4. D´emontrer que :
(a) l’ensemble Dest un intervalle de R,
(b) l’application Pest strictement croissante,
(c) l’ensemble P(D) = {P(z)|z∈D}est un intervalle de R,
(d) L’application Pest continue.
5. Exemple : prenons f(t, x) = sin (t) + 2 cos (x) et T= 2π. Posons u=γ0et v=γ−π.
(a) ´
Etablir que les applications uet vsont bien d´efinies sur [0,2π] (on pourra construire un entonnoir
`a l’aide des fonctions du type t7→ ±3t+λ).
(b) V´erifier que la fonction nulle est une barri`ere inf´erieure de (E) sur [0,2π] ; en d´eduire que u(2π)≥
0.D´emontrer par un raisonnement similaire que v(2π)≤ −π.
(c) D´emontrer qu’il existe z∈[−π, 0] tel que P(z) = z.
(d) En d´eduire que (E) admet au moins une solution 2π-p´eriodique.
(e) D´emontrer que (E) admet une infinit´e de solutions 2π-p´eriodiques.
Partie V : Applications
Soient a1et a2des nombres r´eels tels que 0 < a1< a2et soit f∈ C1¡R2,R2¢.Pour x= (x1, x2) dans
R2,on ´ecrit f(x) = (f1(x), f2(x)) .On note Bl’ensemble des points (x1, x2) de R2tels que x1=ρcos (θ),
x2=ρsin (θ),avec θ∈Ret ρ∈[a1, a2].
On fait en outre les hypoth`eses suivantes :
(H1) pour xappartenant `a la fronti`ere de Bdans R2, f (x) pointe vers l’ext´erieur de B, ce qui signifie
que, pour tout nombre r´eel θ, le produit scalaire hf(aicos (θ), aisin (θ)) ,(cos (θ),sin (θ))iest positif ou nul
pour i= 1,n´egatif ou nul pour i= 2 ;
(H2) le produit scalaire hf(x1, x2),(−x2, x1)ine s’annule pas sur B.
Le but de cette partie est d’´etablir l’existence d’une solution p´eriodique non constante, `a valeurs dans B,
de l’´equation diff´erentielle (E)x0=f(x).
1. Montrer que l’on peut se ramener au cas o`u la condition suivante est r´ealis´ee :
(H3) le produit scalaire hf(x1, x2),(−x2, x1)iest >0 pour tout x∈B.
On suppose d´esormais que la condition (H3) est r´ealis´ee.
2. Soit Iun intervalle non trivial de Ret soient θ→Ret h:R→]0,+∞[ deux applications d´erivables.
Pour t∈I, on pose :
u1(t) = h(θ(t)) cos (θ(t)) , u2(t) = h(θ(t)) sin (θ(t))
et on note ul’application de Idans R2d´efinie par u(t) = (u1(t), u2(t)) .
D´emontrer que uest solution de (E) si, et seulement si, l’on a, pour tout x∈I:
½h0(θ(t)) θ0(t) = g1(θ(t), h (t))
θ0(t) = g2(θ(t), h (θ(t)))
o`u g1et g2sont deux applications de R×]0,+∞[ dans Rque l’on pr´ecisera.
3. Prouver qu’il existe des nombres r´eels b1et b2,avec 0 < b1< a1< a2< b2,tels que la fonction g2soit
>0 sur R×]b1, b2[.
4. Pour (θ, ρ)∈R×]b1, b2[,on pose :
G(θ, ρ) = g1(θ, ρ)
g2(θ, ρ).
On consid`ere l’´equation diff´erentielle (E0)ρ0=G(θ, ρ).Puisque l’application Gest de classe C1et
2π-p´eriodique en θ, on peut appliquer la partie IV avec T= 2π. On continue de noter Pl’application
«une p´eriode plus tard ».
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