Entrer en tentation. Epître de Jacques chapitre 1, versets 12 à 25

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Dimanche 24 juin 2007
Eric DENIMAL, pasteur de l’Eglise évangélique libre de Nîmes.
Entrer en tentation.
Epître de Jacques chapitre 1, versets 12 à 25 ;
Première Epître de Paul aux Corinthiens chapitre 10 verset 13 ;
Première Epître de Jean chapitre 2, verset 16 ;
Evangile de Marc chapitre 7 versets 20 à 23 ;
Epître de Paul aux Romains chapitre 7 verset 7 et 21 à 2550.
Musique : Emilie Simon, film de Luc Jacquet : La marche de l'Empereur, plages 13.
Universal 981142-2.
Accueil/Introduction :
ED : Bonjour.
Depuis que le jour s’est levé ce matin, tout là-bas à l’Est, les offices religieux chrétiens ont
commencé.
Ils se poursuivent et se poursuivront tout au long de la journée jusqu’à ce que le soleil se
soit couché tout là-bas, à l’Ouest.
Pendant vingt-quatre heures, les communautés chrétiennes auront murmuré et prié le
« Notre Père », faisant ainsi monter vers Dieu, dans toutes les langues du monde – ou
presque – la même formule liturgique héritée de l’Evangile du Seigneur Jésus-Christ.
Notre Père qui es aux Cieux
Que ton nom soit sanctifié
Que ton règne vienne !
Je ne doute pas de la conviction et de la foi de tous ces priants et de tous ces prieurs
lorsqu’ils prononcent une pareille évocation !
Mais, en ce qui me concerne, je me demande ce qu’est ce règne qui vient et à qui je
demande de venir ?
Qu’importe, je prie !
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel !
Mais que sais-je de cette volonté divine, moi qui suis si rebelle aux commandements, aux
lois, aux ordres, qu’ils viennent des hommes ou qu’ils viennent de Dieu ?
Qu’importe, je prie !
Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien !
Voilà bien une requête, pour ne pas dire une commande !
Car, si je suis un bien mauvais croyant et si je suis parfois sceptique quant à Dieu lui-
même, je sais pourtant où réclamer, comme un dû, ce dont j’ai besoin pour vivre bien.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Comment puis-je espérer être pardonné si je prends comme mesure mon propre pardon à
l’égard de ceux qui me blessent ?
En effet, qui parvient sereinement et complètement à pardonner les trahisons, les coups bas,
les blessures, les insultes, les médisances, les ragots, les mensonges, les méchancetés plus
ou moins gratuites ? Qui ? En tout cas pas moi !
Mais je prie tout de même !
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Ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais délivre-nous du Mal !
Dernière requête pour ma santé spirituelle, mais aussi tentative subtile de faire endosser à Dieu mes faiblesses
et mes manquements puisque c’est Dieu lui-même qui doit me protéger de la tentation ; celle qui
m’éloignerait de lui.
Depuis ce matin et jusqu’à ce soir, suivant la course du soleil, des chrétiens comme moi disent et diront cette
prière, sans trop savoir toujours ce qu’ils récitent, sans trop se souvenir du sens profond des formules usées.
Cependant je sais aussi que tout un peuple prononcera chaque mot en le réinventant pour l’apporter, telle une
offrande, au Dieu trois fois saint qu’il aime et qu’il vénère.
Or, ce matin, ma prière bute brusquement sur cette dernière requête, comme un cheval s’arrête devant un
obstacle qui soudain lui fait peur : Ne nous laisse pas entrer dans la tentation, mais délivre-nous du Mal !
Ce n’est pas la formule qui m’effraie, c’est le sens que je donne au mot tentation !
Oui, c’est là que je veux m’arrêter ce matin, et je le fais avec vous, pour réfléchir un peu, prendre la mesure
de l’obstacle, puis – j’espère – le franchir !
Musique : Emilie Simon, film de Luc Jacquet : La marche de l'Empereur, plages 5. Universal 981142-2.
La tentation !
C’est sur ce thème que j’aimerai cheminer.
Je voudrais pouvoir mieux cerner cette question de la tentation, savoir d’où elle vient et, si possible, comment
ne pas y succomber.
N’est-ce pas le sens même de la prière ?
Dois-je simplement demander une intervention de Dieu en ce domaine, ou bien ai-je des choses à corriger
dans ma vie ?
Il y a quelque temps, j’ai relu un texte du Nouveau Testament qui en parlait. C’était dans la lettre de Jacques.
Cet auteur présente une définition de la tentation qui commence comme une béatitude et se termine comme
une mise en garde :
« Heureux l'homme qui endure la tentation ; car après avoir été mis à l'épreuve, il recevra la couronne de vie,
que le Seigneur a promise à ceux qui l'aiment.
Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal et
ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l'attire et le séduit.
Puis la convoitise, lorsqu'elle a conçu, enfante leché ; et le péché, parvenu à son terme, engendre la
mort.1 ».
Ce texte de Jacques, serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ, va me servir de base, de tremplin, de
rampe de lancement pour ma réflexion. Et j’y reviendrai souvent !
Mais avant de saisir l’épaisseur de cette citation, permettez-moi quelques détours.
Premier détour :
Dans un roman lu récemment, « Seras-tu là ? » de Guillaume Musso, le personnage principal est capable de
revenir dans son passé et même d’y intervenir.
Naturellement chaque intervention du héros dans son passé change aussitôt le présent dans lequel il vit.
Sa tentation est alors de retourner dans ce passé pour empêcher l’amorce de ces drames à venir.
Au détour d’une page, le héros s’interroge :
Est-il juste de toujours utiliser les pouvoirs que l’on a ?
Est-il bon de se laisser gagner par la tentation de changer son destin ?
Bonne question, mais c’est là une hypothèse d’école puisqu’il s’agit d’un roman né d’un imaginaire fertile.
Cela me fait penser à une autre piste : c’est mon deuxième détour. A une époque de son histoire, la France
avait des rois qui détenaient le pouvoir absolu. Au moment de leurs sacres, et lors du rituel d’investiture, le
Grand Chambellan clamait : « Sire, vous pouvez tout ; mais vous ne pouvez pas vouloir tout ce que vous
pouvez ! ».
« Vous ne pouvez pas vouloir tout ce que vous pouvez ! ».
En effet la tentation est grande de tout vouloir lorsqu’on a tout pouvoir.
Cette tentation peut même être présente, en moi, dans ma propre vie, alors que je ne suis pas roi ! Dès que sur
certaines choses, voire sur certaines personnes, je peux avoir une ascendance, je suis alors tenté d’en abuser.
Mais serais-je le seul ?
1 Jacques 1. 12-25
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Musique : Le Seigneur des Anneaux/Le retour du roi. "Hope and Memory" plage 2. Production Howard
Shore - 9362-48521-2.
Revenons à nos moutons et à Jacques, l’auteur de la lettre déjà citée.
Il écrit aux croyants dispersés et persécutés dans l’Empire Romain, et il leur dit qu’il faut résister aux
épreuves : l’épreuve construit la patience, et elle édifie la foi elle-même.
Puis il ajoute : « Ne dites pas que c’est Dieu qui vous met à l’épreuve, ne dites pas que c’est Dieu qui vous
tente ! Dieu ne tente personne ! ».
« Dieu ne tente personne ! ».
Voilà qui me surprend, dans un premier temps. J’étais tellement sûr du contraire !
Or, le propos est clair, net, et sans bavure.
Et si Dieu ne tente personne, il me faut corriger certaines idées trop vite adoptées, même si ces idées
pouvaient me déculpabiliser et me plaire assez.
En effet, être le sujet des pressions, des épreuves, des tensions et pouvoir insister sur l’état de victime, voilà
qui dédouane de toute culpabilité, voilà qui innocente à peu de frais !
Et cela me convient bien !
Mais il semble qu’il faille ici rectifier le regard et réviser l’impression.
D’autant plus que, dans ce contexte, me revient à l’esprit une parole de l’apôtre Paul ; parole que j’affectionne
particulièrement :
« Aucune épreuve ne vous est survenue qui n’ait été humaine ; or Dieu est digne de confiance : il ne
permettra pas que vous soyez mis à l’épreuve au-delà de vos forces. »2.
Cette affirmation de Paul est intéressante à bien des égards, et notamment en ceci : « Aucune tentation ne
vous est survenue qui n’ait été humaine » Autrement dit : il n’y a pas d’autres tentations qu’humaines ; toute
tentation à son origine en l’homme !
Ainsi, de définition en définition, j’en arrive à deux propositions fortes :
D’une part, Dieu ne tente personne ;
D’autre part, toute tentation trouve son origine en l’humain !
Si ces vérités se dessinent de mieux en mieux, elles ne m’aident pas encore tout à fait dans mon
questionnement. Il va donc me falloir aller plus loin !
Musique : Le Seigneur des Anneaux/Le retour du roi. "The Ride of the Rohirrim" plage 7. Production
Howard Shore - 9362-48521-2.
Partant de la prière proposée par Jésus : « Ne nous induis pas en tentation », et m’aidant de textes bibliques,
j’en suis arrivé à saisir ceci : la tentation prend et trouve sa source en l’homme !
Lorsque je suis tenté, j’observe que c’est du plus profond de moi-même que montent des tensions et des
désirs !
L’apôtre Jean, celui que le Seigneur aimait, dans une de ses lettres, détaille et enfonce le clou :
« Tout ce qui est dans le monde - la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et la confiance orgueilleuse
dans les biens - ne provient pas du Père. »3.
Face à cette redécouverte, je me sens un peu mal à l’aise parce que je ne veux endosser aucune responsabilité
personnelle quant aux tentations qui surviennent. Alors, je cherche un autre coupable puisque je ne peux plus
accuser Dieu.
Et je n’ai pas trop d’effort à faire pour désigner un nouveau suspect : le coupable tout trouvé n’est autre que le
diable, Satan.
Remarquez ! Cela ne m’étonne pas de lui !
« Celui qui rôde autour de moi », selon l’expression biblique, mérite bien d’être observé un instant. Alors,
observons !
Dans le langage populaire, Satan est devenu un nom propre, mais dans la pensée hébraïque, quiconque accuse
quelqu’un devient un Satan, un esprit mauvais et même un esprit accusateur.
Finalement, en accusant Satan, je deviens moi-même un satan !
2 1 Cor 10. 13
3 1 Jean 2. 16
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C’est dire que Satan est davantage un esprit en moi plus qu’il ne serait une entité maléfique extérieure et
étrangère. Et cela, je peux parfaitement le reconnaître puisque l’accusation est une chose qui monte toute
seule du cœur de l’homme : il n’est pas besoin d’un esprit extérieur pour m’inciter au mal.
Ce n’est pas que je tourne en rond, mais toutes les excuses que j’invoque pour me disculper de la tentation et
de ses effets, me filent entre les doigts comme du sable et je ne parviens pas à saisir et à retenir.
Les prétendus responsables et coupables de me placer en situation de tentation, disparaissent devant le texte
biblique.
En effet, si je résume le chemin jusqu’ici parcouru, j’en arrive à ceci :
La tentation est humaine ;
Ce n’est pas Dieu qui tente l’homme ;
Ni une force extérieure et étrangère à lui,
Ni même Satan
Mais bien plutôt une force intérieure que l’homme cultive lui-même.
Cette force néfaste qui serait donc en moi, je veux la débusquer tout de même, et l’identifier ! Sous quel
déguisement se cache t-elle ?
Je retrouve ici la lettre de Jacques, décidément pertinent sur ce sujet : « Chacun est tenté lorsqu’il est attiré
par… sa propre convoitise ».
Voilà une piste sérieuse : Toutes les tentations sont alimentées par la convoitise. Sur ce point Jacques est
clair : « La convoitise est la source de tous les péchés ».
A ce stade de la réflexion, il n’est pas inutile de souligner en rouge le terme convoitise ! Le rouge du danger !
Ici me revient une parole extrêmement importante de Jésus lui-même, parole relevée dans l’Evangile de
Marc : « Ce qui sort de l'homme, voilà ce qui le rend impur. Car c'est du dedans, c'est du cœur des hommes
que sortent les mauvaises pensées, prostitutions, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchanceté, ruse,
dérèglement, regard envieux, blasphème, orgueil, folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et
rendent l'homme impur. »4.
Voilà une sévère confirmation : les choses mauvaises, la convoitise, les tentations viennent de l’intérieur.
Je cherchais un coupable pour parler des tentations que je subis.
Je disais : c’est Dieu qui m’éprouve.
Mais la Bible dit que Dieu ne tente personne !
Alors je m’excusais en pensant : si ce n’est Dieu, c’est donc le diable !
Mais la Bible dit que tout vient du cœur de l’homme, et que le diable n’a même pas besoin d’intervenir, en
tant qu’entité extérieure à l’homme.
Me voilà donc au pied du mur !
Musique : Le Seigneur des Anneaux/Le retour du roi. "The Black Gate Opens" plage 15. Production Howard
Shore - 9362-48521-2.
Je me suis permis de citer un roman de Guillaume Musso, et me voilà citant C.S. Lewis, dans « Tactiques du
diable ». Cet auteur anglais disait en effet : les démons n’ont pas trop à entreprendre pour faire chuter les
hommes puisque les hommes se chargent eux-mêmes de succomber aux tentations par la convoitise de la
chair, des yeux et par l’orgueil de la vie.
Il me faut bien être honnête et reconnaître que les tentations qui me chatouillent sont liées, effectivement, à la
convoitise.
Me voilà obligé de donner raison à Jacques, à Jean, à Paul, à Jésus… A la Bible tout entière !
Je suis cerné. Et d’ailleurs, ce n’est peut-être pas pour rien que le Décalogue – les dix commandements - se
termine par cette recommandation : « Tu ne convoiteras rien ! ».
Ce dernier commandement, n’est pas le moindre !
Il est peut-être même le récapitulatif de tous les autres ; tu ne convoiteras rien, cela peut vouloir dire : tu ne
convoiteras pas la place de Dieu, par exemple ! Ni le bien d’autrui, ni la femme de ton prochain… Rien, ni
personne !
De fait, Dieu a tiré leçon de ce qui s’est passé au Jardin d’Eden. Souvenez-vous :
4 Marc 7. 20-23
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« La femme regarda l’arbre pour découvrir que les fruits étaient bons » : voilà la convoitise des yeux et de la
chair ;
« Et le fruit était précieux pour ouvrir l’intelligence, être Dieu à la place de Dieu » : voilà l’orgueil de la vie.
La convoitise, je le sais, est un désir fort ; une ambition d’infini ; une volonté de venir au-dessus des êtres et
des choses ; une démangeaison d’être Dieu à la place de Dieu.
Ce sont là des appétits qui s’autoalimentent.
Pour être toujours au-dessus, la convoitise conduit l’homme à se hisser, se hausser, et se tirer lui-même par les
cheveux.
C’est la projection hors de soi (pro-jet).
Ce que veut me montrer Jacques, celui que je cite depuis le début de cet entretien, c’est que la convoitise, au
sens fort du terme, c’est « se proclamer, se propulser au-dessus » dans un esprit de domination et de
puissance.
C’est la soif de pouvoir qui conduit l’homme à vouloir même supplanter Dieu, et prendre sa place.
Ce n’est rien d’autre que le pro-jet d’« être comme Dieu » déjà rencontré dans le livre de la Genèse.
C’est encore cette entreprise de Babel : une montée vers Dieu dans le but de le dépasser pour le maîtriser.
Il faut donc vraiment se méfier de cette convoitise, de cette tentation intime, et extrême, parce que « La
convoitise conçoit et engendre. Et elle engendre quoi ? Non la vie, mais la mort ! » Ce n’est pas moi qui le dit,
c’est Jacques !
L’homme tenté est celui qui, par convoitise, pro-jette sa propre histoire en éliminant celle de Dieu.
Il ne construit pas la vie, mais la mort. Sa propre mort !
Musique : Emilie Simon, film de Luc Jacquet : La marche de l'Empereur, plages 6. Universal 981142-2.
Depuis la tentation au Jardin d’Eden jusqu’aux propos de Jacques, en passant par les Dix Commandements, je
touche du doigt la source du problème : la convoitise.
C’est dans le cœur de l’homme qu’il y a source de convoitise et de tentation. Voilà un point désormais bien
établi. Et Jacques précise : « Chacun est attiré par ses propres convoitises… Chacun est tenté, quand il est
attiré et amorcé… ».
Les verbes qu’il emploie sont très spécifiques et rares dans les écrits du Nouveau Testament.
Ils évoquent, avec une certaine dureté la courtisane, l’entraîneuse, le chasseur ou le pêcheur.
Ils parlent de ruse et de piège, mais aussi de séduction, d’appât et de stratégie.
Il ne suffit donc pas qu’il y ait en moi convoitise, tentation d’avoir, de prendre, de saisir ; il ne suffit pas
d’avoir soif de posséder, soif de puissance…
Cela pourrait, à la limite, rester dans mon cœur et se borner à me torturer : ce qui déjà n’est pas facile à vivre
et à gérer !
Mais voilà que la convoitise est, selon l’expression de Jacques, amorcée, attirée, appâtée.
C'est-à-dire qu’il y a, en plus de la tentation, une force extérieure qui se met au service et au diapason d’une
force intérieure : je parle ici de la circonstance ou du contexte ; je pense à l’occasion ou à l’opportunité.
Permettez-moi d’illustrer cette idée par quelques exemples :
L’homme qui est assoiffé d’argent, tenté d’en posséder beaucoup, ne volerait peut-être pas s’il n’y avait pas
tout cet argent à portée de vue.
La circonstance qui entraînera le fait de « succomber à la tentation », ce sera une vieille dame qui sort de la
poste, un jeune homme en train de tirer quelques billets au distributeur, ou un convoyeur de fonds qui
trimballe des millions…
Ou bien l’homme assoiffé de gloire et de reconnaissance ne chercherait pas à sortir du lot s’il n’y avait le
miroir aux alouettes de certaines émissions de télévision qui exploitent l’illusion des réussites faciles et
auxquelles on est tenté de croire parce qu’on voit les paillettes et pas les oubliettes.
Ou encore celui qui est attiré par la drogue sait très bien qu’il y a des lieux à éviter pour échapper au cercle
infernal. Mais s’il se met en situation, s’il va en des endroits où il sait les dealers au rendez-vous, il se donne
lui-même les occasions de ne pouvoir résister aux tentations.
Voyez-vous, la tentation, et succomber à la tentation, c’est la conjonction entre la convoitise et la
circonstance ; la convoitise que l’on écoute et la circonstance qui se présente, ou que l’on cherche !
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