Le livre de Thierry Souccar, Le régime préhistorique décrit les aspects alimentaires de
l'évolution humaine et les conséquences physiologiques et cliniques de l'alimentation
moderne.
Le livre de Mark Sisson,Le Modèle Paléo, reprend les principes alimentaires du régime paléo
et les étoffe avec des conseils sur l'exercice physique, le jeu, les relations sociales, pour
reproduire les différentes facettes de l'existence pré-agricole.
En France, Marc-Olivier Schwartz et Thomas Renoult ont adapté le régime dans Manger
Paléo, un guide pratique avec menus et recettes.
Attention : mal conduit, ce régime pourrait fournir des quantités trop élevées de produits
animaux et trop peu de végétaux, ce qui peut augmenter le risque de certaines maladies
comme les cancers digestifs.
En résumé :
Le régime paléolithique incite à manger plus de protéines, plus de végétaux, plus d'oméga-3 et
moins de glucides. Le sucre, le sel, les céréales, le lait et ses dérivés et les aliments
transformés sont à éviter ou limiter fortement. Légumes, fruits, racines et graines doivent être
privilégiés tandis que le recours à la cuisson peut être minimal. En mangeant ce qui
correspond aux fonctions originelles de l’organisme on maigrit certes mais on pourrait
prévenir aussi un certain nombre de maladies.
Qu’en dit la recherche ?
L’établissement du régime de nos ancêtres est un sujet de recherche scientifique. À ce titre, la
composition de la diète ancestrale est susceptible de varier au rythme des nouvelles
découvertes. Le régime préhistorique pourrait aussi être faussé par le fait que le choix des
aliments des hommes du Paléolithique dépendait de la chasse, du climat, des saisons, etc.
Alors que nous disposons aujourd’hui de tous les aliments dont nous voulons à portée de
main.
Les débats portent sur la place des produits carnés dans ce régime, bien qu'il soit possible de
suivre un régime Paléo essentiellement végétarien.
En revanche, les bienfaits d’une alimentation riche en fruits et légumes, sources de vitamines
et d’antioxydants, sur la prévention des cancers, de l’hypertension, de l’ostéoporose sont
avérés. De même, une consommation accrue d’aliments riches en oméga-3 (poissons gras,
huiles de colza ou de noix, noix, légumes verts à feuilles) a été associée à une diminution du
risque de maladies cardiovasculaires.
De plus, les recherches récentes montrent que ce sont les glucides apparus avec le Néolithique
et l’avènement de l’agriculture (céréales et sucre du lait) qui possèdent les index glycémiques
(IG) les plus élevés. Or la consommation d’aliments à IG élevé a été associée à une prise de
poids et à une sensibilité accrue à l’insuline, donc un risque plus grand de diabète de type II.
Les études d'intervention avec le régime paléo ont montré des résultats favorables notamment
chez les personnes souffrant de syndrome métabolique et de diabète. Mais on ne dispose pas