Session 08-plan III.2. L'individu postmoderne et le nouvel athéisme (session 9) Lectures : Bruno Karsenti, et Yves Charles Zarka (sur Foucault) Michel Onfray, Contre histoire de la philosophie, tome 2 « Le christianisme hédoniste », 139-150 et 183-207. Note : en bleu sont indiquées les questions de préparation. 1. FOUCAULT a) La fin du sujet moderne i. Le « moi » cartésien en doute Résumer le « moment moderne de la subjectivité ». « En effet, Foucault ne conçoit pas le sujet comme une forme universelle et abstraite mais s’efforce d’articuler dans des contextes historiques bien déterminés, rapport de soi à autrui et rapport de soi à soi. » (Lahire, L’esprit sociologique, Paris, La découverte, 2005, p.120.) ii. Le sujet historique Que Foucault remet-il en cause dans l'élaboration de son « histoire du sujet » (p. 12) ? Pourquoi Foucault privilégie-t-il le « soucis de soi » ? Quel mot utilise-t-il pour résumer cela ? « Tâche de la philosophie : dire qui nous sommes, qu’est-ce que notre présent ? Une question qui n’aurait pas eu de sens pour Descartes, qui commence à avoir du sens pour Kant (Was ist Aufklärung ?), en un sens la question de Hegel et de Nietszche. » (Michel Foucault, Les Mots et les Choses, 1966.) b) Archéologie du savoir i. Archéologie et histoire « Pour l'instant je voudrais me borner à indiquer que, dans ce qu'on appelle globalement un commentaire, le décalage entre texte premier et texte second joue deux rôles qui sont solidaires. D'une part, il permet de construire (et indéfiniment) des discours Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la FJC, et suivant le cours 6.05 pendant l’année 2011-2012. Son contenu n’est pas public. 1 Session 08-plan nouveaux: le surplomb du texte premier … » Michel Foucault, L'ordre du discours) « Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité, puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie. » (Michel Foucault, Maladie mentale et psychologie, Paris, Presses Universitaires de France,1995, page 89) ii. L'histoire des formations de vérité « Depuis le fond du Moyen Age le fou est celui dont le discours ne peut pas circuler comme celui des autres : il arrive que sa parole soit tenue pour nulle et non avenue, n'ayant ni vérité ni importance, ne pouvant pas faire foi en justice, ne pouvant pas authentifier un acte ou un contrat, ne pouvant pas même, dans le sacrifice de la messe, permettre la transsubstantiation et faire du pain un corps ... » (Michel Foucault, L'ordre du discours, 1971) c) Généalogie du pouvoir. Quelle est la thèse foucaldienne du pouvoir ? i. Pouvoir et soumission « L'assujettissement de l'individu n'est concevable que dans la mesure où il concerne des individus libres. » (Karsenti, page 2) ii. Volonté de savoir, pouvoir de savoir. « Ce partage historique a sans doute donné sa forme générale à notre volonté de savoir. Mais il n'a pas cessé pourtant de se déplacer: les grandes mutations scientifiques peuvent peut-être se lire parfois comme les conséquences d'une découverte, mais elles peuvent se lire aussi comme l'apparition de formes nouvelles dans la volonté de vérité. » (Michel Foucault, L'ordre du discours) « Les sciences humaines d'aujourd'hui sont plus que du domaine du savoir: déjà des pratiques, déjà des institutions. » (Michel Foucault, Les Mots et les Choses) « Voici l'hypothèse que je voudrais avancer, ce soir, pour fixer le lieu ou peut-être le très provisoire théâtre -du travail que je fais: je suppose que dans toute société la production du discours est à la fois contrôlée, sélectionnée, organisée et redistribuée par un certain nombre de procédures qui ont pour rôle d'en conjurer les pouvoirs et les dangers, d'en maîtriser l'événement aléatoire, d'en esquiver la lourde, la Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la FJC, et suivant le cours 6.05 pendant l’année 2011-2012. Son contenu n’est pas public. 2 Session 08-plan redoutable matérialité. » (Michel Foucault, L'ordre du discours) d) Vérité i. Une vérité historiée ii. La vérité partagée iii. Vérité politique 2. NOUVEL HEDONISME, NOUVEL ATHEISME a) Onfray : le nouvel athéisme i. Présentation de Michel Onfray ii. Onfray et l'athésime iii. Onfray et ses influences « Comment nous consolerons-nous, nous, meurtriers des meurtriers ! Ce que le monde a possédé de plus sacré et de plus puissant jusqu'à ce jour a saigné sous notre couteau; qui nous nettoiera de ce sang ? Quelle eau pourrait nous en laver ? Quelles expiations, quel jeu sacré seront nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte est trop grande pour nous. » (Friedrich Nietzsche, Le gai savoir, Œuvres complètes de Frédéric Nietzsche, vol. 8, pp. 161-229, page 180) « Le premier fondement est une reprise de la conception développée par Feuerbach et reprise ensuite dans le marxisme. Puisque Dieu n'est pas, le discours sur Dieu ne saurait être considéré comme apportant quelque information ou quelque pensée objective. Le discours des penseurs et des croyants sur Dieu est vide. De sa lecture de Feurbach, M. Onfray a retenu que si le discours sur Dieu ne dit rien sur Dieu qui n'existe pas, il dit beaucoup sur l'être humain qui le profère. Cet être humain, le croyant confessant sa foi ou vivant les rites de sa religion, est bien réel. À l'oreille du philosophe athée, si ce qu'il dit n'apporte aucune vérité théologique, il a valeur anthropologique. » (Jean-Michel Maldame, Michel Onfray ou le dialogue impossible, http://biblio.domuni.eu/articlesphilo/traitedatheologie/) iv. Le « christianisme » d'Onfray b) L'hédonisme d'Onfray i. L'hédonisme Pour Onfray, qu'est-ce que l'hédonisme ? Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la FJC, et suivant le cours 6.05 pendant l’année 2011-2012. Son contenu n’est pas public. 3 Session 08-plan ii. L'exemple d'Erasme Quel est l'apport d'Érasme et quelles conclusions Onfray en tire-t-il ? iii. Une philosophie de la frustration « ... les chrétiens paraissent plus doués pour le ressentiment et la haine que pour l'amour du prochain. » (Michel Onfray, La philosophie féroce) « "Trop de siècles chrétiens ont enseigné qu'elles [les femmes] n'étaient rien, moins que rien, la lie de l'humanité, sans âme, indigne de considération, pécheresses, tentatrices et autres sornettes. » (Michel Onfray, La philosophie féroce) « L'argent, le pouvoir, les honneurs, la jouissance, la puissance, la domination, la propriété c'est pour eux, une poignée, l'élite ; pour les autres, le peuple, les petits, les sans-grade, la pauvreté, l'obéissance, le renoncement, l'impuissance, la soumission, le mal-être suffisent... » (Michel Onfray, Les Deux violences) c) Conclusion i. « Dieu » toujours vivant ii. La fabrication de la raison iii. Critiquer la critique iv. Le sauveur de la France athée? Ce matériel est exclusivement réservé aux étudiants régulièrement inscrits à la FJC, et suivant le cours 6.05 pendant l’année 2011-2012. Son contenu n’est pas public. 4