Elle peut également causer de l’arthrite, diverses maladies graves du foie, des lésions de la
peau ou des lésions buccales, une inflammation oculaire, des calculs biliaires ou rénaux.
La maladie s’installe habituellement entre 20 et 30 ans ou entre 65 et 75 ans. Les hommes
autant que les femmes peuvent en être atteints et la maladie touche habituellement davantage
les fumeurs. Les symptômes courants sont des douleurs abdominales et une diarrhée
chronique. Les saignements rectaux, la perte de poids et la fièvre sont d’autres symptômes
possibles.
Diagnostic et traitement
Pour effectuer le diagnostic de la maladie de Crohn, on a recours fréquemment à un transit
baryté de l’intestin grêle ou à une colonoscopie du gros intestin. Il existe de nouvelles
techniques de diagnostic, notamment la tomodensitométrie (TDM) de l’abdomen ou
l’endoscopie par capsule vidéo (une micro caméra est avalée par le patient, qui transmet des
images vidéo de l’intestin grêle). On détermine la gravité de la maladie par la nature, la durée
et l’intensité des symptômes, les périodes de rémission et le nombre de récurrences.
Comme il n’existe toujours pas de cure pour la maladie de Crohn, on traite celle-ci en gérant
les symptômes selon leur nature et aussi en fonction de la gravité de la maladie. On utilise
toute une gamme de médicaments anti-inflammatoires comme traitement de première ligne :
Composés d’acide 5-aminosalicylique (5ASA) – sulfasalazine (Azulfidine) et
mesalamine (Pentasa, Asacol, Dipentum, Colazal).
Corticostéroïdes – Prednisone, Prednisolone, hydrocortisone, budesonide (Entocort
EC)
Antibiotiques – Flagyl et Cipro
On administre des médicaments puissants qui modulent le système immunitaire (p. ex.
Imuran, Methotrexate et Infliximab) pour les cas graves qui ne répondent pas aux traitements
conventionnels. Une autre possibilité est la chirurgie afin d’enlever le tissu atteint. Bien que
cela puisse apaiser les symptômes et donner lieu à une rémission, la maladie a tendance à se
manifester de nouveau.
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