– La relation est r´eflexive car pA, B, B, Aqest un parall´elogramme puisque rA, Bset rB, Asont
´evidemment mˆeme milieu.
– La relation est sym´etrique car pA, BqRpC, Dqsignifie que ABDC est un parall´elogramme ce qui
est ´equivalent `a dire que CDBA est aussi un parall`elogramme, c’est-`a-dire pC, DqRpA, Bq.
– Pour montrer que la relation est transitive, il faut montrer (et cela suffira) que
ABDC parall´elogramme et CDF E parall´elogramme ñABF E parall´elogramme.
La d´emonstration de cette propri´et´e n’est pas triviale - lorsqu’on n’utilise pas de caract´erisation
vectorielle des parall´elogrammes. Pour la construire, on utilise le r´esultat suivant.
Lemme : Xet Y´etant deux doites s´ecantes du plan. Si quatre points A, B, C, D se projettent
sur X- parall`element `a Y- en A1, B1, C1, D1et sur Y- parall`element `a X- en A2, B2, C2, D2
et si les milieux de rA1D1set rB1C1sd’une part et les milieux de rA2D2set rB2C2sd’autre part
sont confondus, alors ABDC est un parall´elogramme.
Remarque : la r´eciproque de ce r´esultat est ´evidente, car il est bien connu que les projections
conservent les milieux.
D´emontrons le lemme. Pour cela, notons Ile milieu de rADset Jle milieu de rBCs. Notons I1et
I2respectivement les projections de Isur X(dans la direction de Y) et sur Y(dans la direction
de X), puis, de fa¸con analogue, J1et J2les projections de J.
On sait que I1est le milieu de rA1D1set que J1est le milieu de rB1C1s, d’o`u I1“J1. De la
mˆeme fa¸con, on d´eduit que I2“J2. Mais alors, Iet Jsont `a l’intersection de la droite passant par
I1“J1, parall`ele `a Y, et de la droite passant par I2“J2, parall`ele `a X. Ces deux droites ´etant
s´ecantes I“J. Mais alors, ABDC est un parall`elogramme.
Revenons `a la transitivit´e de la relation d’´equipollence.
Avec les notations introduites, on va montrer que ABF E est un parall´elogramme. Pour cela, on
projette les quatre points sur deux droites s´ecantes Xet Ycomme pr´ec´edemment.
Int´eressons nous aux projections sur X:A1, B1, C1, D1, F1, E1. Si I1est le milieu de rA1D1s(et de
rB1C1s) et J1le milieu de rC1F1s(et de rD1E1s), alors A1I1`D1I1“0 et C1J1`F1J1“0. D’o`u,
A1I1`D1I1`C1J1`F1J1“0
“A1I1`D1I1`C1I1`I1J1`F1I1`I1J1
“A1I1`D1I1`C1I1`F1I1`2I1J1
ôA1I1`D1I1`C1I1`F1I1“2J1I1.
En partant cette fois de B1I1`C1I1“0 et D1J1`E1J1“0, on obtient :
B1I1`C1I1`D1J1`E1J1“0
“B1I1`C1I1`D1I1`I1J1`E1I1`I1J1
ôB1I1`C1I1`D1I1`E1I1“2J1I1.
En ´egalant les deux expressions de 2J1I1et en simplifiant, on obtient
A1I1`F1I1“B1I1`E1I1.
Si K1est le milieu de rA1F1set K1
1le milieu de rB1E1s, on a :
2K1I1“2K1
1I1ôK1“K1
1.
2