LES CELTES
LA FEMME GALLO-ROMAINE
Le temps du plus fort
Les Francs-Saliens, loin d’être tous convertis,
s’intègrent paciquement dans les communautés.
Avec Clovis baptisé, la monarchie de droit divin
se met en place.
L’étendue du royaume et l’insécurité qui y règne
sont à la base de la société féodale.
Un réseau hiérarchisé, véhicule de l’autorité royale
et symbole de l’autorité spirituelle
de l’Église chrétienne.
Avec le baptême de Clovis (496 env.), héritier des Francs-Saliens,
débute le Moyen Âge et la formation du Royaume franc. Clovis espère s’imposer
ainsi aux populations gallo-romaines des territoires conquis.
Le divorce est accepté,
mais l’homme a droit de mort sur son épouse
et ses enfants, comme à Rome.
Les Celtes maintiennent
l’équilibre entre les deux sexes.
La femme n’est pas mariée contre son gré,
a une dot et, plus tard,
peut disposer de son bien.
Le christianisme se développe à partir de Marseille,
la vallée du Rhône puis Lyon. Au sein des peuples germaniques
une domination masculine s’exerce avec une rigueur extrême.
L’’intérêt que représente la femme est fonction de son aptitude
à enfanter, la répudiation est possible si la femme est stérile,
En moins d’un siècle,
les femmes du monde celte
vont perdre leurs droits,
la loi romaine s’imposant progressivement.
Les druides nissent par être interdits,
les révoltes matées,
le latin s’impose dans les classes aisées
et donne naissance à la langue romane.
Après quatre siècles de domination, l’Empire romain
s’est effondré, livré aux migrations et aux invasions.
Le sacre de Clovis
Femme druidesse
l’adultère de la femme peut être puni de mort.
Le droit qui s’exerce est un mélange de traditions d’origine franc,
de droit romain et de droit canonique. Les pratiques judiciaires
ne sont pas gées par des textes et sont variables
d’une ville à l’autre. Dans cet environnement,
La Déclaration des Droits de l’Homme de 1789
proclame la souveraineté de la Nation
sans instituer le suffrage universel.
La Constitution de 1791 divise le peuple
en citoyens actifs ou passifs.
Femmes, indigents, domestiques sont exclus.
En 1793, la Constitution institue une première fois
le suffrage universel direct
pour tous citoyens d’au moins 21 ans.
En 1795, on restaure la distinction entre passifs et actifs.
La réaction thermidorienne rétablit
les privilèges politiques au prot des riches.
CONDORCET, le visionnaire
LA PRESSE FEMINISTE
OLYMPE, THÉROIGNE,
CLAIRE ET LES AUTRES
SOLDAT DE L’AN II
L’un d’eux écrivait :
« Je me suis enrôlé
sous les drapeaux de la liberté
et je sers pour la paix, l’honneur
et l’amour de la France ».
Ils étaient mal équipés,
parfois pieds nus ou en sabots
mais animés d’une foi inébranlable
dans l’idéal républicain.
CONVENTIONNEL
Malgré la guerre et le déchaînement
des passions politiques, la Convention
organisa la République, de 1792 à 1795,
et l’oeuvre, bien qu’inachevée,
fut d’une prodigieuse ampleur.
SANS-CULOTTE
Nom que se donnaient les révolutionnaires de 1792
en abandonnant la culotte des aristocrates pour le pantalon.
Ce nom incarne la révolte des humbles, épris de liberté,
et rejetant une société inégalitaire.
La révolution francaise, le suffrage inachevé
La Révolution inaugure un principe fondateur :
c’est du peuple que le pouvoir tirera sa légitimité.
Mais ne votent, pour l’élection du tiers état,
que les hommes français de plus de 25 ans payant une contribution.
Convaincu que l’égalité en droit est au centre
de la rénovation sociale, il imagine un enseignement public,
laïque, gratuit, obligatoire et mixte...
... Et aussi l’accès des lles à l’instruction, la formation professionnelle et continue,
propose l’égalité civile, politique et salariale, lutte contre la mortalité et pour le secours aux orphelins...
Il meurt en prison, en 1794.
La presse féminine apparaît
dans les dernières années de la monarchie...
... Des journaux masculins soutenant la cause féminine, des journaux de groupes de femmes,
très revendicatifs, enn des journaux rédigés par des hommes ou des femmes destinés aux femmes,
ceux-là ne rompant pas toujours avec les préjugés.
Les femmes participent aux événements de la Révolution,
s’organisent en associations, une presse naît,
mais cette agitation ne produit que peu de résultats
Les femmes obtiennent le droit de succession, le divorce
(institué en septembre 1792 et plus favorable aux hommes).
Olympes de Gouges rédige sa Déclaration des droits de la femme
et de la citoyenne, Théroigne de Méricourt, Claire Lacombe
militeront pour le suffrage universel, le divorce, la liberté sexuelle.
L’histoire du suffrage universel
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L’évolution du statut politique
des femmes
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