Hygiène des mains Au plus près du soin: Friction désinfection: Hydro Alcoolique R12 Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Hygiène des mains et port des gants • R12- Il est fortement recommandé de réaliser, avant l’insertion du cathéter, un traitement hygiénique des mains soit par lavage hygiénique des mains avec un savon antiseptique (ou lavage antiseptique) soit par friction désinfectante à l'aide d'un gel ou d’une solution hydro-alcoolique (A1). Recommandation avec un niveau de preuve élevé (A1) c’est à dire qu’il existe des références bibliographiques qui ont montré l’importance de l’hygiène des mains dans la prévention de la contamination dite « manu portée ». Les « recommandations pour l’hygiène des mains » SFHH 2002, développent les différentes techniques d’hygiènes des mains . Pour la pose du CVP, le traitement hygiénique des mains est atteint grâce à: -Un lavage des mains à l’eau de réseau avec un savon antiseptique (attention ,ce lavage n’est efficace qu’à condition de respecter le temps de savonnage requis) -Ou à une friction des mains avec une solution hydro alcoolique. 31 Hygiène des mains R12 6 étapes bien orchestrées : Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Hygiène des mains et port des gants Petit rappel sur l’usage des PHA (produits hydro-alcooliques): -S’utilise sur des mains visuellement propres -S’utilise pour toutes les opportunités du lavage simple des mains (sauf si les mains nécessitent un traitement mécanique à l’eau et au savon: par exemple, si elles sont visuellement sales, ou pour les précautions contre clostridum difficile) -Respecter la dose pour une friction des 2 mains (se reporter à la notice du produit employé) -Prendre le temps de la friction … -Ne pas mettre des gants poudrés 32 Hygiène des mains Vidéo « Préparatifs du soin » (Durée : 0’43) Cliquez ici pour lancer la video Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie 33 Le cathéter Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Marquage CE obligatoire sur les emballages individuels des dispositifs Plusieurs types de dispositifs existent en fonction des besoins R3- (A – Réglementaire) Il est fortement recommandé d’utiliser des matériels sécurisés (cathéters veineux périphériques ou dispositifs épicrâniens), dans le cadre de la protection des professionnels vis à vis du risque infectieux et de former les professionnels à l’utilisation de ces matériels. La circulaire DGS du 20 avril 1998( prévention de la transmission du risque infectieux dans le sang et les liquides biologiques) précise que les dispositifs médicaux dits de sécurité permettent de réduire le risque d’AES. Nous reviendrons plus en détails sur la sécurité patients et soignants dans les diapositives suivantes. 34 Emballage du cathéter Gauge, Longueur, Débit/mn Date de péremption et N° de lot Usage unique Stérilisé à l’oxyde d’éthyléne ! Se reporter à la notice Marquage CE et N° d’organisme accréditeur Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Marquage obligatoire sur les emballages individuels des dispositifs 35 Présentation d’un cathéter Embase Biseau Mandrin Fenêtre de visualisation de reflux sanguin Canule Chambre de reflux Plage d’insertion Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie La fenêtre de visualisation du reflux permet, lors de la ponction de petites veines et/ou veines à faible pression sanguine, de signaler au soignant le reflux sanguin dès insertion de la canule. Cela permet de réduire les risques de transfixion de la veine. 36 Quel cathéter? Prendre en compte : La sécurité des soignants Prévention du risque A.E.S La sécurité des patients Prévention du risque infectieux Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie La circulaire DGS du 20 avril 1998( prévention de la transmission du risque infectieux dans le sang et les liquides biologiques) précise que les dispositifs médicaux dits de sécurité permettent de réduire le risque d’AES. Le GERES (Groupe d’Etude sur le Risque d’Exposition des Soignants) recommande l’utilisation : -De cathéters courts protégés, de micro perfuseurs de sécurité et de systèmes de connexions sans aiguille -De cathéters courts protégés pour des perfusions sous cutanées (canule en plastique ) 37 Cathéters sécurisés Cathéter droit Système d’accès IV périphérique sécurisé et clos Cathéter de type microperfuseur Définitions/Epidémiologie Cathéter à site Choix du site/ Complications Technique du Soin R3 Pédiatrie/Gériatrie Matériel • R3- (A – Réglementaire) Il est fortement recommandé d’utiliser des matériels sécurisés (cathéters veineux périphériques ou dispositifs épicrâniens), dans le cadre de la protection des professionnels vis à vis du risque infectieux et de former les professionnels à l’utilisation de ces matériels. La circulaire DGS du 20 avril 1998( prévention de la transmission du risque infectieux dans le sang et les liquides biologiques) précise que les dispositifs médicaux dits de sécurité permettent de réduire le risque d’AES. Le GERES recommande l’utilisation : -De cathéters courts protéges, de micro perfuseurs de sécurité et de système de connexion sans aiguille -De cathéters courts protégés pour des perfusions sous cutanées (canule en plastique ) 38 Port de gants Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Mettre les gants non stériles juste avant la ponction Mettre les gants stériles si palpation après antisepsie cutanée (B3) Précaution standard R13 (A REGLEMENTAIRE) Circulaire DGS/DH N°98/249 du 20/04/1998 relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé Le gant retient une partie de l’inoculum R14- Il est recommandé de porter des gants stériles si le site d’insertion doit faire l’objet d’une palpation après l’antisepsie cutanée (B3). 39 Port de gants érile t S No n R13 S té rile R14 Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Mettre les gants non stériles juste avant la ponction Mettre les gants stériles si palpation après antisepsie cutanée (B3) Précaution standard R13 (A) Circulaire DGS/DH N°98/249 du 20/04/1998 relative à la prévention de la transmission d’agents infectieux véhiculés par le sang ou les liquides biologiques lors des soins dans les établissements de santé Le gant retient une partie de l’inoculum R14- Il est recommandé de porter des gants stériles si le site d’insertion doit faire l’objet d’une palpation après l’antisepsie cutanée (B3). 40 Portrait Robot • Vous êtes infirmière • Vous avez une trentaine d’années • Vous êtes diplômée depuis 1 à 5 ans • Vous exercez dans le même service depuis 1 à 5 ans • Vous avez pris votre poste il y a 3-4 heures • Vous réalisez un geste au lit du malade Attention! Vous avez une grande probabilité de faire partie des 41.200 accidentées par AES si vous ne lisez pas les 3 recommandations suivantes …. Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie 41 3 recommandations clés Porter des gants adaptés Utiliser du matériel de sécurité Éliminer le mandrin dans un collecteur visible et à portée de main Si toutefois, vous êtes victime d’un AES…. Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie 42 En cas d’A.E.S 1/ Nettoyer aussitôt à l’eau et au savon 2/ Rincer abondamment 3/ Désinfecter au Dakin ou à l’eau de Javel diluée au 1/5ème pendant 5 minutes au minimum 4/ Contacter le médecin référent dans les 4H qui suivent L’A.E.S. Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie 43 Quels cathéters? Système d’accès IV périphérique sécurisé et clos R1 Cathéters droits En polyuréthane,ou en polymères fluorés Épicrâniennes en acier Sauf s’il existe un risque de nécrose en cas d’extravasation du produit perfusé Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications R2 Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Matériau • R1- Il est recommandé, pour prévenir le risque infectieux, d’utiliser soit des cathéters en polyuréthane ou en polymères fluorés, soit des dispositifs épicrâniens en acier inoxydable (B1). •R2- Il est recommandé de ne pas utiliser de dispositifs épicrâniens en acier inoxydable en cas d’administration de produit pouvant induire une nécrose cutanée, en raison du risque d’extravasation (D3). Les épicrâniennes en acier sont moins irritantes pour les veines (« 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des IN » CTIN 1999) mais elles exposent à un risque de blessure et un risque de transfixion de la veine et donc d’extravasation de la perfusion plus important . Le polyuréthane est plus connu sous le nom de Vialon , les polymères sous le nom de Téflon , leur différence réside dans leur souplesse (Vialon plus souple que le Téflon ). Une étude a montré que le Vialon est plus efficace dans la prévention des phlébites sur CVP, mais il n’y a pas de différence entre ces deux matériaux en ce qui concerne les infections sur CVP. Le choix du cathéter se portera donc sur plusieurs critères : -La durée de la pose (cf diapo suivante) -Le capital veineux du patient -Le produit perfusé 44 Comment choisir le CVP? 1/ Par rapport à la grosseur de la veine Bon rapport Veine/cathéter Mauvais rapport veine/cathéter ☺ Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Ce n’est pas parce une IDE met de gros cathéters dans de petites veines, qu’elle sait « bien piquer »!!!!! Il faut qu’il y ai un rapport Veine /Cathéter qui permette au flux sanguin de passer . Ceci pour ne pas faire obstacle au flux sanguin et éviter de favoriser l’agrégation plaquettaire qui serait cause de complications De plus un trop gros cathéter ne sera pas tolérer par la veine qui risque de « claquer » et il faudra re perfuser le patient…. L’indication des cathéters à grosse gauge est le déchoquage de patients pour passer des solutés de remplissage. 45 Comment choisir le CVP? Couleur Applications courantes Gauge Longueur mm Pour une solution cristalloïde Débit ml/mn 14G 45 330 Orange En urgence pour réaliser des transfusions sanguines ou des perfusions de liquide visqueux ou du remplissage rapide. Gris En urgence pour réaliser des transfusions sanguines ou des perfusions de liquide visqueux ou du remplissage. 16G 45 215 Vert Transfusions sanguines, alimentation parentérale, volumes importants (> 3 l par jour). 18G 30 45 105 97 Rose Perfusions courantes 20G 30 48 62 55 Bleu Perfusions pour enfants et adultes avec un faible capital veineux. 22G 25 36 Jaune Veines de faibles calibres (pédiatrie, néonatalogie, gériatrie) 19 24 Définitions/Epidémiologie 24G Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie 46 Comment choisir le CVP? 2/ Par rapport à la durée de la pose 12h 12 h - 96h Microperfuseur à ailettes 1an CVC PICC Chambre implantable CVP avec ou sans site d’injection Définitions/Epidémiologie 1 semaine à 1an avec ou sans ailettes Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie PICC : Cathéters épicutanéocaves (Cathéter central à insertion périphérique) type « nouilles » pédiatriques 47 Quel matériel ? Simplicité de montage = Limitation du risque infectieux Robinet 3 voies R39 Robinet avec site d’injection R28 Système clos Robinet avec prolongateur Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin R29 Pédiatrie/Gériatrie Configuration du dispositif de perfusion • R28- Il est recommandé d’utiliser une configuration du dispositif de perfusion la plus simple pour l’utilisation prévue du cathéter (nombre minimal de raccords et de voies d'accès) (B3). R39- Il est possible d’utiliser des connecteurs de sécurité sous réserve de les désinfecter avant tout accès au système (C 2). R29- Il est recommandé de privilégier une configuration du dispositif de perfusion permettant de limiter la manipulation de l’embase du cathéter, notamment par l’utilisation d’un prolongateur (B3). Choisir un dispositif le plus simple possible et qui évite de manipuler l’embase du cathéter. Le choix se portera le plus possible sur un dispositif qui permet le « système clos », avec des connecteurs de sécurité . Ce principe permettra d’éviter la contamination par manipulation de bouchons et de robinets lors d’injections « flash ». 48 Quel matériel ? 1 voie injection 1 voie perfusion Pour limiter les manipulations à l’embase du CVP, il est possible d’utiliser des systèmes intégrés (pré(pré-montés) R29 Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie R29- Il est recommandé de privilégier une configuration du dispositif de perfusion permettant de limiter la manipulation de l’embase du cathéter, notamment par l’utilisation d’un prolongateur (B3). R39- Il est possible d’utiliser des connecteurs de sécurité sous réserve de les désinfecter avant tout accès au système (C 2). 49 Antisepsie cutanée Dépilation? Détersion ! R15 Rinçage ! R16 Séchage ! R17 Antisepsie ! Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie • R15-Il est recommandé de ne pas dépiler la zone d’insertion (D3);si la dépilation est indispensable,il est recommandé de privilégier la tonte(B3). • R16- Il est recommandé de réaliser une détersion (nettoyage avec un savon antiseptique, suivi d’un rinçage et d’un séchage) avant l’application de l’antiseptique (B2). Il est recommandé, en l’absence de savon antiseptique de la même famille que l’antiseptique, d’utiliser un savon doux liquide pour la phase de détersion (B3). • R17- Il est fortement recommandé de réaliser une antisepsie cutanée avant l’insertion d’un cathéter veineux périphérique (A1). L’antisepsie cutanée est un temps important dans la pose du cathéter elle comporte : -La préparation du site: s’il faut dépiler la zone, notamment pour faire tenir le pansement adhésif, le rasoir mécanique puisqu’il occasionne des micro coupures qui sont autant de portes d’entrée est à proscrire -La préparation cutanée comporte 4 temps elle a pour objectif de prévenir une contamination liée à la flore cutanée du patient -1° La détersion: elle permet de réduire la flore c utanée du patient, elle peut se faire à l’eau et au savon doux, ou au savon antiseptique -2°Le rinçage : dans le cas de l’utilisation d’un s avon antiseptique, il se fait à l’eau stérile -3°Le séchage: Il prépare la peau à l’action de la solution antiseptique -4°L’antisepsie : par badigeon de la zone qui va êt re piquée en laissant sécher l’antiseptique spontanément Le respect de cette procédure est fortement recommandée avec un niveau de preuve élevé(A1) 50 Antisepsie cutanée Voir la vidéo « Préparation cutanée » (Durée: 0’50) Cliquez sur l’image Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie 51 Quel antiseptique? Utiliser la même gamme d’antiseptique R22 Utiliser une solution alcoolisée pour le badigeon R18 Laisser sécher l’antiseptique avant de piquer Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin R21 Pédiatrie/Gériatrie R 18: il est recommandé de réaliser une antisepsie cutanée avec de la chlorhexidine alcoolique ou de la polividone iodée alcoolique R 22: il est recommandé d’utiliser pour un même patient la même gamme d’antiseptique pour la détersion et l’antisepsie Rappel de principes généraux d’utilisation d’antiseptiques -Un antiseptique s’utilise sur la peau ou les muqueuses -La détersion permet de débarrasser la peau de cellules mortes (squame), de déchets organiques qui inactivent la solution antiseptique -Respecter la date de péremption et le délai d’utilisation des antiseptiques ( 1 mois pour une solution alcoolique, 8 à 15 jours pour une solution aqueuse) d’où la nécessité d’utiliser des doses unitaires stériles ou à défaut de petits conditionnements -Laisser l’antiseptique agir ! -Ne jamais mélanger les gammes, si vous ne disposez que de la solution d’une gamme, utiliser du savon ordinaire pour faire la détersion -Ne jamais reconditionner les antiseptiques R 21: il est recommandé d’attendre le séchage spontané de l’antiseptique 52 Quel antiseptique? Ne pas utiliser : - L’alcool iodé R20 - La chlorhexidine aqueuse - L’acétone Définitions/Epidémiologie R23 Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie R 20 : il est recommandé de ne pas utiliser de l’alcool iodée, ni de la chlorhexidine aqueuse R 23 : il est recommandé de ne pas utiliser d’acétone ( pour enlever les résidus d’adhésifs notamment!) R 22: il est recommandé d’utiliser pour un même patient la même gamme d’antiseptique pour la détersion et le badigeon Rappel de principes généraux d’utilisation d’antiseptiques -Un antiseptique s’utilise sur la peau ou les muqueuses -La détersion permet de débarrasser la peau de cellules mortes (squame), de déchets organiques qui inactivent la solution antiseptique -Respecter la date de péremption et le délai d’utilisation des antiseptiques ( 1 mois pour une solution alcoolique, 8 à 15 jours pour une solution aqueuse) d’où la nécessité d’utiliser des doses unitaires stériles ou à défaut de petits conditionnements -Laisser l’antiseptique agir ! -Ne jamais mélanger les gammes, si vous ne disposez que de la solution d’une gamme, utiliser du savon ordinaire pour faire la détersion -Ne jamais reconditionner les antiseptiques 53 Quel pansement ? Le pansement est: - Stérile - Transparent - Semi perméable Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications R30 Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie R30 : B1, B3 Le pansement est : -Stérile: protège le site de la contamination du pansement -Semi perméable: évite la macération due à la transpiration sous le pansement et donc limite la prolifération microbienne de la flore cutanée du patient -Transparent: pour permettre la visualisation du site et donc la surveillance du point de ponction 54 La fixation 1- Repérer le point de ponction et l’embase 2- Appliquer le pansement adhésif 4- Noter la date de la pose 3- Bien faire adhérer le pansement à la peau Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie La fixation a pour objectif de maintenir le cathéter en place…. Il est important que l’embase soit immobile pour que le point de ponction ne s’agrandisse pas (porte d’entrée) . Il est important que la fixation protège de la traction exercé par le poids des tubulures . Pour ces raisons il est possible d’utiliser des bandelettes adhésives pour fixer le cathéter. Ces bandelettes devront être stériles si elle se trouvent au point de ponction. Ne pas oublier qu’une bonne décharge du poids de tubulures peut se faire par une boucle du prolongateur fixée sur l’avant bras du patient par exemple avec du sparadrap ordinaire (Attention à ne pas couder le prolongateur). 55 Le rinçage du cathéter Pas de verrou antibiotique R40 Pas de verrou héparine R41 Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie Aucune étude n’a été faite sur le verrou antibiotique et son effet sur les CVP L’utilisation de l’héparine ou du sérum hépariné n’a pas montrée d’efficacité sur la prévention des phlébites liées aux cathéters. De plus l’utilisation de l’héparine n’est pas sans risque (anticoagulant majeur), il existe un risque important d’erreur de dosage avec des conséquences (modification de la coagulation du patient) Verrous (héparine et antibiotique) - Obturateurs • R40- Il est recommandé de ne pas faire de verrou antibiotique pour la prévention des infections liées aux cathéters veineux périphériques (D3). R41- En l'absence d'arguments bibliographiques, il n’est pas possible de proposer une recommandation concernant l’utilisation d’un verrou héparine, d’une héparinisation en continu, d’un verrou au sérum physiologique ou d’un obturateur pour le maintien de la perméabilité du cathéter. Cependant pour respecter le principe du système clos et ne pas manipuler l’embase, les obturateurs que l’on enlève à chaque utilisation du cathéter, ne semblent pas être une solution à retenir. 56 Le rinçage du cathéter Utiliser des seringues de Rincer avec 2 fois le volume rinçage de diamètre ≥ 10 CC mort du DMS (CVP + tubulures) Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Rinçage par saccades Pédiatrie/Gériatrie Même si aucune étude n’a été faite sur le rinçage au sérum physiologique, dans la pratique , prolongateur et cathéter sont rincés . Le rinçage du cathéter permet: - De maintenir la perméabilité du dispositif -De purger le cathéter avant et après chaque injection, chaque prélèvement -De vérifier la perméabilité avant et après injection Les précautions à prendre sont celles des bonnes pratiques en matière d’asepsie et d’effectuer un rinçage par à coup qui va exercer une pression positive au niveau du cathéter et prévenir la formation de biofilm sur le cathéter . On distingue 4 groupes de produits en fonction de leur viscosité croissante : Groupe 1 : Sérum physiologique Groupe 2 : Glucosé et acides aminés Groupe 3 : Sang et solutés lipidiques Groupe 4 : Protéines plasmatiques 57 Pose du C.V.P. Vidéo « Pose du cathéter » (Durée : 0’53) Cliquez sur l’image Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie 58 Après la pose Inscrire dans le dossier du patient: - La date de la pose - Le type de cathéter - Le site où a été mis le cathéter - La date de programmation de l’ablation N’oubliez pas de signer vos transmissions ! Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin R26 Pédiatrie/Gériatrie R26- Il est recommandé d’assurer une traçabilité de la pose du cathéter dans le dossier patient : date de pose, date d’ablation, taille du cathéter, site de pose, opérateur (B3). De même vous aurez informé (éduqué) le patient sur sa conduite à tenir en cas de signe de rougeur et/ou de douleur au niveau du dispositif. 59 S’il faut refaire le pansement R51 Hygiène des mains indispensable Antisepsie en 4 temps indispensable R52 Utilisation de set à pansement stérile Définitions/Epidémiologie Choix du site/ Complications Technique du Soin Pédiatrie/Gériatrie IV.2. Réfection du pansement • R51- Il est fortement recommandé, avant la manipulation du pansement, de pratiquer un traitement hygiénique des mains soit par lavage hygiénique des mains avec un savon antiseptique (ou lavage antiseptique) soit par friction désinfectante à l'aide d'un gel ou d’une solution hydro-alcoolique (A3). • R52- Il est recommandé de procéder à la réfection du pansement uniquement s’il est décollé ou souillé ou si une inspection du site est nécessaire, et ce dans les mêmes conditions que celles de la pose (B2). Mais en aucun cas, la réfection du pansement ne doit être systématique! 60