1 2 +++ Athéisme 2

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ATHÉISME 2
Michel
Onfray
ne veut
pas d’un
Dieu qui
« lui
pourrit
la vie ! »
La Lutte de Jacob avec
l'Ange d'Eugène
Delacroix, illustrant la
couverture du Traité
d'athéologie.
En septembre 2014, Michel Onfray déclare sur RTL avoir
participé activement à l'euthanasie de sa femme, dans le
contexte d'un cancer évolué métastasé. Il exprime alors
également son opposition aux soins palliatifs et souhaite
une légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. Il va
même jusqu'à dire : « je veux pouvoir disposer de
capsules de cyanure qui me permettraient au moment
voulu d'en finir moi-même quand j'en aurais décidé. »
En mars 2015, Le Point (2218, 12 mars 2015, p. 44-59),
consacre une quinzaine de pages à Michel Onfray présenté
comme celui qui « secoue la France ». La philosophe
Michela Marzano note qu’Onfray n'a jamais accepté de se
soumettre aux normes académiques et qu'il a repensé à sa
façon l'histoire de la philosophie. Pour elle, trop souvent, il
exagère ; il instrumentalise « le réel au nom d'un athéisme
radical » et militant. Il traite « de façon grossière la
religion », la psychanalyse, la politique... Il est dommage
qu'il ne sache « pas penser contre lui-même ».
Christine Boutin dit qu’il manifeste une interprétation
maladive de la société ; elle lui reproche son manque
d'espérance. Il empêche l’élévation, la prise de hauteur
vers Celui qui est le vrai. Il pousse son lecteur vers les
fonds toujours plus sombres l’entraînant ainsi dans le vide.
Il désire, en particulier, dire ses quatre vérités à l'islam.
En 2015 (Charlie), il a fait sensation sur plusieurs
plateaux de télé en disant que le Coran rime avec
violence.
Dans Le Point, l’intellectuel musulman Ali Benmakhlouf
essaie de lui répondre en disant que, comme dans toutes
les autres religions, le livre fondateur joue un rôle mais la
tradition aussi. Il parle de passages très hétérogènes
dans le coran et reproche à Onfray une lecture partielle
du coran propre à justifier toutes les horreurs. Pour
Benmakhlouf, on ne peut limiter le christianisme à
l’Inquisition.
Benmakhlouf oublie de dire que Jésus n’a jamais parlé
d’Inquisition et que c’est bien Mahomet qui a invité à la
guerre sainte dans les paroles du Coran considérées
comme postérieures ; ainsi, elles annulent les
précédentes qui enseignaient qu’il n’y a « pas de
contrainte en religion ». C’est bien ce que comprennent
beaucoup de musulmans et pas seulement Daesch.
Ali Benmakhlouf enseigne la philosophie à l’université
Paris-Est Créteil Val-de-Marne et à Sciences Po Paris. Il est
vice-président du Comité consultatif national d'éthique
(CCNE). Il a publié des ouvrages sur Montaigne, Averroès
(en 2000 et 2007).
Ali Benmakhlouf
Ali Benmakhlouf
Présentation du livre d’Onfray
(… une ontologie matérialiste,
Paris, Flammarion, 2015, 528 p.).
Qu’est-ce qui réunit la mort d’un
père… un philosophe zoophile,
des porcs en batterie, un curé
athée, un matérialiste mort d’une
indigestion de pâté de faisan, une
fête du soleil indienne, une église
catholique, les anges et les
comètes, les trous noirs… le
cosmos. Michel Onfray, dans « son
premier livre », propose une
philosophie de la nature.
L’ambition de Cosmos : renouer
avec l’idéal païen d’une sagesse
humaine en harmonie avec le
monde.
Tweet du 21/
04/2015 de
Trugdual
Derville : Ah !
S'il y a
pourtant une
bataille à
gagner pour
donner du
bonheur aux
enfants, c'est
bien celle de
la fidélité...
Nénuphars
Un pinson
Une « simple »
fleur des champs !
Monarde, plante
comestible originaire
d'Amérique du Nord.
Elle est employée
dans la fabrication
des huiles et crèmes
solaires. Cette image
provient de Sciences
et Avenir, 719, janvier
2007, p. 57.
Une mésange
Pierres semi-précieuses trouvées à Madagascar
Une très ancienne galaxie
Ce document provient de l'encadré signé E. K. «Ludwig Boltzmann
et l'entropie » Sciences et Avenir, 146, hors série de mars/avril 2006
p. 26.
Au cours de tout événement physique, la quantité d'entropie
contenue dans un système isolé ne peut que croître. Ainsi,
l'entropie totale d'un morceau de sucre et d'une tasse de café non
sucré est inférieure à l'entropie d’une tasse de café sucré dans
laquelle le morceau de sucre s’est dissous ; ce phénomène
présente un aspect irréversible.
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