piquent chaque année sans déclarer un tétanos. D’ailleurs, les chiffres parlent d’eux mêmes :
comme c’est une maladie à déclaration obligatoire on connaît le nombre de malades avec
précision. Ainsi dénombre-t-on chaque année une vingtaine de cas dont une infime partie
décède. Les progrès en réanimation permettent de sauver les gens en milieu hospitalier. Ne
pas oublier que le chlorure de magnésium est souverain contre le tétanos, la diphtérie et la
polio, n’en déplaise aux autorités qui refusent de reconnaître ses vertus (Attention, il s’agit de
suivre des prescriptions particulières).
Gaston RAMON qui a mis au point l’anatoxine tétanique dans les années 1930, n’a
pas tenu compte de la réalité du déroulement de la maladie (peut-être lui manquait-il des
connaissances que nous avons aujourd’hui) : il a réalisé « un tétanos expérimental » sur des
lapins et ce fut la seule expérience qui permit de diffuser son vaccin avec la certitude qu’il
était efficace. L’expérience consista à injecter de la toxine tétanique sur des lapins et ensuite
d’injecter de l’anatoxine ; la toxine injectée s’est trouvée neutralisée par le vaccin car tous
deux circulaient dans le sang. Or nous avons vu que dans la maladie naturelle cette situation
ne se produit jamais, la toxine ne pouvant apparaître dans un milieu oxygéné.
L’efficacité de la vaccination n’a donc pas été prouvée face à la maladie, qu’elle
touche les hommes ou les animaux. Pourquoi vacciner avec un vaccin sans effet et pour une
maladie si peu fréquente et qui n’est pas contagieuse ? Sans oublier que le vaccin (qui
contient un adjuvant à base d’aluminium) provoque toute une série d’effets secondaires
répertoriés dans la littérature médicale. Pourquoi maintenir cette fausse protection et mettre en
danger la santé des bien portants ?
La poliomyélite
Le virus de la polio, qui se transmet par voie oro-fécale, est un germe commensal
(entérovirus) qui se loge, sans nous inquiéter, dans nos intestins où dans la majorité des cas il
fait se développer une immunité durable qui protège l’individu toute sa vie. La maladie
s’exprime lorsque le virus traverse la muqueuse intestinale pour rejoindre les centres nerveux.
D’autres entérovirus (Echo et Coxsackie) réalisent avec le virus de la polio un équilibre
écologique dont peut dépendre la maladie et son degré de gravité si cet équilibre vient à se
rompre.
C’est l’assainissement et l’eau potable (grâce au chlore) qui ont fait disparaître les
virus polio sauvages dans les pays développés, tout comme les germes de la typhoïde et du
choléra. L’OMS a déclaré l’Europe indemne de polio en 2002, où on ne recense aucun virus
sauvage. Le vaccin est venu compliquer la situation car il a engendré des virus mutants
d’origine vaccinale (surtout après le vaccin oral) et ce sont eux qui provoquent aujourd’hui
des paralysies flasques, très souvent non recensées comme polio. C’est pour cette raison que
l’éradication mondiale de la polio, promise pour l’an 2000, ne peut toujours pas être annoncée
par l’OMS.
Outre le fait que le vaccin peut donner la maladie ou une maladie « like », d’autres
pathologies post-vaccinales ont été observées, notamment des fatigues chroniques. Il ne faut
pas oublier que les vaccins fabriqués dans les années 1960 sur reins de singes avaient été
contaminés par un virus cancérogène, le SV40, susceptible de provoquer des cancers chez les
vaccinés et dans leur descendance.
Pourquoi continuer une vaccination à virus vivant ou inactivé, potentiellement
dangereuse, alors que la maladie est en voie d’extinction presque partout dans le monde ?
La France, qui a maintenu une loi d’obligation pour ces trois vaccins, aurait tout intérêt à
modifier la législation en donnant la liberté de choix afin d’éviter un gaspillage des deniers
publics et un risque post-vaccinal beaucoup plus élevé que celui des maladies concernées.
Est-ce raisonnable de remplacer un risque infectieux infime et hypothétique par un risque
vaccinal réel susceptible de déboucher sur des maladies chroniques très invalidantes ? La
politique vaccinale doit se mettre en conformité avec le principe du consentement, exprimé
dans la loi Kouchner, et respecter le principe de précaution.