Exercice 1 : sur 6pts
L’étape Xmontre la fusion de deux cellules et de leurs noyaux : cette étape est la fécondation (la
caryogamie) qui forme une cellule œuf diploïde, soit 2n = 34 chromosomes pour la cellule C
L’étape Ymontre une succession de deux divisions : cette étape est la méiose qui forme des spores
haploïdes, soit n=17 pour les cellules A et B.
0.5+0.5
0.5
0.5+0.5
0.5
Dans ce cycle, contrairement aux cycles vu en cours :
- la reproduction conforme par mitose concerne autant la phase haploïde que la phase
diploïde,
-il n’y a pas une phase «dominante » sur l’autre,
-ce sont les conditions du milieu qui déterminent une reproduction sexuée ou une
reproduction conforme.
0.5
0.5
Schéma chromosomique des deux divisions de la méiose : (2n=6 n=3)
Schéma chromosomique de la fécondation : n=3 + n=3 2n=6
Soin des schémas, légendes, titres
1
0.5
0.5
Exercice 2 : Sur 4
La notion de gène ancestral est validée par les ressemblances de séquence constatées entre les 3 protéines au
document b :
14 acides aminés sur les 26 étudiés, soit plus de 50% sont identiques pour les 3 chaînes A B et C
0.75
0.25
L’existence de deux duplications successives
est validée par l’existence de 3 gènes au document a: ces gènes sont situés à des locus différents des
chromosomes 11 (pour A et C) et 12 (pour LDH-B)
0.5
0.5
Les mutations successives peuvent être mises en évidence par les différences entre les séquences peptidiques
puisque la séquence en acide aminée est déterminée par la séquence en nucléotide de l’ADN 0.75
0.25
On constate seulement 7 différences entre LDH-A et LDH-C, 9 différences entre LDH-A et LDH-B et 12
différences entre LDH-B et LDH-C,
donc LDH-A et C sont les plus «proches » génétiquement, ce qui valide la chronologie des duplications
successives (gène ancestral commun àLDH-A et C plus récent que celui partagé avec LDH-B, sachant que
plus la séparation est ancienne et plus les gènes divergent par mutation et donc moins les protéines se
ressemblent.)
0.75
0.25
Exercice 3: sur 6 pts
Le document 1 permet d’expliquer les symptômes de la mucoviscidose par l’altération d’une
protéine (CFTR) dont la structure est modifiée, ce qui la rend non fonctionnelle.
0.5
Le document 2permet d’identifier la mutation responsable de l’allèle anormal :
il s’agit d’une délétion de 3 nucléotides
la séquence peptidique obtenue est anormale car il manque l’acide aminé 508 (PHE):
...LYS-GLU-ASN-ISO-ISO-GLY-VAL-SER-TYR...
la disparition d’un acide aminé (au niveau du site actif) suffit ici à rendre la protéine inefficace.
0.25
0.5+0.25
0.5
La maladie est récessive donc les malades sont homozygotes récessifs, (les homozygotes dominants
et les hétérozygotes sont sains).
0.5
Dans le document 3, on constate que l’allèle muté confère une protection (une résistance) vis-à-vis
de la bactérie Salmonella typhi.
à l’état homozygote ou hétérozygote (lots 2 et 3)
0.5
0.5
Raisonnement :
La mort précoce des malades (empêchant leur reproduction) est une contrainte sélective négative
qui aurait du limiter la fréquence de cet allèle défavorable dans la population.
Or sa fréquence est de l’ordre de 5% : le maintien de cet allèle muté s’explique grâce à une autre
composante de l’environnement, une maladie bactérienne, la typhoïde, qui exerce sur l’allèle muté
une pression sélective positive : elle avantage l’allèle muté.
Il y a ici un mécanisme de sélection naturelle c'est-à-dire un avantage sélectif pour les
hétérozygotes, non atteints par la mucoviscidose et peu touchés par la typhoïde.
Conclusion : puisque l’allèle muté est à la fois défavorable (à l’état homozygote) et favorable (à
l’état hétérozygote), il se crée un équilibre qui maintient la fréquence de cet allèle à environ 1/20.
0.5
0.5
0.5
0.5
0.5