Terminales S − 2016 / 17 spécialité maths
1) Graphe probabiliste
1) Graphe probabiliste1) Graphe probabiliste
1) Graphe probabiliste
On considère une situation (appelée marche aléatoire) se ramenant à un graphe à
N
sommets, dont les arêtes
représentent les probabilités de changement d’état.
Si la loi de probabilité est donnée par une matrice
ligne
L
n
=
( )
p
1
p
2
…
p
N
appelée matrice d’état au
rang
n
, telle que
p
1
+
p
2
+ … +
p
N
= 1,
alors
L
n
+1
=
L
n
×
A
où
A
est la matrice de transition, carrée d’ordre
N,
telle que
A
= (
a
ij
) où
a
ij
est la probabilité de passer
de l’état
i
à l’état
j
.
Concrètement, on remplit la matrice A ligne par
ligne, chacune correspondant à un des sommets du
graphe et aux différentes probabilités de joindre les
autres sommets, dans l’ordre établi par l’énoncé.
Dans ces conditions, pour tout rang
n
à 0 on a :
L
n
=
L
0
×
A
n
On dit que la marche aléatoire admet un état stable
s’il existe une matrice ligne
S
d’ordre
N
telle que
SA
=
S
, indépendante de l’état initial
L
0
.
On peut le déterminer en traduisant l’égalité précé-
dente en système de
N
équations à
N
inconnues
auquel s’ajoute l’équation
s
1
+
s
2
+ … +
s
N
= 1.
Si
A
admet une puissance dont tous les coefficients
sont strictement positifs, alors la marche aléatoire
admet un unique état stable
S
, et la suite (
L
n
)
converge vers
S
quel que soit
L
0
.
On a alors lim
n
−>+ õ
L
n
=
S
= (
s
1
s
2
…
s
N
) et d’autre part
lim
n
−>+ õ
A
n
=
s
1
s
2
…
s
N
. . … .
s
1
s
2
…
s
N
.
Ainsi la limite de
A
n
est composée de
N
lignes
identiques, égales chacune à l’état stable
S
.
Si la loi de probabilité est donnée par une matrice
colonne
C
n
=
p
1
p
2
…
p
N
appelée matrice d’état au rang
n
, telle que
p
1
+
p
2
+ … +
p
N
= 1,
alors
C
n
+1
=
A
×
C
n
où
A
est la matrice de transition, carrée d’ordre
N,
telle que
A
= (
a
ij
) où
a
ij
est la probabilité de passer
de l’état
j
à l’état
i
.
Concrètement, on remplit la matrice
A
colonne par
colonne, chacune correspondant à un des sommets
du graphe et aux différentes probabilités de joindre
les autres sommets, dans l’ordre établi par l’énoncé.
Dans ces conditions, pour tout rang
n
à 0 on a :
C
n
=
A
n
×
C
0
On dit que la marche aléatoire admet un état stable
s’il existe une matrice colonne
S
d’ordre
N
telle que
AS
=
S
, indépendante de l’état initial
C
0
.
On peut le déterminer en traduisant l’égalité précé-
dente en système de
N
équations à
N
inconnues
auquel s’ajoute l’équation
s
1
+
s
2
+ … +
s
N
= 1.
Si
A
admet une puissance dont tous les coefficients
sont strictement positifs, alors la marche aléatoire
admet un unique état stable
S
, et la suite (
C
n
)
converge vers
S
quel que soit
C
0
.
On a alors lim
n
−>+ õ
C
n
=
S
=
s
1
s
2
…
s
N
et d’autre part
lim
n
−>+ õ
A
n
=
s
1
s
1
…
s
1
. . … .
s
N
s
N
…
s
N
.
Ainsi la limite de
A
n
est composée de
N
colonnes
identiques, égales chacune à l’état stable
S
.