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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 4/15
I.3.a Le problème étudié est invariant par translation selon l’axe (Oy), donc F(x, y)
ne dépend pas de y. Lui donner une dépendance en yreviendrait à particulariser
certains points, ce qui est contraire à l’invariance par translation du système.
Il y a aussi une invariance par translation selon (Oz), mais elle est brisée du
fait que l’on choisit d’étudier la propagation d’ondes selon cet axe.
I.3.b On va maintenant travailler en notation complexe.
On s’intéresse aux modes transverses :
−→
E = Re (F(x, y)ei(βz−ωt))−→
ey
On réinjecte cette expression dans l’équation vectorielle (1), et on obtient :
F′′ (x) + (n2k2−β2)F(x) = 0
Les solutions de l’équation différentielle f′′ +α2f= 0 sont de la forme :
F(x) =
Aeiαx + Be−iαx si α2>0
Aeαx + Be−αx si α2<0
Ax+ B si α= 0
L’équation caractéristique associée à l’équation différentielle est :
r2+n2k2−β2= 0
La solution de l’équation différentielle est soit une combinaison linéaire d’exponen-
tielles réelles (si n2k2−β2<0), soit une combinaison linéaire de sinusoïdes (si
n2k2−β2>0), soit une fonction affine (si n2k2−β2= 0). Dans le problème, le
champ électrique doit s’annuler sur les plans d’équations x=d/2et x=−d/2, ce
qui impose
Fx=±d
2= 0
La solution affine ne peut pas s’annuler pour deux valeurs différentes de x, donc on
ne la retient pas. Si la solution était exponentielle réelle, les conditions aux limites
en x=±d/2imposeraient :
Aer1
d
2+ Ber2
d
2= 0
Ae−r1
d
2+ Be−r2
d
2= 0
On a un système homogène en Aet Bqui n’admet que la solution triviale A = B = 0,
car son déterminant (qui vaut 2 sh (r1−r2)) n’est pas nul (sauf si d= 0, ce qui est
bien sûr exclu dans ce problème). On ne doit donc retenir que les cas où la solution de
l’équation caractéristique est imaginaire pure, c’est-à-dire β < kn. On obtient ainsi
la condition de guidage :
0< β < kn
I.3.c En posant α2=n2k2−β2, l’expression générale de F(x)est :
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