Nom de la maladie : le tétanos.
1. Nom du micro-organisme :
Clostridium tétani ou bacille de Nicolaier.
2. Nature du micro- organisme :
Il s’agit d’une bactérie, de forme allongée : c’est un bacille.
3. Voie de pénétration :
Le micro organisme pénètre par voie cutanée.
4. Mode de contamination :
Une plaie peut être à l’origine du tétanos si elle est en contact avec des souillures provenant du sol.
Cela peut être le cas d’une plaie grave occasionnée par un outil de jardin ou un accident de la route
mais aussi d'une blessure bénigne, comme une écorchure ou une piqûre (d’épine de ronce, de rose..)
L’agent du tétanos se trouve, en effet, dans le sol, il y est apporté par le fumier de cheval, de vache
(Clostridium tétani habite leur intestin).
5. Mécanisme de défense de notre organisme :
La peau s’oppose en principe à la pénétration des micro-organismes en formant une barrière
mécanique. Lorsque la peau est détruite par une blessure ou une brûlure, les bactéries peuvent
pénétrer et une défense locale est mise en place. Cette défense est appelée réaction inflammatoire
locale. Cette réaction inflammatoire se traduit par quatre modifications du tissu lésé : rougeur, chaleur,
douleur, gonflement.
Dans le cas du tétanos, les bactéries se multiplient localement formant un petit foyer infectieux.
Le germe reste localisé au niveau de la blessure et ne se dissémine pas dans l’organisme. Clostridium
tétani agit presque exclusivement par l’intermédiaire d’une toxine qui diffuse dans l’organisme.
L’organisme réagit alors en fabriquant des antitoxines : ce sont des anticorps spécifiques produits en
réaction à l’introduction de la toxine tétanique, ils sont capables de neutraliser cette toxine et
uniquement celle là.
Les anticorps sont des protéines fabriquées par certains globules blancs : les lymphocytes B pour
se défendre contre les agressions extérieures.
6. Symptômes de la maladie :
Après une période d’incubation de durée variable : entre cinq et dix jours, les premiers signes se
manifestent : une certaine rigidité musculaire et surtout la contraction des muscles de la mastication.
Les contractions gagnent les muscles des membres occasionnant des crampes très violentes et
douloureuses parfois à l’origine de fractures. Les muscles respiratoires peuvent être touchés : le
processus aboutit alors à la mort.
7. Comment peut-on limiter la contamination ?
La contamination n’étant pas directe, il faudra essentiellement éviter le contact ou la transfusion avec
du sang contaminé, l’utilisation de seringues non stériles et bien se laver les mains après tout soin
donné aux plaies.