans la gestion des collèges. Il s’agit
d’un document évolutif qui pourra être modifié en fonction des retours d’expériences
constatés. Il peut constituer une première base de référence pour la gestion des espaces
verts des autres collèges de Seine-Saint-Denis.
Ce rapport a pour objet de dresser un état des lieux des espaces verts du Collège Pablo
Picasso de Montfermeil et dans un second temps des mesures de gestion à mettre en place
par type de milieu. La visite du collège, réalisée assez tardivement en saison (8 novembre
2013), ne permet pas de dégager précisément les enjeux écologiques du site, un inventaire
floristique sera donc réalisé au printemps 2014. Néanmoins, ce rapport vise essentiellement
à formaliser quelques mesures de gestion simples à mettre en place sur la base des
premières observations.
L’application de ces mesures de gestion, la constance dans leur mise en œuvre (intensités
et pratiques) sont un gage de réussite pour répondre aux enjeux écologiques de
conservation ou d’amélioration des milieux en présence.
Définition de la méthode :
Pour définir un plan de gestion écologique des espaces verts du collège, il est nécessaire
d’établir au préalable un diagnostic assez précis du patrimoine naturel. Pour ce faire, il
semble nécessaire de prendre en considération au moins deux paramètres : la flore et les
habitats semi-naturels (c'est-à-dire des formations végétales laissant apparaître certaines
espèces caractéristiques du milieu).
En effet, la prise en compte des habitats floristiques et des espèces végétales comme base
de diagnostic est un bon indicateur de la bonne qualité écologique globale des espaces verts
du collège Pablo Picasso. D'autres groupes taxonomiques comme les oiseaux, les
pollinisateurs, les mammifères ou les amphibiens (etc.) sont très dépendants de la
végétation (pour les ressources alimentaires, comme lieu de refuge, de nidification, de
passage etc.).
De plus, la présence d’un environnement vert à proximité immédiate du collège (jardins des
particuliers, friches, boisements…), d’espaces verts d’importance (Parc Pescarollo…) ainsi
qu’un réservoir de biodiversité (forêt régionale de Bondy) doivent influencer favorablement la
dispersion des espèces.
S’appuyer dans un premier temps sur les habitats puis la flore semble suffisant pour cerner
rapidement les principaux enjeux écologiques et ainsi adapter les mesures de gestion à
mettre en place. Toutefois, les observations naturalistes complémentaires (oiseaux,
insectes…) réalisées par le corps enseignant et/ou les élèves pourront venir compléter ce
diagnostic pour aboutir à un plan d’action encore plus affiné.
Le plan de gestion devra trouver le meilleur équilibre entre les objectifs liés à la préservation,
voire l’amélioration des qualités écologiques des milieux et le maintien d’un aspect paysager
cohérent avec les usages d’un établissement scolaire.
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Habitats semi naturels
La caractérisation des habitats semi-naturels s’appuie classiquement et essentiellement sur
la végétation qui constitue le meilleur révélateur des conditions écologiques d’un milieu. En
effet, à chaque fois qu’un milieu donné réunit les mêmes conditions environnementales, on y
retrouve sensiblement le même cortège de plantes, appelé aussi groupement végétal.
La caractérisation précise des habitats devra donc s’appuyer sur l’inventaire qui sera mené
au printemps 2014.
Pour lors, il est tout de même possible de dégager sur la base des premières observations
les grands types de végétation en présence et les enjeux de gestion. Cinq grands types de
végétation ont été identifiés, les actions de gestion seront déclinées en seconde partie par
typologie de végétation :
- les gazons
- les friches herbacées
- les fourrés rudéraux
- les boisements
- les milieux humides
I.
Les gazons
Description de l’habitat :
Les gazons urbains sont constitués d’espèces herbacées, généralement issues de
sélections horticoles, souvent résistantes au piétinement. Le cortège floristique est
relativement pauvre et dominé par des graminées. Les gazons n’abritent généralement pas
d’espèces patrimoniales.
Atouts écologiques :
En revanche, ils sont d’un grand intérêt d’un point de vue paysager et sont le support
d’espaces récréatifs pour les élèves. En outre, ils présentent un intérêt dans la formation
d’un réseau écologique de milieux ouverts, en association avec des prairies et des friches
herbacées.
Le maintien de ce milieu passe par la tonte. La mise en place d’une gestion plus
« extensive » (pas de fertilisation, adaptation des fréquences de tonte et des hauteurs de
coupe) entraîne une diversification du cortège floristique (Achillée millefeuille, Pâquerette,
Plantain, Matricaire…). Ce type de mesure est favorable aux insectes (notamment les
pollinisateurs), aux oiseaux (passereaux granivores par exemple) et à la faune du sol.
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II.
Les friches herbacées
Description de l’habitat :
Les friches témoignent d’un usage passé. Elles sont la résultante d’une perturbation plus ou
moins intense du milieu (remblais, ancienne culture, pollution…) La flore en présence s’en
trouve marquée à des degrés divers. Peuvent également s’y développer des espèces à
caractère invasif.
Sans gestion, ces friches évoluent naturellement vers un fourré puis vers un boisement. A
l’inverse, grâce à des fauches régulières, elles tendent à évoluer vers des prairies, plus
stables au niveau du cortège floristique. Les espèces de friches laissent alors
progressivement leur place à des espèces de prairies.
Atouts écologiques :
Ces friches herbacées possèdent une valeur écologique variable mais intéressante
puisqu’on leur laisse le temps d’accomplir leur cycle végétatif complet, fournissant ainsi une
ressource alimentaire aux autres espèces (nectar, graines…). Elles abritent bien souvent un
grand nombre d’espèces animales et végétales. Ces friches peuvent constituer un habitat de
substitution pour tout un cortège d’insectes (papillons, criquets, sauterelles…) et d’oiseaux.
Enfin, à l’échelle du territoire de la Seine-Saint-Denis, leur rôle essentiel dans la dispersion
de la flore (et de la faune associée) a été prouvé. Elles ont un rôle fondamental dans les
corridors écologiques
La gestion devra s’attacher à maintenir la qualité de ce milieu, c'est-à-dire à maintenir le
milieu de friche par des actions de fauche bien ciblées en veillant à supprimer les espèces
dites invasives.
III.
Les fourrés rudéraux
Description de l’habitat :
Ces fourrés colonisent les pelouses, prairies ou friches dont l’entretien n’est plus assuré. La
vitesse de colonisation est très variable en fonction notamment de l’épaisseur du sol, de sa
richesse et de son humidité.
A première vue, les fourrés en place du collège se développent sur sols calcaires à neutres
avec ponctuellement des zones plus fraîches et plus nitrophiles (orties). On y observe le
développement de jeunes ligneux comme les sureaux noirs, noisetiers ou encore les
érables.
Atouts écologiques :
La diversité du cortège floristique est relativement faible. En revanche, la structure de cet
habitat est appréciée par de nombreux oiseaux, insectes et petits mammifères qui trouvent
6
dans ces fourrés une nourriture abondante et un excellent refuge. La conservation des
quelques zones de fourrés sur des secteurs ouverts est idéale pour garantir une mosaïque
de milieux garante d’une diversité biologique importante.
La largeur d’un fourré, sa structure et la diversité des essences qui la composent sont les
principaux facteurs de richesse de ce milieu : plus elle sera large et diversifiée en
composition et en structure, plus ses capacités d’accueil pour la biodiversité seront
importantes.
Les enjeux de gestion consisteront donc à conserver quelques zones de fourrés en y
sélectionnant les espèces les mieux adaptées (c’est à dire les espèces indigènes
susceptibles de fournir des ressources pour la biodiversité), en y appliquant un
rajeunissement régulier des ligneux (tailles, recépages) afin qu’ils n’endommagent pas le
bâti.
IV.
Les formations arbustives horticoles : massifs, sujets isolés et haies
Description de l’habitat :
Les arbustes horticoles constituent des formations buissonnantes volontairement plantées
pour structurer et valoriser les espaces verts du collège. Les formations arbustives sont
globalement peu diversifiées mais contribuent cependant à la qualité des paysages du
collège. Par ailleurs, ils marquent les saisons grâce à leurs floraisons.
Atouts écologiques :
Les arbustes horticoles constituent un habitat complémentaire aux fourrés rudéraux. Bien
que généralement moins bénéfiques à un cortège d’espèces diversifiées, comparé aux
fourrés rudéraux, ils restent importants par leurs côtés esthétiques. Ils peuvent servir de
refuge et offrir des ressources alimentaires aux insectes (nectar, pollen, fruits).
Les enjeux de gestion consisteront à effectuer des tailles régulières en respectant les
cycles de floraison. Le maintien d’une couverture du sol permanente (paillage) permettra
d’enrichir le sol, limiter la pousse d’adventices et de maintenir une humidité relative en
période de sécheresse.
V.
Les boisements
Description de l’habitat :
Les boisements en présence sont principalement représentés par des érables, frênes et
saules. Les arbres ont certainement été plantés mais ces essences qui apprécient les
milieux assez frais semblent bien s’y développer.
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Atouts écologiques :
Les surfaces de boisement sont relativement faibles mais essentielles pour la faune inféodée
à ce type milieu (ex : insectes xylophages, pics…). Par ailleurs, ils peuvent constituer un
habitat complémentaire (ex : amphibiens). De plus les arbres de haut jet permettent la
nidification de certains oiseaux.
Il y a fort à parier que le sol soit donc légèrement frais, le sous-bois pourrait ainsi accueillir
une grande diversité d’espèces floristiques (mésophiles à hygrophiles) tant que le milieu
laisse filtrer la lumière et que la gestion du sous-bois n’est pas trop intensive.
Les enjeux de gestion consistent principalement à maintenir un couvert arboré pas trop
dense afin de permettre le développement d’une strate intermédiaire de sous-bois
diversifiée (arbustes et flore herbacée). De même, la conservation d’une partie des bois
morts en lisière (gros bois et branchage) est très favorable pour de nombreuses espèces.
VI.
Les milieux humides : la mare
La mare, par la présence de l’eau, constitue un point d’intérêt fort du collège, qu’il soit
pédagogique, paysager ou par la biodiversité spécifique qu’elle héberge.
La mare est un milieu relativement peu représenté en Seine-Saint-Denis, c’est un habitat
essentiel au développement d’une flore caractéristique des eaux stagnantes (Potamot
nageant, Myriophylle en épi…) et de la flore associée des berges (Laîches, joncs,
Rubaniers…). Même si cette mare est complètement artificielle, elle joue également un rôle
essentiel pour la faune inféodée aux milieux humides (insectes, amphibiens…). Les milieux
adjacents (boisements, friches) peuvent servir de refuge à la faune et sont essentiels pour le
maintien d’une biodiversité optimale.
Même au sein d’une petite mare, on peut trouver différents habitats, hébergeant des
espèces spécifiques, qui se distinguent par les différentes hauteurs d’eau : des plantes
flottantes, dans les zones les plus profondes, en passant par des groupements végétaux
amphibies puis les plantes de berges.
Cet habitat possède généralement une valeur écologique forte, les enjeux de gestion sont
de veiller en priorité à limiter l’apport de matière organique par curage régulier et de
réguler la végétation aquatique.
Synthèse
Le collège Pablo Picasso possède d’importantes surfaces d’espaces verts constituant un
cadre de travail agréable pour les élèves ainsi que les équipes techniques et enseignantes.
Certains espaces, comme la zone nature, sont gérés de manière extensive depuis plusieurs
années, ce qui a permis le développement d’une mosaïque de milieux favorable à la
biodiversité.
D’autres espaces ont une gestion qui pourrait être encore plus favorable à la biodiversité en
ville. Il s’agira donc de trouver un équilibre de gestion permettant d’assurer les fonctions
pédagogiques et récréatives tout en essayant d’améliorer la fonctionnalité écologique des
milieux.
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Inventaire floristique
De manière à compléter ce premier diagnostic par types de végétation, un inventaire
floristique sera réalisé dans le courant des mois de mai /juin 2014.
---- en attente de l’inventaire ----
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Préconisations de gestion par milieu
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I.
Les gazons
Même sur des gazons, il est possible de mieux prendre en compte la biodiversité sans
compromettre les usages. Ainsi, il est préférable de ne pas systématiser les opérations
d’entretien mais d’intervenir uniquement lorsque c’est nécessaire. Les leviers d’amélioration
se situent principalement au niveau de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques et des
méthodes de tonte.
Produits phytopharmaceutiques
Il est nécessaire de proscrire l’utilisation de produits phytopharmaceutiques (désherbants
sélectifs, anti-mousse…) d’une part pour favoriser la diversité floristique et d’autre part pour
éviter de détruire la faune du sol. Les désherbants sélectifs et anti-mousses n’ont d’ailleurs
qu’une action très temporaire, ce sont avant tout les conditions du milieu qui détermineront
les espèces qui se développeront.
Supprimer l’apport d’engrais
De même, il est souhaitable de limiter voire supprimer l’apport d’engrais afin de favoriser
une flore mésotrophe plus diversifiée (Pâquerette, Achillée millefeuille, trèfle…).
Méthode de tontes
Différencier les tontes
Les espaces gazonnés apparaissent comme des lieux à forte valeur d’usage
récréatif, il est donc indispensable d’y appliquer une tonte régulière courte pour obtenir un
gazon uniforme et facile d’entretien même s’ils ne présentent pas une grande valeur
écologique.
Ainsi, il serait souhaitable d’envisager un entretien avec des tontes tous les 15 à 20 jours
(ou plus en fonction de la pousse) sur une hauteur de 8 cm maximum. Il est
indispensable de déclencher la tonte dès que le gazon atteint une hauteur limite de 15
cm afin d’éviter de rendre cette opération beaucoup plus difficile aussi bien pour
l’opérateur que pour le matériel : travail de mauvaise qualité, nécessité de tondre
parfois une seconde fois, herbes couchées, dépôt d’herbes agglomérées, usure
prématurée du matériel, bourrage de la tondeuse…
Sur certains espaces gazonnés, il est possible d’appliquer une gestion plus extensive en
remplaçant la tonte par une ou deux fauches annuelles (juillet et octobre ou uniquement
octobre dans le cas d’une seule fauche).
Les zones de « prairies » ainsi obtenues serviront de zones de refuge et de couloirs de
déplacement pour la faune et la flore. L’objectif est d’obtenir une continuité de zones de
prairies pour permettre la circulation optimale de la faune et de la flore.
La gestion en prairie de fauche pourra s’appliquer sur les espaces sans usages particuliers
ou plus difficiles à entretenir (ex : une bande de 50 cm à 1 m le long des barreaudages).
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Développer le mulching
La tonte en mulching est une technique qui consiste à couper le gazon en fines
particules sans avoir besoin de ramasser. En général, ce sont soit des tondeuses adaptées,
avec une lame et une forme de carter spéciale, soit un kit qui se rajoute à la lame pour
broyer plus finement. Cette technique permet entre autre de limiter les manipulations (plus
besoin de vider le panier), de gagner en rapidité, de réduire les déchets verts, de conserver
une certaine humidité et de fertiliser le gazon.
En revanche, malgré ses avantages, la tonte en mulching nécessite d’intervenir plus
fréquemment et uniquement en période sèche. Dans tous les cas, il est impératif de ne pas
couper plus d’un tiers de la hauteur du gazon. Ainsi les interventions de tontes devront
être systématiquement réalisées dès que le gazon atteint 12 cm de hauteur pour le couper
à 8 cm.
Ainsi, le choix de réaliser une tonte avec ramassage ou une tonte en mulching devra
dépendre de l’implication (surveillance du développement des pelouses) et de la souplesse
d’intervention de l’agent en charge de l’entretien. De plus, la réversibilité d’une tondeuse
avec un système mulching à un système avec ramassage étant très compliquée (démontage
du kit mulching), il est préférable de s’assurer que l’opérateur est en mesure de respecter les
délais d’intervention.
II.
Les friches herbacées
L’objectif sur cette friche est de retrouver un habitat de type prairie de fauche par des actions
de fauches régulières, pour cela il convient de respecter les 3 principes suivants :
- effectuer une fauche tardive exportatrice
- conserver une bande tondue ou fauchée le long des circulations
- conserver une zone refuge
La fauche
Elle devra être réalisée une fois par an avec exportation des foins dans l’idéal au
cours du mois d’octobre (au plus tôt fin août) à une hauteur de 10 cm.
La fauche devra être réalisée avec une faucheuse (par cisaillement) ou à défaut à la
débrousailleuse. Le girobroyage est à proscrire car les herbes broyées sont plus difficiles à
ramasser et ce type de méthode détruit la faune du sol.
La conservation d’une zone refuge de type herbacée est essentielle pour permettre aux
insectes d’hiverner. Cette zone refuge herbacée doit être complémentaire des zones refuges
arbustives étant donné qu’elles servent de zones d’hivernage à des espèces différentes.
Cette zone refuge devra représenter au moins 10% de la surface totale de la friche et
pourra être localisée à des endroits différents chaque année.
En limite des cheminements, il est nécessaire d’adopter une gestion plus intensive afin
d’éviter que les hautes herbes ne versent sur les allées et ne gênent la circulation. Ainsi, il
est recommandé de tondre ou de faucher trois fois par an le long des allées sur une
bande d’un mètre de large. Le choix de la tonte ou du fauchage dépend avant tout de
l’aspect esthétique recherché.
Par ailleurs, les chardons faisant l’objet d’un arrêté préfectoral de lutte obligatoire et de
craintes de la part du voisinage, il serait souhaitable de les laisser fleurir (aspect ornemental,
nectar…) puis de couper uniquement la fleur juste après la floraison afin d’éviter la montée
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en graine qui aurait pour conséquences d’étendre les stations de chardons. Cette technique,
si elle est réalisée en période pluvieuse permet parfois de faire pourrir les chardons par
accumulation d’eau dans la tige creuse.
Quel est l’intérêt d’exporter les résidus de fauche ?
Globalement un sol riche en éléments nutritifs favorise le développement de quelques
espèces végétales à croissance rapide dites « nitrophiles » (Ortie, Ray-grass, Chardon,
Rumex…) ayant tendance à coloniser la totalité de l’espace et provoquant ainsi la
banalisation paysagère et écologique du milieu.
La fauche et l’exportation des produits de coupe permettent de diminuer la quantité
d’éléments nutritifs présents dans le sol puisque les végétaux les consomment pour
croître mais ne les restituent pas en se dégradant sur place à l’automne.
Ce mode de gestion a donc deux principales conséquences :
→ il permet de limiter le développement végétal global, induisant à terme la diminution
des fréquences d’intervention
→ répondant au principe « appauvrir le sol pour enrichir la biodiversité », il favorise des
associations végétales diversifiées caractéristiques des prairies maigres (plantes à
fleurs) plus intéressantes du point de vue écologique et paysager que des friches
nitrophiles à orties ou qu’une prairie grasse et fertile.
La fauche tardive exportatrice, réalisée après la floraison, a pour objectif principal de
permettre aux plantes à fleur et à la faune inféodée aux milieux ouverts d’effectuer
l’intégralité de leur cycle biologique et donc d’assurer leur pérennité.
Gestion des espèces invasives
Si l’inventaire fait apparaître la présence d’espèces invasives, il sera nécessaire de dissocier
la gestion de ces espèces avec l’entretien courant de la strate herbacée afin d’éviter
d’étendre les stations.
Par exemple, sur les sites envahis par les Renouées, six à huit fauches avec exportation (ou
broyage) par an pendant la période végétative (avril à juillet) et répétées durant plusieurs
années permettent d’épuiser le système racinaire et de faire disparaître ces stations. Les
résidus de fauche doivent être séparés des autres résidus organiques (pas de compostage),
ils devront être intégrés aux déchets ménagers.
Sur la base de l’inventaire floristique, des recommandations spécifiques seront faites en
fonction des espèces invasives en présence.
III.
Les fourrés rudéraux
La conservation de quelques zones de fourrés en développement libre, en complément des
arbustes horticoles, est une bonne initiative. Les fourrés assurent une fonction de zone
refuge notamment pour l’avifaune, l’entomofaune et les petits mammifères. De plus, ils
assurent une transition paysagère douce entre milieux boisés et herbacés.
En revanche, ils nécessitent une gestion régulière pour être attractifs pour la faune et éviter
d’empiéter sur les circulations ou de dégrader le bâti (notamment les fondations avec leur
système racinaire).
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Diversifier les structures
En ce qui concerne les fourrés laissés en développement spontané, il conviendra de ne pas
les laisser trop se développer grâce à des rajeunissements réguliers (risque de dégradation
du bâti). Ainsi, pour rajeunir ou diversifier la structure d’un fourré, on pourra procéder au
recépage sélectif et ponctuel d’un ou plusieurs individus. Le recépage est une étape
primordiale afin d’obtenir une haie dense à sa base. Il peut permettre également de
sélectionner certaines tiges qui peuvent être conduites en haut jet (balivage). Ce recépage
visera en priorité les essences à forte croissance et repoussant facilement (rejetant des
souches) comme le sureau ou l’aubépine.
Ce type de gestion sur la strate arbustive buissonnante joue un rôle important pour
l’avifaune, car certains oiseaux vont rechercher pour nicher plutôt des buissons épars,
d’autres des fourrés denses, d’autres encore des jeunes arbres plus hauts. Les arbustes à
baies (aubépines, prunelliers, sureaux) ou les ronciers constituent aussi des réservoirs de
nourriture importants pour les frugivores. En outre, la présence simultanée d’individus jeunes
et plus âgés permet d’assurer la pérennité du fourré en anticipant son renouvellement.
Favoriser les lisières en bordure de fourré
Par ailleurs, le maintien d’une lisière en bordure de fourré ou de haie est un critère essentiel
pour l’obtention d’un refuge naturel. Cela doit se traduire dans la mesure du possible par le
maintien d’une bande herbacée entretenue par une fauche tardive exportatrice annuelle sur
1 mètre de large lorsque c’est possible.
La taille
L’entretien courant des fourrés (y compris haies et arbustes isolés) consiste en la taille
régulière des faces latérales et éventuellement supérieures à intervalle de temps
régulier, soit au moins une fois par an. La taille se fera en fonction de la nature du végétal,
de la saison, de l’aspect esthétique souhaité et pourra répondre à un objectif de fructification
(ex : pour les arbustes à baies (aubépine, troène…), privilégier la taille des faces latérales au
printemps afin de laisser l’arbuste fleurir et fructifier sur sa face supérieure. Une seconde
taille automnale de l’arbuste sur toutes ses faces permettra de contenir son développement).
Actions à mener sur les fourrés libres
-
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Effectuer des recépages sélectifs des plants à 10
cm du sol tous les 3 ans en automne
Années suivant le recépage : raccourcir de 1/3 à
2/3 les tiges florales
Supprimer les espèces envahissantes ou invasives
(supprimer la clématite)
Conserver dans la mesure du possible une bande
herbacée en lisière de fourré
IV.
Les formations arbustives horticoles : massifs, sujets isolés et haies
Généralement conçues dans un objectif esthétique, les formations arbustives horticoles
nécessitent des interventions de gestion plus fréquentes, c’est la raison pour laquelle il est
préférable de les différencier des fourrés rudéraux.
L’entretien consiste principalement en des tailles régulières et au maintien d’un taux
« raisonnable » d’adventices au sol.
Favoriser une couverture permanente du sol
Un sol nu favorise la poussée des adventices et entraîne progressivement un
appauvrissement du sol, se répercutant sur la santé des arbustes. Ainsi, le paillage
organique peut être utilisé afin d’atténuer ce phénomène.
Il empêche la pousse des plantes spontanées en créant une barrière physique au soleil
empêchant la lumière d'atteindre les mauvaises herbes. Celui-ci a également d'autres
fonctions, comme celle de limiter I'évapotranspiration et ainsi de diminuer les arrosages,
d'éviter le tassement du sol par la pluie, notamment pour les sols argileux, de servir de
refuge pour certains insectes auxiliaires, de maintenir des conditions favorables (humidité et
température plus constantes) pour que les microorganismes rendent assimilables les
matières organiques pour les plantes (minéralisation), d'enrichir le sol lors de sa
décomposition,...
Le paillage peut être acheté dans le commerce (paillettes de lin, de chanvre, écorces de
fèves de cacao…) mais il est préférable de valoriser, dans la mesure du possible, les
matériaux se trouvant sur place, tels que les déchets de taille ou d’élagage broyés. Les
copeaux de bois sont les plus durables (2 à 4 ans), pour être efficaces ils doivent être mis en
place sur une épaisseur de 8 à 10 cm.
Diversifier les essences et les structures
D’un point de vue esthétique et fonctionnel il est important de favoriser des structures
arbustives hétérogènes notamment pour la biodiversité. Ce type de structure améliore la
perception de l’espace et présente une diversité de micro-habitats, de gradients de
température et d’humidité favorables à une diversification de la faune.
Ainsi, il serait intéressant d’intégrer dans les massifs horticoles, quelques plantes vivaces
plus basses (Géranium, euphorbe, fougères…) ou des couvre-sol (lierre) dans les interstices
entre les arbustes. La qualité paysagère d’un massif peut influencer favorablement son
respect par les élèves.
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Diversifier les types d’entretien en fonction des formes arbustives
Les massifs
-
-
-
-
V.
Les haies taillées
Les arbustes isolés
Les massifs
Tailler pour maintenir la forme voulue 2 fois par an : une taille légère en fin de floraison
(sécateur) et une taille plus drastique en automne
Pailler régulièrement le sol sur une épaisseur de 10 cm
Combler, si besoin, les espaces vides avec des plantes vivaces basses ou couvre-sol
Les haies taillées
Tailler sur les 3 faces au carré 2 fois/an ou sur les 2 faces latérales au printemps puis sur
les 3 faces en fin d’été (Août/septembre)
Tailler toujours 10 cm au dessus de la taille de l’année précédente jusqu’à obtention de
la hauteur voulue, puis tailler les pousses de l’année.
Supprimer les espèces envahissantes ou invasives (supprimer la clématite)
Conserver dans la mesure du possible une bande herbacée en lisière de fourré
Les arbustes isolés
Tailler en conservant la forme voulue 1 à 2 fois/an ou recéper à 10 cm du sol les
arbustes trop volumineux puis les maintenir avec des tailles douces sur des formes plus
naturelles
Remplacer progressivement les espèces horticoles (ex : laurier) par des espèces locales
à petits fruits pour les oiseaux (aubépines, églantiers, prunelliers, troènes, …)
Les boisements
L’entretien des zones boisées se justifie par d’évidentes raisons de sécurité. Il s’agit
d’assurer l’épanouissement des sujets en évitant la casse sur les habitations, l’accrochage
des fils téléphoniques et les accidents humains. L’objectif principal consiste donc à
sauvegarder l’arbre au maximum tout en tenant compte de ces contraintes.
L’entretien des arbres est réalisé par les services de la DNPB et repose sur un diagnostic
sanitaire approfondi sur les sujets à risque. Néanmoins, il est possible d’améliorer la
fonctionnalité écologique des boisements tout en assurant la sécurité.
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Favoriser les lisières de sous bois (ou développement des sous-bois)
La gestion du sous-bois devra être la moins interventionniste possible. Ainsi il n’est pas
souhaitable de faucher régulièrement mais au contraire de laisser se développer
spontanément une strate arbustive intermédiaire de sous-bois.
Le lierre constitue également un élément du sous-bois à conserver, y compris sur le tronc
des arbres. Le lierre n’est pas néfaste pour l’arbre (tant qu’il est en bonne santé), au
contraire il protège le tronc des agressions extérieures et sert de refuge à bon nombre
d’animaux. En outre, le lierre constitue un abri et une ressource alimentaire importante pour
les abeilles et les oiseaux.
Favoriser les zones de refuge pour la biodiversité
Le maintien d’arbres morts sur pied et tombés au sol est un élément favorable à la
biodiversité. Il permet le développement de champignons et d’insectes saproxylophages
indispensables au fonctionnement de l’écosystème forestier. Le maintien des arbres morts
sur pied ne pourra se faire que sur les arbres se trouvant hors des zones de fréquentation.
Pour plus de sécurité ils pourront être étêtés (formation d’une chandelle). La chandelle
pourra être conservée sur 3 à 5 mètres de hauteur en fonction de sa localisation et des
dommages qu’il pourrait occasionner lors d’une chute.
Les cavités des arbres sur pied offrent des gîtes pour diverses espèces cavernicoles
(oiseaux et chauves souris), tandis que les souches et tas de branches peuvent accueillir la
petite faune terrestre (hérissons, batraciens…).
On pourra compléter cette démarche ou compenser l’absence de vieux arbres creux par
l’installation de nichoirs et refuges pour mammifères et insectes.
VI.
Les milieux humides (mare)
La mare est un milieu à forte dynamique. Cette dynamique est fortement corrélée à la
richesse des eaux et à l’exposition à la lumière. La richesse des eaux dépend des apports en
matière organique se transformant progressivement en vases qui s’accumulent au cours des
années (feuilles des arbres, bois morts, végétaux aquatiques). L’absence d’entretien conduit
donc à leur comblement et à la formation d’une friche herbacée, puis d’un boisement humide
qualifié de processus d’atterrissement.
L’objectif de gestion devra donc s’attacher à trouver le meilleur équilibre entre la zone d’eaux
libres, la zone occupée par la végétation aquatique et la quantité de vases à conserver.
La mare du collège se trouve dans une situation idéale. Au sein de la zone nature, elle est
connectée à des milieux complémentaires (friches, fourrés, boisements), pouvant servir de
zone de refuge à la faune aquatique. Les arbres à proximité procurent une ombre partielle
bénéfique au plan d’eau, évitant ainsi l’apparition de déséquilibres (réchauffement trop
important de l’eau néfaste à la faune aquatique et parfois développement important d’une
seule espèce comme la lentille d’eau).
En revanche, la présence d’arbres à l’aplomb de la mare apporte une quantité trop
importante de feuilles dans un espace d’eau aussi restreint. La décomposition de ces feuilles
entraîne la consommation de l’oxygène, déjà en faible concentration dans une eau
stagnante, il convient donc de la curer régulièrement.
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Curage
L’objectif du curage des vases et des feuilles est d’augmenter le volume d’eau de la mare
améliorant ainsi sa capacité d’accueil pour la faune et la flore aquatique et amphibie.
Cependant cette opération est souvent néfaste à la flore et à la faune de la mare. En effet, la
vase abrite un grand nombre d’espèces animales (mollusques, insectes, organismes
planctoniques) et une quantité de graines souvent importante.
Ainsi, afin de ne pas trop porter atteinte à la biodiversité de votre mare, il est indispensable
de curer les vases sur un tiers de la surface de la mare dès que la hauteur de vase
dépasse 10 cm (sonder avec un bâton arrondi à son extrémité et curer un tiers chaque
année pendant 3 ans). Les feuilles flottantes non décomposées en surface devront
également être extraites de l’intégralité de la surface de la mare.
Il est indispensable de conserver au moins une journée les vases et feuilles enlevées à
proximité immédiate de la mare afin de laisser le temps aux organismes aquatiques de
rejoindre la mare.
La période d’intervention la plus appropriée est comprise entre début septembre et fin
octobre étant donné que la plupart des espèces ont accompli leur cycle complet.
Le curage se fera avec des outils non métalliques et non abrasifs (privilégier les outils en
plastique à extrémités arrondies) pour éviter d‘abîmer la bâche imperméable installée en
fond de mare. La mise en place d’un filet à l’automne pour limiter l’apport de feuilles peut
également être envisagée.
Un curage régulier de la mare s’avère indispensable
Gestion de la végétation aquatique
La « végétalisation » d’une mare peut répondre à plusieurs objectifs qu’ils soient
ornementaux, pédagogiques ou épurateurs. De plus, la végétation aquatique joue un rôle
écologique important : le choix de plantes appartenant à la flore sauvage francilienne permet
la création de «niches écologiques» correspondant aux exigences d’une faune diversifiée et
participant à l’équilibre écologique de la mare, tout en participant à valoriser l’aspect
ornemental de la mare. En outre, les plantes aquatiques offrent des habitats variés et sont
supports de reproduction pour de nombreuses espèces (certains amphibiens et libellules).
Il est donc indispensable de conserver constamment une partie de plantes aquatiques
indigènes pour la biodiversité de la mare. Par ailleurs, certaines espèces ont également
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besoin de zones d’eaux libres, il conviendra donc de conserver une surface non végétalisée
représentant entre 1/2 et 2/3 de la surface totale de la mare.
Une ou deux interventions légères sont à envisager chaque année. La plus importante
consiste à couper toutes les parties mortes des plantes avant qu’elles ne s’accumulent dans
l’eau. Cela limite l’envasement de la mare, les risques d’asphyxie et la libération de
substances nutritives (eutrophisation) favorisant le développement des algues.
L’autre intervention est à mener au mois de septembre/octobre pour arracher les plantes
envahissantes, diviser certaines touffes, regarnir tel ou tel endroit ou encore échanger avec
d’autres collèges des plantes ayant pris trop d’importance dans leur site.
La plantation de nouvelles espèces devra toujours respecter les critères d’indigénats selon
les prescriptions figurant dans la fiche technique « création et entretien d’une mare
pédagogique dans un collège ». La plantation en panier semble être une bonne solution
afin de mieux contrôler leur développement.
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Gestion des milieux annexes
Bande de « prairies fleuries »
La constitution de plusieurs linéaires de « prairies fleuries » permet d’apporter un atout
paysager au collège. Par ailleurs, les fleurs offrent une ressource alimentaire (nectar, pollen)
intéressante pour les abeilles du rucher nouvellement installé (depuis décembre 2013).
Toutefois, ces mélanges fleuris horticoles ou exotiques peuvent être source de pollution
génétique (croisement avec la flore sauvage et perte de spécificité de celle-ci) et produisent
moins de nectar que les fleurs sauvages vu qu’elles ont bien souvent été sélectionnées pour
leurs qualités ornementales.
Il serait bénéfique, pour offrir un potentiel alimentaire plus important aux insectes, de
privilégier un mélange de plantes sauvages indigènes et communes en Seine-Saint-Denis.
Les fleurs locales sont tout aussi intéressantes d’un point de vu ornemental et plus
pérennes. Le mélange doit être composé principalement de vivaces et bisannuelles ainsi que
de quelques plantes annuelles (pour une floraison dès la première année). Par exemple, un
mélange type pourrait être le suivant :
Lotus corniculatus, Achillea millefolium, Daucus carota, Hypericum perforatum, Knautia
arvensis, Leucanthemum vulgare, Centaurea thuillieri, Malva moschata, Origanum vulgare,
Prunella vulgaris, Geranium pyreneicum, Silene latifolia alba, Papaver rhoeas, Cichorium
intybus
Ce type de mélange est disponible chez des semenciers spécialisés, les services de la
DNPB pourront répondre, le cas échéant, à cette demande.
Le potager
Le potager au même titre que la mare est un espace pédagogique central du collège. Afin de
maintenir les qualités agronomiques du sol et stimuler son activité biologique, il doit être
régulièrement amendé et protégé en hiver. En période hivernale, il est particulièrement
important de ne pas laisser le sol nu.
Ainsi, il est nécessaire de vider la plus grande partie des composteurs dès le mois de
septembre sur l’espace potager et d’y semer directement un engrais vert (phacélie,
moutarde…)
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CONCLUSION
Ce plan d’intervention a pour objectif de fournir quelques clés pour gérer les espaces verts
de manière plus écologique. Il fixe un cadre des actions à partager et à diffuser à tous les
intervenants (Agent ATTE, équipe mobile, professeurs, élèves, DNPB).
Il pourra être complété par un planning d’intervention prévisionnel qui pourra être co-élaboré
avec les équipes du collège.
Ce plan de gestion ne devrait pas générer significativement de coûts et des temps
d’intervention supplémentaires. En revanche, la mise en place de ces pratiques demandera
une attention particulière de tous et nécessitera certainement quelques adaptations en
fonction de la météorologie.
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