dire, c’est de manger plus santé, plus frais, plus naturel et
moins gras, moins salé, moins transformé. Moins de pizzas,
moins de gâteaux. Moins, tout court. Mais de façon un peu
maladroite. Svp Arrêtez de me faire croire qu’il faut que je
mange des plantes, des racines, des tubercules et des fruits à
coque. Je n’ai pas besoin du paléolithique ou de la biologie
de l’évolution pour savoir comment choisir des fruits et des
légumes frais, des viandes plus maigres et des produits moins
transformés à l’épicerie. On peut aussi lire les étiquettes,
choisir des aliments naturels ou biologiques, etc.
Le vrai problème : la
sédentarisation
Dans un sens, c’est vrai que le corps est désormais mal adapté
à son environnement. Depuis la révolution industrielle,
l’urbanisation et les progrès technologiques, on bouge et on
se déplace de moins en moins. Avec la télé, l’Internet, le
transport automobile, etc. Le corps n’a pas été conçu pour
rester assis devant un ordinateur toute la journée.
L’industrialisation a donc eu certainement des effets négatifs
sur les être humains, comme les problèmes d’obésité.
D’ailleurs, on estime qu’au Canada un adulte sur quatre (25%)
est obèse et un jeune sur trois (33%) est en surpoids (1,2).
Le problème de fond est donc à mon avis beaucoup plus le
manque d’exercice physique qui a suivi l’avènement de la
révolution industrielle plutôt que l’apparition de
l’agriculture moderne. C’est pourquoi maintenant on ne peut
plus se fier à notre mode de vie pour brûler les calories
nécessaires dans notre journée et pour faire travailler nos
muscles de façon adéquate.