vendredi après les Cendres

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3ème Dimanche de Carême
23 mars 2014
Psaume 94 (95)
Voilà le psaume que savent par cœur, ou presque, tous ceux qui ont l’habitude de réciter les
« heures » du bréviaire. C’est celui qui ouvre la prière quotidienne : « Seigneur, ouvre mes lèvres, et
ma bouche publiera ta louange ». Encore une invitation à crier notre joie en pensant à Dieu. On a du
mal à le reprendre à la lettre. Ce n’est peut être qu’en arrivant auprès de Lui qu’on s’apercevra qu’il
était vraiment parole de Dieu et réponse de notre part en redisant ce que lui-même nous suggérait.
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
Acclamons notre rocher, notre salut.
Allusion à un épisode biblique : Lors de sa marche au désert, Moïse fit jaillir de l’eau d’un
rocher pour désaltérer le peuple assoiffé qui récriminait contre Dieu. Dieu est capable, quoiqu’il
arrive, de satisfaire nos besoins les plus évidents, matériels ou spirituels. Cependant nous voudrions
des preuves, mais ce sont des signes qui nous sont donnés, signes que nous avons du mal à discerner
et nous ne sommes plus sûrs de rien du tout.
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
Ne fermez pas votre cœur comme au désert
Comme aux jours de tentation et de défi.
C’est aux lieux-dits Massa et Mériba que les hébreux sommèrent Moïse de manifester la
présence de Dieu au milieu d’eux en faisant pour eux un prodige. Qui ne s’est dit un jour : « Ah, si
Dieu existait…. » Variant à l’infini les interventions qu’il devrait faire en notre faveur. C’est une
tentation de toujours. Alors le repos nous échappe, nous ne sommes jamais satisfaits.
La foi est d’un côté toute simple et facile, d’un autre côté aride et même peut sembler
fallacieuse. L’humilité conditionne l’adoration et l’action de grâce mais elle n’est guère à la mode.
Seigneur, réoriente notre cœur vers Toi, que nous retrouvions le chemin qui mène à la Vie.
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