4 1 •Séries de Fourier
1) La fonction est de classe C1sur Ret, pour tout x∈R,
f′(x) = 2(x−cos θ)
x2−2xcos θ+ 1 =2(x−cos θ)
(x−eiθ)(x+e−iθ)=1
x−eiθ +1
x−e−iθ .
On a donc, puisque xeiθ=xe−iθ=|x|<1,
f′(x) = −1
eiθ(1 −xe−iθ)−1
e−iθ(1 −xeiθ)
=−e−iθ
+∞
X
n=0
xne−niθ −eiθ
+∞
X
n=0
xneniθ
=−
+∞
X
n=0
xne−(n+1)iθ +e(n+1)iθ
=−2
+∞
X
n=1
xn−1cos nθ
On en déduit par primitivation :
∀x∈]−1,1[, f(x) = −2
+∞
X
n=1
xncos nθ
n+f(0) = −2
+∞
X
n=1
xncos nθ
n.
2) On a donc aussi, pour x∈]−1,1[,
∀θ∈R, g(θ) = −2
+∞
X
n=1
xncos nθ
n.
Pour tout n∈N∗, désignons par unla fonction de Rdans Rdéfinie par
un(θ) = −2xncos θ
n.
Chaque fonction unest continue sur Ret on a kunk∞= 2|x|n
n6|x|n, de sorte
que la série de fonctions Punest normalement convergente sur R. Sa somme g
est donc continue sur Ret elle est 2π-périodique puisque chaque fonction unest
2π-périodique.
La fonction gest de classe C1sur R. En effet, chaque fonction unest de classe C1
sur Ret la série de fonctions Pu′
n, avec u′
n(x) = 2xnsin nθ, est normalement
convergente sur R.
Calculons les coefficients de Fourier de g. Comme gest paire, on a bn(f) = 0
pour tout n∈N. Soit p∈N∗et désignons par vnla fonction définie par
vn(θ) = un(θ) cos pθ. La série de fonctions Pvnconverge normalement sur R.
Sa somme est donc continue sur Ret le théorème d’intégration terme à terme