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Anse-Bertrand
Anse Bertrand est une commune du Nord de la Grande Terre. Elle fait
5300 Hectares et 63,8 Km2. Terres autrefois laissées aux Amérindiens car
réputées moins fertiles 1 , elles furent néanmoins propices à la culture de la canne
à sucre et du coton qui prédominèrent dans cette partie de la Grande Terre
jusqu’à l’abolition de l’esclavage. En effet, à cette époque, l’usine2 d’une ville
voisine, Port Louis, assure aux colons un rendement plus important et les terres
cannières d’Anse Bertrand sont peu à peu rachetées par l’usine de Beauport.
Ce n’est qu’à la fin du 20ème siècle que cette usine va fermer, entraînant avec elle
une diversification de l’activité de la commune qui se tourna alors vers de
nouvelles cultures mais aussi vers la pêche et le tourisme.
Habitants Repères Géographiques Repères Historiques Le saviez‐vous ? A propos d’Anse Bertrand La commune comptait 4 676Ansois et Ansoises en 2008 Anse Bertrand se trouve au Nord de la Grande Terre. Ses coordonnées géographiques sont : 16° 28° 20° Nord, 61° 30° 26° Ouest. Autrefois, cette partie de l’île s’appelait « l’Anse de Saint Bertrand ». Jusqu’en 1737, la commune était attachée à celle de Port Louis, sa voisine. La commune possède plusieurs vestiges de son passer cannier et notamment une ancienne sucrerie, la Mauhaudière, dont on peut visiter le moulin, la cheminée de la sucrerie et une partie de la maison des maîtres Liens utiles http://www.anse‐bertrand.org http://www.ot‐ansebertrand.fr 1
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En vertu du traité de Basse Terre de 1660 L’usine de Beauport Fiche ressource enseignant Le Campêche Le Campêche est un petit arbre épineux, aux fleurs parfumées, appartenant à la famille des fabaceae. Egalement appelé « Bois de Campêche », il doit son nom au port mexicain de Campeche d’où l’on embarquait, au 17ème siècle, les bois de teinture pour l’exportation. C’est une espèce commune en Amérique du Sudetaux Antilles où elle aurait été introduite par les Amérindiens avant la colonisation. L’arbre peut mesurer jusqu’à 15 mètres de haut et son bois très lourd et très dur est de couleur sombre alors que sa sève est rouge foncée. Le nom scientifique de l’arbre est d’ailleurs Haematoxylumcampechianum , « Haematoxylum » signifiant « Bois de Sang ». Ses feuilles caduques de couleur vert‐clair sont luisantes. Ces folioles en forme de cœur se rabattent l'une vers l'autre la nuit. Ses fleurs jaunes très odorantes sont composées de 5 pétales. Très mellifères, elles permettent aux apiculteurs d’obtenir un miel très raffiné. La gousse de la fleur contient de 3 à 5 graines. Autrefois, on l’utilisait pour la teinture : l’hématoxyline, un composé du bois de cœur devenant rouge vif à l’oxydation, permettait de procéder à la coloration de divers objets. Découvertes à l’origine par les Aztèques, les propriétés colorantes du campêche ont très vite séduits les colons qui se sont disputés les zones où cet arbre poussait afin d’obtenir le monopole de la distribution de ce nouveau colorant qui révolutionnait les techniques de coloration. Au XVIIIe siècle, 95 % de la soie, du coton, de la laine et du cuir teints en noir étaient traités avec de l’extrait d’hématine. Deux siècles plus tard, en 1950, la consommation mondiale de bois de Campêche était encore d’environ 70 000 tonnes malgré la forte concurrence des colorants synthétiques. De nos jours, le gros des exportations se font des îles des Caraïbes (Jamaïque, Haïti, République dominicaine) Autrefois, la principale utilisation de l’hématoxyline était la teinture. On l’extrayait du bois, d'abord faiblement colorée mais devenant rouge vif par exposition à l'oxygène de l'air et aux bases alcalines présentes dans le bois. Le colorant formé, l'hématéine, était employé pour teindre la laine, la soie, le coton etc. Le campêche permet d'obtenir des teintes allant du bleu au rouge, soit beaucoup de violets et de mauves, ainsi que des gris et de superbes noirs. L’arbre servait aussi à la confection de meubles, de traverses de chemin de fer, de poteaux de soutènement ou de bateaux. Au début du 20ème siècle, on se servait de la décoction de bois de campêche comme encre sympathique : on pouvait alors écrire un message qui n’apparaîtrait qu’une fois que le support aurait été passé au fer à repasser. Autrefois, le bois du campêche était aussi utilisé pour fabriquer du charbon de bois, très réputé encore de nos jours. Le campêche possède aussi de nombreux usages médicinaux. Aux Petites Antilles, on le prescrit comme fébrifuge (en buvant des décoctions de feuilles plusieurs fois par jour) ou comme hémostatique et cicatrisant (en appliquant le jus des feuilles écrasées sur des plaies puis en badigeonnant l'eau de macération des feuilles). En Europe, la plante était autrefois officinale, comme anti‐diarrhéique Fiche Elève 1 Le Campêche Le Campêche est un petit arbre épineux, aux fleurs parfumées, appartenant à la famille des fabaceae. Egalement appelé « Bois de Campêche », il doit son nom au port mexicain de Campeche d’où l’on embarquait, au 17ème siècle, les bois de teinture pour l’exportation. C’est une espèce commune en Amérique du Sudet aux Antilles où elle aurait été introduite par les Amérindiens avant la colonisation. L’arbre peut mesurer jusqu’à 15 mètres de haut et son bois très lourd et très dur est de couleur sombre alors que sa sève est rouge foncée. Ses feuilles de couleur vert‐clair sont luisantes. Ses fleurs jaunes très odorantes sont composées de 5 pétales. La gousse de la fleur contient de 3 à 5 graines. 1) Vrai ou Faux ? ‐ Le Campêche a des épines. ‐ Un port du Mexique porte le même nom que cet arbre. ‐ Il a été introduit aux Antilles par les Américains. ‐ Le bois du campêche est très mou. ‐ Il a des feuilles vertes. 2) Effectue quelques recherches puis répond à ces questions : ‐ Où se trouve le Mexique ? ‐ Où se trouve le port de Campeche au Mexique? ‐ Quelle langue parle‐t‐on au Mexique ? 3) Au début du 20ème siècle, on se servait de la décoction de bois de campêche pour faire de l’encre sympathique : lorsqu’on écrivait sur une feuille avec cette « encre », on ne voyait rien mais lorsqu’on repassait cette feuille, le message apparaissait. On dirait que cette feuille a été mal repassée. Essaie de décrypter le message qui y est inscrit : Fiche Enseignant 1 Le Campêche Le Campêche est un petit arbre épineux, aux fleurs parfumées, appartenant à la famille des fabaceae. Egalement appelé « Bois de Campêche », il doit son nom au port mexicain de Campeche d’où l’on embarquait, au 17ème siècle, les bois de teinture pour l’exportation. C’est une espèce commune en Amérique du Sudet aux Antilles où elle aurait été introduite par les Amérindiens avant la colonisation. L’arbre peut mesurer jusqu’à 15 mètres de haut et son bois très lourd et très dur est de couleur sombre alors que sa sève est rouge foncée. Ses feuilles de couleur vert‐clair sont luisantes. Ses fleurs jaunes très odorantes sont composées de 5 pétales. La gousse de la fleur contient de 3 à 5 graines. 1) Vrai ou Faux ? ‐ Le Campêche a des épines. Vrai ‐ Un port du Mexique porte le même nom que cet arbre. Vrai ‐ Il a été introduit aux Antilles par les Américains. Faux ‐ Le bois du campêche est très mou. Faux ‐ Il a des feuilles vertes. Vrai 2) Effectue quelques recherches puis répond à ces questions : ‐ Où se trouve le Mexique ? Le Mexique est un pays d’Amérique du Nord qui se trouve entre les Etats Unis, le Guatemala et le Belize. ‐ Où se trouve le port de Campeche au Mexique? Le Port de Campeche se trouve dans l’Etat de Campeche ‐ Quelle langue parle‐t‐on au Mexique ? Au Mexique, on parle l’espagnol 3) Au début du 20ème siècle, on se servait de la décoction de bois de campêche pour faire de l’encre sympathique : lorsqu’on écrivait sur une feuille avec cette « encre », on ne voyait rien mais lorsqu’on repassait cette feuille, le message apparaissait. On dirait que cette feuille a été mal repassée. Essaie de décrypter le message qui y est inscrit : Campêche est aussi le nom d’un quartier d’Anse Bertrand Fiche Ressource Enseignant Porte d'enfer ou les trésors naturels cachés… L’intrigue jetée par ce nom : « Porte d’Enfer », laisse fuser toutes sortes de pensées. Une fois sur place on est emporté que par la stupéfaction que provoque la beauté des lieux. Pour la petite histoire, sur ce site il y avait une arche naturelle en surplomb ; en 1843, un séisme fit s’écrouler cette « porte », et depuis, l’eau s’avance profondément dans la terre découpée en faille étroite. A l’intérieur de l’anse, l’eau est calme et peu profonde ; en revanche, à l’embouchure c’est le phénomène inverse qui se produit : il y a de violents courants entraînants et des rouleaux importants. Sur la paroi est de la faille, un sentier mène à une grotte percée dans la falaise : le Trou de madame Coco. Cette fameuse grotte requiert son appellation d’une pluralité d’histoires relevant du fantastique. En effet selon la personne qui vous la compte elle peut varier. Néanmoins la plus commune de toutes reste celle contée par Armand Chérubin, écrivain de la commune. « Madame Coco » aurait été une commerçante pas très fortunée qui habitait le bourg, elle avait une amie, qui devint sa pire ennemie, Madame Grands Fonds qui elle était une riche commerçante. Madame Coco, pour tenter d’égaler son amie se livra à un curieux commerce avec le diable qui devait lui apporter la richesse en échange d’un sacrifice humain. Madame Coco devenue riche ne respecta pas sa part du contrat ; alors elle fut obligée de se rendre corps et âme au diable. Pour en revenir à cette fameuse grotte, des marins auraient vu madame Coco marcher sur l’eau en compagnie d’un cavalier avant de disparaître. Les passionnés de la flore y trouveront aussi leur compte avec une nature généreuse de découvertes. On peut y trouver entre autres le « Romarin bord de mer »(Strumpfiamaritima) et le « Ti lait »(Chamaesycebalbisii). La pente orientée vers le lagon et le plateau situé en arrière abrite une végétation florale plus riche tel le « Bois de houx »(Comocladiadadonea) ou encore le « Bois casse‐
cou »(Jacquiniaberterï) qui sont par ailleurs des espèces rares.[Cf atlas du patrimoine guadeloupéen]. Le romarin bord‐de‐mer Le romarin de bord de mer est une espèce rare, menacée de disparition à cause de l’action humaine car outre le fait que son habitat naturel est menacé, il est aussi apprécié pour ses propriétés médicinales ; en effet, en le faisant macérer avec du rhum pendant un certain temps, on obtient un liquide qui permet de guérir contre certaines intoxications alimentaires causées par les poissons. Il ne pousse exclusivement que dans la roche calcaire littorale. Ce petit arbrisseau qui peut mesurer entre 20 et 50 cm à de petites feuilles raides, roulées sur les bords. Il a des fleurs blanches ou roses pâles et ses fruits, semblables à des baies, sont de couleur blanche. Il n’y a pas qu’en Grande Terre que l’on peut trouver le romarin de bord de mer : en effet, on le rencontre aussi à Marie Galante et à la Désirade. Le Phaéthon Les falaises d’Anse Bertrand et de Petit Canal accueillent de 40 à 70 couples de Phaéthon à bec rouge Phaethonaethereus. Ils’agit à ce titre d’une des colonies les plusimportantes de Guadeloupe. On peut aussinoter la présence de 5 à 10 couples dePhaéthon à bec jaune Phaethonlepturus, de10 à 20 couples de Sternes bridées Sternaanaethetus et de 30 à 60 couples de Noddisbruns Anousstolidus. Le Puffin d’AudubonPuffinuslherminieri n’est pas un nicheurcertain mais les conditions et des indices sontréunis pour qu’il y soit effectivement présent. Les menaces sont nombreuses sur cette partie du littoral, et ce malgré le fait que les falaises soient relativement abruptes par endroit. La proximité d’activités d’élevage, de cultures et le défrichage accompagnant cette pratique favorise l’érosion des sols et la dégradation des falaises. La mise en place de parcs éoliens génère un dérangement lors de leur construction et de leur entretien ainsi que parle bruit induit. Une autre source de dérangement, plus insidieuse et difficile à quantifier est la fréquentation des falaises parles pêcheurs à pieds et les promeneurs. Ces loisirs relativement répandus sur cette zone menacent directement les colonies d’oiseaux de mer, notamment par la pénétration au cœur même des colonies nicheuses. Les mammifères introduits comme le rat et la mangouste y occasionnent certainement des dégâts sur les œufs, les poussins et même les adultes nicheurs. Sources http://www.birdlife.org http://www.anse‐bertrand.org http://www.ot‐ansebertrand.fr Fiche Elève 2 Le « Trou de Man Coco » Titim ? Bois sec ! Est‐ce que la Cour dort ? Non, la Cour ne dort pas ! Mesdames et Messieurs je vais vous raconter l’histoire de Man Coco.Yékrik ! Man Coco faisait du commerce. Elle vendait plein de bric à brac à tout un chacun mais pourtant, elle ne gagnait pas beaucoup d’argent. Elle avait une amie macocotte, Man Grands Fonds qui elle aussi était commerçante. Mais Man Grands Fonds gagnait beaucoup d’argent elle ! Et en vérité, Man Coco était jalouse de son amie. Alors, pour devenir aussi riche que sa rivale, Man Coco alla voir le diable pour qu’il l’aide à réaliser son rêve. Le diable accepta à condition que Man Coco lui fasse un sacrifice et savez‐vous ce qui arriva ? Man Coco accepta et elle devint, riche, riche, plus riche que Man Grands Fonds. Elle nageait dans l’argent tellement elle en avait messieurs et dames et elle faisait la grande dame devant toute la ville. Mais, avec tout son argent devant elle, elle ne voyait pas que le diable attendait toujours ce qu’elle lui devait. Un jour, las d’attendre, il demanda à Man Coco de faire ce qu’elle avait promis mais elle refusa et le diable se fâcha très fort. Mesdames et messieurs voilà ce qui arriva : il regarda Man Coco dans les yeux et en un instant, elle disparut ! Personne ne la revit plus jusqu’à ce qu’un jour, des gens qui se promenaient près d’une falaise, virent son fantôme. Depuis ce jour, très court où elle revient faire un petit tour, l’endroit s’appelle le Trou à Man Coco, pour toujours ! Question 1 Comment appelle‐t‐on ce type de texte ? Comment l’as‐tu reconnu ? Question 2 Pourquoi Man Coco était‐elle jalouse de Man Grands Fons ? Question 3 Pourquoi le diable a‐t‐il puni Man Coco ? Question 4 Connais‐tu le « Trou à Man Coco » ? Question 5 Avec ton professeur, et en faisant des recherches, trouve deux espèces de la flore et deux espèces de la faune que l’on peut trouver aux abords des falaises d’Anse Bertrand ? Fiche Elève 2 Le « Trou de Man Coco Titim ? Bois sec ! Est‐ce que la Cour dort ? Non, la Cour ne dort pas ! Mesdames et Messieurs je vais vous raconter l’histoire de Man Coco. Yékrik ! Man Coco faisait du commerce. Elle vendait plein de bric à brac à tout un chacun mais pourtant, elle ne gagnait pas beaucoup d’argent. Elle avait une amie ma cocotte, Man Grands Fonds qui elle aussi était commerçante. Mais Man Grands Fonds gagnait beaucoup d’argent elle ! Et en vérité, Man Coco était jalouse de son amie. Alors, pour devenir aussi riche que sa rivale, Man Coco alla voir le diable pour qu’il l’aide à réaliser son rêve. Le diable accepta à condition que Man Coco lui fasse un sacrifice et savez‐vous ce qui arriva ? Man Coco accepta et elle devint, riche, riche, plus riche que Man Grands Fonds. Elle nageait dans l’argent tellement elle en avait messieurs et dames et elle faisait la grande dame devant toute la ville. Mais, avec tout son argent devant elle, elle ne voyait pas que le diable attendait toujours ce qu’elle lui devait. Un jour, las d’attendre, il demanda à Man Coco de faire ce qu’elle avait promis mais elle refusa et le diable se fâcha très fort. Mesdames et messieurs voilà ce qui arriva : il regarda Man Coco dans les yeux et en un instant, elle disparut ! Personne ne la revit plus jusqu’à ce qu’un jour, des gens qui se promenaient près d’une falaise, virent son fantôme. Depuis ce jour, très court où elle revient faire un petit tour, l’endroit s’appelle le Trou à Man Coco, pour toujours ! Question 1 Comment appelle‐t‐on ce type de texte ? Comment l’as‐tu reconnu ? Ce texte est un conte créole. On le reconnaît grâce aux petites phrases du début (interpellation du public par le conteur) et par le ton du narrateur qui fait participer le lecteur en lui utilisant des questions. Question 2 Pourquoi Man Coco était‐elle jalouse de Man Grands Fons ?Man Coco était jalouse de son amie car celle‐ci était plus riche qu’elle Question 3 Pourquoi le diable a‐t‐il puni Man Coco ?Le diable a puni Man Coco car elle n’a pas respecté sa promesse Question 4 Connais‐tu le « Trou à Man Coco » ? Question 5 Avec ton professeur, et en faisant des recherches, trouve deux espèces de la flore et deux espèces de la faune que l’on peut trouver aux abords des falaises d’Anse Bertrand ? Aux abords des falaises d’Anse Bertrand, on peut trouver des romarins de bord de mer, des arbres « Bois Casse‐Cou » mais aussi des mangoustes et des oiseaux comme la Sterne ou le Phaéthon. 
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