I M A G E R I E La tomographie par émission de positons (TEP) en pneumologie Positron emission tomography (PET) in pneumology ● C. Chèze-Le Rest* Résumé : La TEP est une technique d’imagerie fonctionnelle utilisée dans les services de médecine nucléaire. Elle nécessite un appareillage spécifique. Le principal radiotraceur utilisé est le 18-2 fluorodéoxyglucose (FDG), qui permet d’étudier le métabolisme glucidique des tissus. Les indications concernent essentiellement l’oncologie. En pneumologie, la scintigraphie au FDG est indiquée dans le diagnostic étiologique d’un nodule pulmonaire isolé, mais également dans le bilan d’extension d’un cancer bronchopulmonaire, car elle rend possible un bilan exhaustif en un seul temps. La TEP au FDG est aussi très utile dans le suivi : elle permet en effet l’évaluation d’une réponse thérapeutique. Mots-clés : Tomographie par émission de positons (TEP) - Cancer bronchopulmonaire - Diagnostic - Suivi thérapeutique. Summary: PET is a functional imaging technique that requires a specific type of scanner, and is performed in nuclear medicine departments. The main radiopharmaceutical used is the 18F-2-fluorodeoxyglucose (18FDG), allowing in vivo studies of glucose metabolism in different tissues. The major clinical indications area is oncology and the well established applications for lung are the diagnosis of solitary lung nodules and the staging of lung cancer. Part of the success of the technique in oncology is based on the ability to perform whole body investigations. Future clinical application for FDG PET will be focused in the area of patient follow up, for example to study response to chemo, radio or combined therapy. Keywords: Positron Emission Tomography - Lung cancer - Diagnosis - Tumor response. a tomographie par émission de positons (TEP), ou PET pour les anglophones, est un examen d’imagerie fonctionnelle qui devrait jouer un rôle de plus en plus important dans l’évaluation et la prise en charge des pathologies tumorales en pneumologie. Récemment, cette technique n’était encore utilisée qu’à des fins de recherche, et elle ne fait pas encore partie des examens de routine réalisés dans tous les services de médecine nucléaire, car elle nécessite un appareillage spécifique encore peu répandu en France. Néanmoins, l’accès à cette technique se généralise rapidement compte tenu de son immense potentiel dans le domaine de la cancérologie en général et dans celui de la pneumologie en particulier. L EN QUOI CONSISTE LA TEP ? Principe Comme tout examen de médecine nucléaire, la TEP consiste à administrer un radiotraceur à un patient, puis à en mesurer la distribution dans l’organisme à l’aide d’une caméra. La TEP se distingue toutefois des scintigraphies classiques, d’un point de vue * Service de médecine nucléaire, CHU Morvan, Brest. La Lettre du Pneumologue - Volume VII - no 1 - janvier-février 2004 théorique, par la nature des traceurs administrés et, d’un point de vue pratique, par l’appareillage nécessaire à leur détection. En TEP, les traceurs utilisés se désintègrent en émettant des positons, particules chargées positivement qui se comportent comme des électrons. Les positons émis s’annihilent ensuite rapidement en émettant des rayonnements détectables hors du patient. Ces rayonnements à l’origine des images TEP ont une énergie plus élevée que celle des isotopes habituellement utilisés en médecine nucléaire. Les gamma-caméras classiques ne sont donc pas adaptées, et il est nécessaire d’utiliser un appareillage de détection spécifique appelé tomographe à émission de positons. La durée de l’enregistrement de la distribution du traceur émetteur de positons dépend de l’appareil utilisé et de l’indication (30 à 60 minutes). Radiotraceurs émetteurs de positons Les radioéléments les plus utilisés en TEP sont des isotopes radioactifs des éléments les plus répandus dans les tissus vivants. Il s’agit de l’oxygène 15, de l’azote 13, du carbone 11, et surtout du fluor 18. Ces émetteurs de positons sont produits dans un cyclotron, et la majorité d’entre eux ont une période (temps au bout duquel la radioactivité a diminué de moitié) qui est courte : 20 minutes pour le carbone 11, 110 minutes pour le fluor 18. 41 I M A G E R I Ces isotopes peuvent être utilisés seuls ou pour marquer des composés divers. Les radiopharmaceutiques alors obtenus permettent d’étudier la majorité des processus physiopathologiques. Le plus utilisé d’entre eux est actuellement le 18-2 fluorodéoxyglucose ou 18FDG, obtenu en marquant du déoxyglucose avec un atome de fluor 18 (émetteur de positons). Après injection intraveineuse, le 18FDG est capable d’entrer dans les cellules en utilisant les mêmes récepteurs transmembranaires que son analogue physiologique. Il est ensuite phosphorylé, mais là s’arrêtent les similitudes, car il ne peut pas poursuivre les voies métaboliques du glucose. Le FDG phosphorylé s’accumule donc dans les cellules (figure 1). L’utilisation du FDG en pratique clinique repose sur le fait que les cellules bénignes et malignes ne métabolisent pas le FDG avec la même intensité. Warburg a été le premier, en 1930, à émettre l’hypothèse que le taux de glycolyse anaérobie dépend du degré de différenciation d’une tumeur et de son grade. Cela a depuis été largement vérifié. L’existence d’un nombre accru de transporteurs membranaires du glucose et d’une intensification de l’action des phosphatases intracellulaires explique que le FDG s’accumule de façon préférentielle dans les cellules tumorales, et cela, quel que soit le type histologique considéré. Cette propriété explique que la TEP au FDG ait acquis naturellement un rôle si important en cancérologie, toutes tumeurs confondues. Cette technique a ainsi été proposée pour caractériser les nodules pulmonaires et explorer les cancers avérés du poumon en particulier. INDICATIONS DE LA TEP EN PNEUMOLOGIE : ONCOLOGIE PULMONAIRE La prise en charge de toute pathologie tumorale implique une première étape de diagnostic et un bilan d’extension. Ensuite se posent les problèmes de la décision thérapeutique, de l’évaluation de la réponse au traitement choisi et du suivi en général. Toutes ces étapes sont largement fondées sur des données d’imagerie, jusqu’à présent essentiellement morphologiques. Avec le FDG, qui est un marqueur in vivo de l’activité métabolique des tissus, E le clinicien peut maintenant disposer de renseignements fonctionnels complémentaires, irremplaçables à tous les stades de la prise en charge des cancers. Les indications de la TEP au FDG en cancérologie sont donc multiples, mais leur pertinence doit être modulée en fonction des types histologiques. Diagnostic initial En France, 90 % des nodules pulmonaires isolés sont de découverte fortuite et posent le problème de leur prise en charge. Près de la moitié sont bénins et ne nécessitent pas d’exploration complémentaire. Certains paramètres tels que les données cliniques (âge, tabagisme, antécédent de cancer), la taille ou la vitesse de croissance permettent d’orienter le diagnostic étiologique. L’aspect radiologique (régularité des contours, calcification) n’est qu’un élément d’orientation, car il n’existe pas de critères radiologiques formels de malignité. Il a par contre été démontré que les tumeurs pulmonaires, épidermoïdes ou adénocarcinomes sont avides de FDG, alors que les lésions bénignes le sont peu (1). Il est donc possible de différencier les nodules malins sur la base de leur captation du FDG. Dans cette indication, les différentes études disponibles rapportent des sensibilités élevées, de 89 à 100 % (2, 3). La spécificité est plus variable, allant de 61 à 100 % selon les études, car certaines lésions inflammatoires ou granulomateuses peuvent être le siège d’une fixation plus ou moins intense du FDG (2, 3). Ces lésions constituent la principale cause de faux positifs. Des faux négatifs sont également possibles lorsque l’on considère des lésions de petite taille (infracentimétriques). Il a été suggéré que les performances de la TEP varient en fonction du type histologique. Il est vrai que les tumeurs bronchioalvéolaires ou les tumeurs carcinoïdes accumulent le FDG de façon moins intense que les autres tumeurs bronchopulmonaires (1). Yap et al. ont même montré que certaines tumeurs bronchioalvéolaires ne fixent pas le FDG, mais il est important de préciser qu’il s’agit alors essentiellement de lésions purement bronchioalvéolaires, sans caractère invasif (4). Par ailleurs, plusieurs auteurs ont montré que l’intensité de la fixation du FDG au niveau d’une tumeur pulmonaire est un facteur pronostique, indépendamment de la taille ou de l’histologie (5). Figure 1. Coupes coronales : distribution normale du 18-2 fluorodéoxyglucose (FDG). Il existe une importante fixation physiologique au niveau du cerveau et du cœur. La fixation est plus faible au niveau du foie, de la rate ou de la moelle osseuse. Le traceur est éliminé par voie urinaire, ce qui explique l’activité ici visible au niveau des reins et de la vessie. 42 La Lettre du Pneumologue - Volume VII - no 1 - janvier-février 2004 Bilan d’extension Afin de déterminer la prise en charge thérapeutique la mieux adaptée pour un cancer bronchopulmonaire, il est nécessaire de procéder à un bilan d’extension précis et fiable. La fixation du FDG n’étant pas spécifique d’un organe, ce traceur permet de détecter des lésions tumorales quelles que soient leurs localisations. La TEP présente ainsi l’avantage de permettre en un seul temps une exploration corps entier complète, à la recherche d’un envahissement local, régional ou à distance (figure 2). Dans le bilan d’extension intrathoracique, la TEP a une sensibilité et une spécificité élevées, allant respectivement de 73 à 100 % et de 87 à 100 % selon les études considérées. La sensibilité reste élevée même pour les ganglions faisant moins d’un centimètre (6). Sur la base des résultats de la TEP, le staging ganglionnaire est modifié avec raison dans au moins 30 % des cas (7, 8). Les performances de la TEP comportent également une forte valeur prédictive négative (87 à 97 %). En l’absence de fixation médiastinale, il est donc recommandé de proposer d’emblée une chirurgie curative. En revanche, l’existence de faux positifs (ganglions inflammatoires) impose une vérification histologique préopératoire de toute fixation médiastinale (6). Les métastases à distance, présentes au moment du diagnostic initial dans 40 % des cas, sont bien détectées par la TEP. Cependant, alors que la TEP permet de déterminer avec certitude l’existence ou non d’un envahissement surrénalien, elle n’est pas indiquée pour la détection des localisations cérébrales en raison de l’importante fixation physiologique du FDG au niveau du cerveau. En ce qui concerne les localisations squelettiques, il faut noter que la scintigraphie au FDG permet un diagnostic différentiel plus aisé au niveau du squelette axial, les lésions dégénératives n’accumulant pas le FDG, contrairement aux lésions tumorales. Compte tenu de l’utilité des informations fournies et de leurs conséquences sur la prise en charge (notamment des gestes chirurgicaux inutiles évités), il a été clairement démontré que l’intégration de la TEP dans la prise en charge initiale d’un cancer bronchopulmonaire est une attitude économiquement justifiée (9-11). Figure 2. Examen TEP au FDG chez un patient adressé pour le bilan d’extension d’un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules. Les coupes coronales mettent en évidence : une volumineuse hyperfixation du lobe supérieur droit (1) (le centre hypofixant est en rapport avec de la nécrose) ; des adénopathies médiastinales latérotrachéales droites (2) ; une lésion humérale gauche (3) et une atteinte surrénalienne droite (4). La Lettre du Pneumologue - Volume VII - no 1 - janvier-février 2004 Lors du suivi, la TEP est également un examen très performant pour confirmer ou infirmer une récidive. En effet, contrairement aux examens morphologiques, ses performances ne sont pas altérées par les traitements préalables (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, etc.). La TEP au FDG permet en particulier de différencier une récurrence d’une fibrose, et cela très précocement (12). Dans cette indication, Patz et al. ont montré que la sensibilité de la TEP est de 97 %, et surtout que sa spécificité est de 100 %, alors que celle des examens morphologiques est faible (13). Évaluation d’une réponse thérapeutique Les études in vivo ont démontré que le taux de fixation du FDG est très bien corrélé au nombre de cellules tumorales viables (14). Cette constatation a ouvert une nouvelle perspective pour la TEP au FDG, faisant de cette technique une méthode de choix pour étudier les réponses thérapeutiques. Cette démarche plus récente a déjà donné des résultats prometteurs. Il a en effet été constaté que la diminution de la fixation du FDG est très bien corrélée à la réponse tumorale, que ce soit après chimiothérapie d’induction ou radiothérapie (15, 16). Une diminution rapide d’une fixation du FDG en cours de traitement témoigne de l’efficacité du traitement. Parfois, même en cas de réponse totale, il est possible d’observer une fixation résiduelle de faible intensité. Celle-ci témoigne alors d’une réaction inflammatoire du tissu sain périlésionnel. Pour éviter toute interférence avec les traitements, il est donc préférable de réaliser la TEP deux à trois semaines après une cure de chimiothérapie et un à trois mois après une irradiation. PERSPECTIVES Couplage anatomofonctionnel À l’heure actuelle, le clinicien dispose de deux types d’outils d’imagerie, les examens morphologiques (scanner et IRM en particulier) et les examens fonctionnels (médecine nucléaire et TEP), ces examens étant très souvent complémentaires. En effet, même si la TEP est un outil incontournable en oncologie, la localisation anatomique précise des anomalies détectées reste très difficile. Seule une lecture combinée des images scanner ou IRM et de la TEP permet de savoir précisément à quelle structure anatomique correspond une hyperfixation du FDG. À l’inverse, cette lecture combinée permet de préciser si une lésion morphologique est tumorale. La fusion des deux types de modalités est indéniablement un progrès, et des machines hybrides scanner X + TEP sont maintenant disponibles, simplifiant le processus de fusion (les deux acquisitions sont réalisées dans un même temps d’examen). Optimisation des champs de radiothérapie La TEP au FDG apporte des informations fonctionnelles sur l’activité métabolique des tumeurs. Or, celles-ci ne sont pas strictement superposables aux anomalies morphologiques. Il a donc été envisagé d’optimiser la définition des champs d’irradiation en se basant sur les données de la TEP, cet examen étant plus sensible et plus spécifique que le scanner. Les premières études disponibles montrent que les données de la TEP devraient entraîner des modifications significatives des champs d’irradiation, les réduisant pour certains patients (notamment en cas d’atélectasie 43 I M A G E R I en aval d’une tumeur) ou les augmentant lorsque la TEP met en évidence un envahissement médiastinal en particulier (17, 18). Cette nouvelle indication de la TEP au FDG mérite encore d’être évaluée, et l’impact clinique d’une détermination des champs d’irradiation sur la base des données de la TEP doit être mesuré. Atteintes pleurales Il faut enfin citer, parmi les indications en cours d’évaluation, le diagnostic de malignité des lésions pleurales. Peu de résultats sont disponibles à ce jour, mais il semble que la TEP puisse être utile pour différencier des lésions bénignes asbestosiques peu avides de FDG d’un mésothéliome. En cas d’épaississement ou de plaques pleurales, il peut ainsi être proposé d’utiliser la TEP pour guider un geste biopsique vers des lésions hyperfixantes ; celui-ci sera alors plus souvent contributif (19). Une étude réalisée sur 28 patients a par ailleurs montré qu’une fixation intense en cas de mésothéliome est un facteur de mauvais pronostic (20). RÉALISATION D’UNE SCINTIGRAPHIE AU FDG SUR LE PLAN PRATIQUE Les indications les mieux documentées ayant d’emblée fait l’objet d’une AMM sont : – le diagnostic différentiel des nodules pulmonaires isolés ; – le bilan d’extension des cancers du poumon non à petites cellules (exemple figure 2) ; – la recherche de récidives et de métastases des cancers du poumon non à petites cellules. Toutefois, cet examen étant très récent, il ne figure pas dans l’actuelle nomenclature des actes médicaux (CDAM). La scintigraphie au 18FDG figure en revanche dans la classification commune des actes médicaux (CCAM) qui devrait entrer en vigueur en 2004. Le coût de l’examen est actuellement de 950 €, intégralement pris en charge par la Sécurité sociale. Ce coût est élevé, car la dose unitaire de FDG par patient est commercialisée actuellement au prix moyen de 450 €. Le patient doit être à jeun le jour de l’examen. L’enregistrement des images débute 60 minutes après l’injection du FDG et dure 30 à 45 minutes. CONCLUSION De nombreuses études cliniques ont montré que la TEP au 18FDG a un rôle important à jouer dans l’évaluation des cancers du poumon. En France, cet examen devrait bientôt devenir plus accessible, une quarantaine de centres de médecine nucléaire ayant à ce jour obtenu l’autorisation d’installer un appareillage adapté pour la TEP. ■ E R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Higashi K, Ueda Y, Yagishita M et al. FDG PET measurement of the proliferative potential of non-small-cell lung cancer. J Nucl Med 2000 ; 41 (1) : 85-92. 2. Lowe VJ, Fletcher JW, Gobar L et al. Prospective investigation of positron emission tomography in lung nodules. J Clin Oncol 1998 ; 16 (3) : 1075-84. 3. Patz EF Jr, Lowe VJ, Hoffman JM et al. Focal pulmonary abnormalities : evaluation with F-18 fluorodeoxyglucose PET scanning. Radiology 1993 ; 188 (2) : 487-90. 4. Yap CS, Schiepers C, Fishbein MC, Phelps ME, Czernin J. FDG-PET imaging in lung cancer : how sensitive is it for bronchioloalveolar carcinoma ? Eur J Nucl Med Mol Imaging 2002 ; 29 (9) : 1166-73. 5. Ahuja V, Coleman RE, Herndon J, Patz E. The prognostic significance of fluorodeoxyglucose positron emission tomography imaging for patients with non-small-cell lung carcinoma. Cancer 1998 ; 83 (5) : 918-24. 6. Gupta NC, Tamim WJ, Graeber GG, Bishop HA, Hobbs GR. Mediastinal lymph node sampling following positron emission tomography with fluorodeoxyglucose imaging in lung cancer staging. Chest 2001 ; 120 (2) : 521-7. 7. Pieterman RM, van Putten JW, Meuzelaar JJ et al. Preoperative staging of non-small-cell lung cancer with positron-emission tomography. N Engl J Med 2000 ; 343 (4) : 254-61. 8. Marom EM, McAdams HP, Erasmus JJ et al. Staging non-small-cell lung cancer with whole-body PET. Radiology 1999 ; 212 (3) : 803-9. 9. Scott WJ, Shepherd J, Gambhir SS. Cost-effectiveness of FDG-PET for staging non-small-cell lung cancer : a decision analysis. Ann Thorac Surg 1998 ; 66 (6) : 1876-83 ; discussion 1883-5. 10. Herder GJ, Verboom P, Smit EF et al. Practice, efficacy and cost of staging suspected non-small-cell lung cancer : a retrospective study in two Dutch hospitals. Thorax 2002 ; 57 (1) : 11-4. 11. Verboom P, Van Tinteren H, Hoekstra OS et al. Cost-effectiveness of FDG-PET in staging non-small-cell lung cancer : the PLUS study. Eur J Nucl Med Mol Imaging 2003 ; 30 (11) : 1444-9. 12. Bury T, Corhay JL, Duysinx B et al. Value of FDG-PET in detecting residual or recurrent non-small-cell lung cancer. Eur Respir J 1999 ; 14 (6) : 1376-80. 13. Patz EF Jr, Lowe VJ, Hoffman JM, Paine SS, Harris LK, Goodman PC. Persistent or recurrent bronchogenic carcinoma : detection with PET and 2-[F-18]-2-deoxy-D-glucose. Radiology 1994 ; 191 (2) : 379-82. 14. Brown RS, Leung JY, Fisher SJ, Frey KA, Ethier SP, Wahl RL. Intratumoral distribution of tritiated-FDG in breast carcinoma : correlation between Glut-1 expression and FDG uptake. J Nucl Med 1996 ; 37 (6) : 1042-7. 15. Vansteenkiste JF, Stroobants SG, De Leyn PR, Dupont PJ, Verbeken EK. Potential use of FDG-PET scan after induction chemotherapy in surgically staged IIIa-N2 non-small-cell lung cancer : a prospective pilot study. The Leuven Lung Cancer Group. Ann Oncol 1998 ; 9 (11) : 1193-8. 16. Ichiya Y, Kuwabara Y, Sasaki M et al. A clinical evaluation of FDG-PET to assess the response in radiation therapy for bronchogenic carcinoma. Ann Nucl Med 1996 ; 10 (2) : 193-200. 17. Erdi YE, Rosenzweig K, Erdi AK et al. Radiotherapy treatment planning for patients with non-small-cell lung cancer using positron emission tomography (PET). Radiother Oncol 2002 ; 62 (1) : 51-60. 18. Nestle U, Walter K, Schmidt S et al. 18F-deoxyglucose positron emission tomography (FDG-PET) for the planning of radiotherapy in lung cancer : high impact in patients with atelectasis. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1999 ; 44 (3) : 593-7. 19. Benard F, Sterman D, Smith RJ, Kaiser LR, Albelda SM, Alavi A. Metabolic imaging of malignant pleural mesothelioma with fluorodeoxyglucose positron emission tomography. Chest 1998 ; 114 (3) : 713-22. 20. Benard F, Sterman D, Smith RJ, Kaiser LR, Albelda SM, Alavi A. Prognostic value of FDG PET imaging in malignant pleural mesothelioma. J Nucl Med 1999 ; 40 (8) : 1241-5. Autoévaluation 1. Quels sont les traceurs émetteurs de positons utilisables en pneumologie ? 2. Sont-ils spécifiques ? 3. Quelles sont les indications actuelles de la TEP en pneumologie ? 44 Voir réponses p. 46 La Lettre du Pneumologue - Volume VII - no 1 - janvier-février 2004