EXAMEN ANNEE 2010-2011 Licence Economie 2e année 1re SESSION 3e SEMESTRE Matière : Statistiques et probabilités – Eléments de correction Exercice I (15 min, 3 points) On considère une variable aléatoire continue X de densité fX représentée ci-dessous : 1) Le graphe est celui d’une fonction positive (au dessus de l’axe des x) continue (sauf en 1, 2, 3, 4, 5 et 6) et d’intégrale 1 (correspondant à l’aire entre la courbe et l’axe des x). 2) a) P .X < 1/ D .X > 6/ D P .3 6 X 6 4/ D 0 car l’aire correspondante est nulle. b) P .1 6 X 6 3/ D 0:5. C’est l’aire comprise entre l’axe des x, la courbe, entre x D 1 et x D 3. Soit l’aire de deux rectangles de largeur 1 et de hauteur 0:2 et 0:3. On peut aussi voir que par symétrie c’est la moitié de l’aire totale. c) P .1 6 X 6 2/ D 0:2 car c’est l’aire d’un rectangle de largeur 1 et de hauteur 0:2. d) P .2 6 X 6 5/ D 0:6 car c’est l’aire de deux rectangle de largeur 1 et de haute 0:3. 3) Par symétrie, l’espérance de X est égale à la médiane de X , soit E.X / D 3:5. 4) La variable prenant des valeurs (avec une probabilité non-nulle) entre 1 et 6, on a 1 6 X 6 6 H) 2:5 D 1 3:5 6 X E.X / 6 6 3:5 D 2:5 L’écart maximum est donc inférieur ou égal à 2:5. Il en est de même pour l’écart-type. Exercice II (35 min, 5 points) 1) On a X ,! N .30; 3/. 2) La probabilité que la durée du trajet soit supérieure à 36 minutes est P .X > 36/ D 1 P .X 6 P .X 6 36/ D 1 36 30 3 / D1 P .X 6 2/ D 1 0:9772 D 0:0228 3) La probabilité que la durée du trajet soit inférieure à 27 minutes est P .X 6 27/ D P .X 6 27 30 3 / D P .X 6 1/ D 1 P .X 6 1/ D 1 0:8413 D 0:1587 4) La probabilité que la durée du trajet soit comprise entre 27 et 36 minutes est P .27 6 X 6 36/ D P .X 6 36/ P .X 6 27/ D .1 0:0228/ 0:1587 D 0:8185 5) On a Y ,! N .25; 8/.La probabilité d’être à l’heure à son travail en empruntant la seconde route est 25 / D P .X 6 1:375/ D 0:915 8 Or, on a vu que P .X 6 36/ D 0:9772. Donc, Monsieur Papressé doit prendre le premier trajet. 6) On sait que Z ,! N .20; / et que P .Z > 40/ D 0:10. a) On a P .Y 6 36/ D P .X 6 P .Z > 40/ D 0:10 H) P .Z 6 36 40 20 / D 0:90 H) 20 D z0:90 D 1:285 H) D 15:56 b) On a P .Z 6 36/ D P .Z 6 36 20 15:56 / Le premier trajet est toujours préférable. 1 D P .Z 6 1:028/ D 0:8485 Exercice III (20 min, 4 points) 1) On a P .A/ D 0:6 et P .B/ D 0:4 et P .A \ B/ D 0:1 a) P .A [ B/ D P .A/ C P .B/ P .A \ B/ D 0:90 b) P .A [ B/ D 1 P .A [ B/ D 0:10 c) P .A [ B/ P .A \ B/ D 0:80 2) On considère un client qui possède une carte VISA. La probabilité qu’il possède aussi une carte MasterCard est P .BjA/ D P .A \ B/ 0:1 D D 0:1667 P .A/ 0:6 3) On considère un client qui possède au moins une carte. La probabilité que ce soit une carte VISA est P .AjA [ B/ D P .A/ 0:6 D D 0:6667 P .B/ 0:9 Exercice IV (40 min, 6 points) Un organisme bancaire a établi pour ses clients le nombre moyen (Y ) de paiements quotidiens effectués par carte bancaire en fonction du nombre (X ) de cartes possédées. La répartition est résumée dans le tableau suivant : X Y 1 2 0 0.25 0.05 1 0.25 0.05 2 0.10 0.15 3 0.05 ? 1) Probabilités a) La somme des probabilités conjointes étant égale à 1, on en déduit que la probabilité manquante est 0:1. b) La probabilité qu’un client possède 1 carte et effectue 2 paiements quotidiens par carte est P .X D 1 et Y D 2/ D 0:10. c) La probabilité qu’un client possède 1 carte est P .X D 1/ D 0:25 C 0:25 C 0:1 C 0:05 D 0:65 d) La probabilité qu’un client effectue 2 paiements quotidiens par carte sachant qu’il possède 1 carte est P .Y D 2jX D 1/ D 0:10=0:65 D 0:1538 2) Lois marginales a) E.X/ D 1:35, E.X 2 / D 2:06, Var.X / D 0:2275. E.Y / D 1:25, E.Y 2 / D 2:65, Var.Y / D 1:08. b) Le nombre moyen de paiements quotidiens est E.X / D 1:35. 3) Lois conditionnelles a) La loi conditionnelle de Y sachant que X D 1 est donnée par les probabilités P .Y D yj jX D 1/ D P .Y D yj et X D 1/=P .X D 1/. D’où Y jX D 1 P 0 0.3846 1 0.3846 2 0.1538 3 0.0769 b) Il s’agit de la distribution de probabilité du nombre de paiements pour un individu ne possédant qu’une seule carte bancaire. c) Les variables X et Y ne sont pas indépendantes car la loi conditionnelle de Y n’est pas égale à la loi marginale de Y. d) L’espérance conditionnelle E.Y jX D 1/ est l’espérance de la loi ci-dessus. On trouve E.Y jX D 1/ D 0:9229. e) Elle représente le nombre moyen (théorique) de paiements par CB pour un individu ne possédant d’une seule carte bancaire. 4) Corrélation a) L’espérance de X Y est XX E.X Y / D xi yj pij D 1:9 i j b) On en déduit la valeur de la covariance Cov.X; Y / D E.X Y / E.X / E.Y / D 1:9 1:35 1:25 D 0:2125 et du coefficient de corrélation linéaire Cov.X; Y / D 0:4272 X Y c) Les deux variables sont donc moyennement corrélées positivement. Plus le nombre de cartes est élevé, plus le nombre de paiements par cartes est important. .X; Y / D 2