La tenue au bloc opératoire Les règles comportementales Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Contexte Gestion des risques risque infectieux Démarche qualité, maîtrise des coûts Responsabilité des acteurs : code de la santé publique : articles 4311-1 et suivants pour les infirmiers Respect du patient Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Multiplicité des acteurs = apport de germes +++, augmentation du risque infectieux à gérer Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Risque infectieux Importance des squames, frottement des vêtements sur la peau : 7 M squames diamètre de 14µ par minute, 4 MO par squame en moyenne Augmentation si stress, hyper activité…(au bloc !! ) de 100 à 10 000 P.N.C. S’échappent par les ouvertures Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Objectifs des tenues Éviter la dissémination des squames Protéger les personnes : patients : effraction cutanée, squames cutanées porteuses de MO isoler la plaie de tout risque de contamination obtenir un niveau d’asepsie le plus élevé possible personnels : protection contre les MO des patients, AES Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 HOPITAL PARISIEN 2è moitié du 19è siècle Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Composition de la tenue Coiffe Masque Tunique Pantalon Sabots spécifiques Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Tenue de circulation Préalables : pas de bijoux sont vecteurs de germes et à l’origine de frottements hygiène corporelle stricte (douche) ongles courts, pas de vernis, pas de faux ongles avant bras nus Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Critères de la tenue coiffe : doit envelopper tous les cheveux masque: correctement appliqué sabots : spécifiques et lavables taille tenue adaptée : trop petite = frottements, trop grande = déplacement d’air changer selon besoin si contaminée ou tâchée Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Règles à respecter Tunique dans le pantalon : évite la dissémination de particules, l’effet cheminée et les fautes d’asepsie par contact Bas du pantalon et manches resserrés : évite le largage de squames Pas de poches extérieures Aucun vêtement civil ne doit dépasser Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 0ù et quand revêtir la tenue de circulation, ses caractéristiques Avant l’entrée au bloc opératoire, zone réservée, vestiaires double zone Stockage propre et gestion quotidienne, au mieux protection unitaire Couleur différenciée, changer de tenue si contaminée ou souillée Traitement des mains avant et après Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Critères de choix des tenues et textiles Confort Barrières aux micro organismes Perméables aux gaz (transpiration) Imperméables aux liquides Faible émission de particules Résistance mécanique dans le temps (durée des interventions ) Absence de charge électrostatique Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Textiles utilisés Avantages Inconvénients Confortable Perméable Générateur particules +++ Usure Polyester Peu de particules, imperméable Imperméabilité aux gaz (compromis à trouver : polyester/coton) Micro fibres Effet barrière, imperméables aux liquides, perméables aux gaz Nécessité d’un traitement spécifique Re stérilisation limitée Non tissé Effet barrière, imperméable aux liquides, perméable aux gaz Neuf pour chaque patient ? Assurance qualité Coût mais étude globale, qualité selon les fabricants Coton Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Coiffe : règles à respecter Revêtue au vestiaire, elle doit englober tous les cheveux recouvrir le plus de surface cutanée possible cagoule ne pas disséminer de particules être à usage unique, non tissé, à texture serrée (jersey proscrit) Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Objectifs du port du masque double protection Barrière aérienne, cutanée et muqueuse contre les MO du personnel et du patient : contamination directe (Mycobacterium tuberculosis) ou indirecte (mobilier, manuportée) Protection contre les projections de liquides, les aérosols : AES, projections au visage (+lunettes) Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Appliquer le masque avant l’entrée dans la salle d’opération Fixer les bandelettes séparément (éviter l’effet cheminée) Serrer suffisamment afin d’englober le visage et d’assurer la filtration de l’air expiré (éviter fuites d’air non filtré) Ne pas descendre et remonter le masque mais en changer toutes les 2 à 3 heures, plus souvent si humide, Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Port du masque au bloc : où et quand ? Discussion : couloirs de circulation, salle de surveillance postinterventionnelle, bureaux, salle de détente,…??? Non mais… Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Impérativement avant l’entrée en salle d’opération Avant la désinfection chirurgicale des mains Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Dans les secteurs de rangement de matériel stérile Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Port du masque au bloc : où et quand ? Avoir mis son masque correctement avant l’entrée en salle + lavage ou traitement des mains par friction Changer de masque plutôt que de le descendre et le remonter (contamination des mains) Manipuler le masque par les attaches lors du retrait Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Les chaussures Lavables en machine À usage réservé au bloc opératoire Antidérapantes, antistatiques, silencieuses Assurant un bon maintien et une protection efficace du pied À mettre après avoir revêtu la tenue Couvre chaussures : protection supplémentaire cas particuliers Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Hygiène des tabliers de plomb … Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Habillage chirurgical Objectifs : Notion d’asepsie progressive, réduction du risque infectieux Isolement protecteur Exigences : Protecteur de stérilité, extraction aisée sans fautes d’asepsie Les blouses chirurgicales des dispositifs médicaux Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Tablier de protection pendant le lavage chirurgical des mains Attention aux fautes d’asepsie Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Critères de choix Casaques Textiles et coutures imperméables aux squames(MO), ne pas générer de particules Imperméables à la sueur, (perte de la qualité barrière si mouillée ) mais perméable à la perspiration Résistantes dans la durée : choix en fonction de l’intervention et de sa durée, responsabilité de l’utilisateur (renforcée ) Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Critères de choix Non tissé améliore considérablement la qualité de la protection Choix de mise en place du linge à UU dans le cadre d’une politique globale Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Normes Normes européennes en cours…avec la participation d’industriels et de professionnels Définir les critères de qualité d’un textile : - Résistance à la pénétration bactérienne, mesure de pressions, - Imperméabilité (eau, sang, …), porosité, effet barrière,… - Durée d’efficacité Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Procédure Donner l’extrémité de la ceinture au panseur Bien fermer la ceinture Présenter la casaque aux autres membres de l’équipe Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 •Double gantage •Ne plus descendre les mains Comportement tenue chirurgicale •Pas de gestes intempestifs •Respecter la partie aseptique = plastron et avant bras •Mettre les gants à l’équipe Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Préparation stricte des tables •Contrôle intégrité des conditionnements •Déconditionner au plus près du temps opératoire •Respecter les zones selon l’asepsie progressive •Hiérarchiser les gestes selon leur niveau de risque •Compte textiles, petits instruments, … Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 •Servir les liquides à distance, sans projections •Organiser l’instrumentation par temps opératoires Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Gestion rigoureuse du comportement en cours d’intervention •Considérer « stérile » uniquement le dessus de la table •Respecter des circuits non croisés •Se croiser dos à dos •Limiter les conversations, le nombre de personnes, … Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Respect Chacun, quelque soit son rôle, sa fonction est responsable de l’observance des mêmes règles et protocoles Importance d’une « culture commune », exigence de qualité Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Conclusion Rôle de chacun mais responsabilité de l’Ibode dans la gestion de l’environnement opératoire Comportement adapté à l’environnement Respect des règles, évaluation des pratiques professionnelles (audits) Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Remerciements À Madame Brigitte Ludwig, cadre de bloc opératoire aux Hôpitaux Civils de Colmar pour son aide précieuse à la réalisation de ce diaporama Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006 Un peu de détente … Marie Froesch – Ecole d’IBODE Novembre 2006