Conquérir le droit et la justice est une tâche longue et pé-
rilleuse. Que de luttes aura-t-il fallu pour que l’évidence
s’impose aux yeux de tous : « les hommes et les femmes
naissent libres et égaux en droit ».
Pour organiser ce droit et faire fonctionner la démocra-
tie durablement une autre évidence est apparue : quelle
que soit l’expérience menée, toute forme de prise en main
de la gouvernance par une élite ou une partie de la popu-
lation n’a jamais abouti sur autre chose que la dictature,
au mieux, le retour de pouvoirs élitistes. Pas d’aménage-
ment au suffrage, seul le peuple, la société des hommes et
des femmes, peut et doit être souverain. Tous, hommes et
femmes libres de ce pays, nous devions pouvoir voter.
Une fois ce principe révélé, va perdurer longtemps,
très longtemps, une situation paradoxale : concevoir,
se battre et finalement imposer « le suffrage universel » en
oubliant la moitié de l’humanité, la moitié de notre peuple.
La véritable histoire suffrage universel ne peut s’écrire
sans l’histoire de l’inégalité politique entre les hommes et
les femmes qui a perduré jusqu’à récemment.
Ce rêve d’égalité est en partie accompli, depuis à
peine trois générations. À charge aux citoyens et aux
citoyennes de l’utiliser car une liberté chèrement acquise
et dont on ne profite pas est une liberté en danger...
L’égalité politique des femmes
Une série de 12 visuels
ò
P
L
A
N
1 - Titre et introduction
2 - Aux origines du vote…
C’est au Ve siècle av. J.-C., à Athènes, que naît l’idée de citoyenneté.
La femme grecque / La femme romaine
3 - Le temps du plus fort
Après quatre siècles de domination, l’Empire romain s’est effondré, livré aux migrations et aux invasions.
Les Celtes / Les femmes gallo-romaines
4 - Des expériences électives au Moyen Âge
Des communautés choisissent de s’administrer avec des représentants désignés ou élus.
Monarchie de droit divin / Les femmes au Moyen Âge / La loi salique
5 - Ruptures et nouvelle conception : la citoyenneté
La Renaissance (XVe et XVIe siècles) bouleverse la conception du monde.
La sorcellerie / Les premières voix / Le Siècle des Lumières pour les femmes
6 - La Révolution française, le suffrage inachevé…
La Révolution inaugure un principe fondateur : c’est du peuple que le pouvoir tirera sa légitimité.
Condorcet, le visionnaire / La presse feministe / Olympe, Théroigne, Claire et les autres
7 - 1799 - 1848, de l’art de limiter la portée du suffrage
La Constitution républicaine de 1799 rétablit le suffrage universel mais cache un pouvoir autoritaire....
Code civil (18 mars 1804) / La restauration et les utopistes
8 - Universel direct… au prix d’une autre révolution !
La très grande majorité des Françaises restent privées de l’expression démocratique.
Flora Tristan / George Sand
9 - Un principe fragile mais irréversible
La loi du 31 mai 1850 augmente de 6 mois à 3 ans l’obligation de résidence pour voter.
Les principaux acquis jusqu’en 1904
10 - « Un universel qui exclut la moitié de l’humanité ! »
Les suffragettes / le féminisme antilaïc
11 - La IVe et Ve République
Les femmes prennent une part active à la Résistance, les armes à la main.
Les femmes dans la Résistance / Simone de beauvoir (1908-1986)
12 - Le défi de la parité... La République ne peut se faire sans nous...
ò
C’est au Ve siècle av. J.-C., à Athènes,
que naît l’idée de citoyenneté.
LA FEMME GRECQUE LA FEMME ROMAINE
LE CITOYEN ROMAIN
L’Empire romain va compter, à l’aube de l’ère chrétienne,
près de 6 millions de citoyens dans tout l’Empire.
Le citoyen est er de sa double appartenance civique,
« une patrie de nature, une patrie de citoyenneté »
(Des lois - Cicéron).
En Grèce, à Athènes
et dans l’ensemble des communautés
qui lui sont rattachées,
au moins 30 000 personnes
étaient déclarées citoyens d’Athènes.
... LAntiquité, aux origines du vote
Les citoyens participent à l’assemblée, l’ecclésia,
qui élit les stratèges, vote les lois et les budgets.
La citoyenneté romaine est plus élargie.
Le droit de cité concerne tous les hommes libres
nés d’un père et d’une mère libres.
Les citoyens jouissent de droits politiques (vote, éligibilité)
et de droits civils (propriété, mariage, actions en justice…).
Ils ont le devoir de défendre la cité et payer le tribut.
Fils d’affranchis ou étrangers libres peuvent devenir citoyens.
L’idée d’œuvrer pour, la « chose publique »
ou Respublica, prend corps.
Face aux dérives des pouvoirs aristocratiques,
la réforme de Clisthène (-546) dénit le principe d’appartenance
à la cité. Femmes, étrangers ou esclaves n’ont pas le droit de vote,
mais 20 % des habitants sont citoyens.
Le citoyen grec doit prendre pour épouse
la lle d’un autre citoyen. L’adultère est réprouvé,
seulement pour les femmes. Une femme de l’élite
ne sort que pour participer à des cérémonies.
Les femmes du peuple disposent
d’une plus grande liberté de mouvement.
Le rôle de la femme mariée
est d’abord de donner des ls
pour assurer la transmission
des biens paternels.
Elle est soumise au « pater familias »
avant de passer sous l’autorité d’un mari.
Les mariages sont souvent arrangés,
le mari peut punir de mort son épouse pour adultère,
ou la répudier pour avortement ou stérilité.
Comme la femme grecque,
elle est considérée comme mineure,
traitée selon le principe
de « l’imbecillitas sexus »,
et n’a que très peu de droits.
LE CITOYEN GREC
L’histoire du suffrage
L’évolution du statut politique
et des droits de la femme
Deux histoires en parallèle
ò
LES CELTES
LA FEMME GALLO-ROMAINE
Le temps du plus fort
Les Francs-Saliens, loin d’être tous convertis,
s’intègrent paciquement dans les communautés.
Avec Clovis baptisé, la monarchie de droit divin
se met en place.
L’étendue du royaume et l’insécurité qui y règne
sont à la base de la société féodale.
Un réseau hiérarchisé, véhicule de l’autorité royale
et symbole de l’autorité spirituelle
de l’Église chrétienne.
Avec le baptême de Clovis (496 env.), héritier des Francs-Saliens,
débute le Moyen Âge et la formation du Royaume franc. Clovis espère s’imposer
ainsi aux populations gallo-romaines des territoires conquis.
Le divorce est accepté,
mais l’homme a droit de mort sur son épouse
et ses enfants, comme à Rome.
Les Celtes maintiennent
l’équilibre entre les deux sexes.
La femme n’est pas mariée contre son gré,
a une dot et, plus tard,
peut disposer de son bien.
Le christianisme se développe à partir de Marseille,
la vallée du Rhône puis Lyon. Au sein des peuples germaniques
une domination masculine s’exerce avec une rigueur extrême.
L’’intérêt que représente la femme est fonction de son aptitude
à enfanter, la répudiation est possible si la femme est stérile,
En moins d’un siècle,
les femmes du monde celte
vont perdre leurs droits,
la loi romaine s’imposant progressivement.
Les druides nissent par être interdits,
les révoltes matées,
le latin s’impose dans les classes aisées
et donne naissance à la langue romane.
Après quatre siècles de domination, l’Empire romain
s’est effondré, livré aux migrations et aux invasions.
Le sacre de Clovis
Femme druidesse
l’adultère de la femme peut être puni de mort.
Le droit qui s’exerce est un mélange de traditions d’origine franc,
de droit romain et de droit canonique. Les pratiques judiciaires
ne sont pas gées par des textes et sont variables
d’une ville à l’autre. Dans cet environnement,
La Déclaration des Droits de l’Homme de 1789
proclame la souveraineté de la Nation
sans instituer le suffrage universel.
La Constitution de 1791 divise le peuple
en citoyens actifs ou passifs.
Femmes, indigents, domestiques sont exclus.
En 1793, la Constitution institue une première fois
le suffrage universel direct
pour tous citoyens d’au moins 21 ans.
En 1795, on restaure la distinction entre passifs et actifs.
La réaction thermidorienne rétablit
les privilèges politiques au prot des riches.
CONDORCET, le visionnaire
LA PRESSE FEMINISTE
OLYMPE, THÉROIGNE,
CLAIRE ET LES AUTRES
SOLDAT DE L’AN II
L’un d’eux écrivait :
« Je me suis enrôlé
sous les drapeaux de la liberté
et je sers pour la paix, l’honneur
et l’amour de la France ».
Ils étaient mal équipés,
parfois pieds nus ou en sabots
mais animés d’une foi inébranlable
dans l’idéal républicain.
CONVENTIONNEL
Malgré la guerre et le déchaînement
des passions politiques, la Convention
organisa la République, de 1792 à 1795,
et l’oeuvre, bien qu’inachevée,
fut d’une prodigieuse ampleur.
SANS-CULOTTE
Nom que se donnaient les révolutionnaires de 1792
en abandonnant la culotte des aristocrates pour le pantalon.
Ce nom incarne la révolte des humbles, épris de liberté,
et rejetant une société inégalitaire.
La révolution francaise, le suffrage inache
La Révolution inaugure un principe fondateur :
c’est du peuple que le pouvoir tirera sa légitimité.
Mais ne votent, pour l’élection du tiers état,
que les hommes français de plus de 25 ans payant une contribution.
Convaincu que l’égalité en droit est au centre
de la rénovation sociale, il imagine un enseignement public,
laïque, gratuit, obligatoire et mixte...
... Et aussi l’accès des lles à l’instruction, la formation professionnelle et continue,
propose l’égalité civile, politique et salariale, lutte contre la mortalité et pour le secours aux orphelins...
Il meurt en prison, en 1794.
La presse féminine apparaît
dans les dernières années de la monarchie...
... Des journaux masculins soutenant la cause féminine, des journaux de groupes de femmes,
très revendicatifs, enn des journaux rédigés par des hommes ou des femmes destinés aux femmes,
ceux-là ne rompant pas toujours avec les préjugés.
Les femmes participent aux événements de la Révolution,
s’organisent en associations, une presse naît,
mais cette agitation ne produit que peu de résultats
Les femmes obtiennent le droit de succession, le divorce
(institué en septembre 1792 et plus favorable aux hommes).
Olympes de Gouges rédige sa Déclaration des droits de la femme
et de la citoyenne, Théroigne de Méricourt, Claire Lacombe
militeront pour le suffrage universel, le divorce, la liberté sexuelle.
L’histoire du suffrage universel
Sous-titre(s)
Titre
Texte châpeau
Texte détail
Titre
Texte châpeau
Texte détail
L’évolution du statut politique
des femmes
Plusieurs niveaux de lecture
ò
L’ÉGALITÉ POLITIQUE DES FEMMES
Pour organiser ce droit et faire fonctionner la démocratie durablement une autre
évidence est apparue : quelle que soit l’expérience menée, toute forme de prise
en main de la gouvernance par une élite ou une partie de la population n’a jamais
abouti sur autre chose que la dictature, au mieux, le retour de pouvoirs élitistes.
Pas d’aménagement au suffrage, seul le peuple, la société des hommes et des
femmes, peut et doit être souverain. Tous, hommes et femmes libres de ce pays,
nous devions pouvoir voter.
Une fois ce principe révélé, va perdurer longtemps, très longtemps, une situation
paradoxale : concevoir, se battre et nalement imposer « le suffrage universel »
en oubliant la moitié de l’humanité, la moitié de notre peuple.
La véritable histoire suffrage universel ne peut s’écrire sans l’histoire de l’inéga-
lité politique entre les hommes et les femmes qui a perduré pendant 2 500 ans.
Ce rêve d’égalité est en partie accompli, depuis à peine trois générations.
À charge aux citoyens et aux citoyennes de l’utiliser car une liberté chèrement
acquise et dont on ne prote pas est une liberté en danger...
Conquérir le droit et la justice est une tâche longue et périlleuse.
Combien de combats, de victimes aura-t-il fallu pour que l’évidence s’impose aux yeux de tous :
« les hommes et les femmes naissent libres et égaux en droit ».
C’est au Ve siècle av. J.-C., à Athènes,
que naît l’idée de citoyenneté.
LA FEMME GRECQUE LA FEMME ROMAINE
LE CITOYEN ROMAIN
L’Empire romain va compter, à l’aube de l’ère chrétienne,
près de 6 millions de citoyens dans tout l’Empire.
Le citoyen est er de sa double appartenance civique,
« une patrie de nature, une patrie de citoyenneté »
(Des lois - Cicéron).
En Grèce, à Athènes
et dans l’ensemble des communautés
qui lui sont rattachées,
au moins 30 000 personnes
étaient déclarées citoyens d’Athènes.
... LAntiquité, aux origines du vote
Les citoyens participent à l’assemblée, l’ecclésia,
qui élit les stratèges, vote les lois et les budgets.
La citoyenneté romaine est plus élargie.
Le droit de cité concerne tous les hommes libres
nés d’un père et d’une mère libres.
Les citoyens jouissent de droits politiques (vote, éligibilité)
et de droits civils (propriété, mariage, actions en justice…).
Ils ont le devoir de défendre la cité et payer le tribut.
Fils d’affranchis ou étrangers libres peuvent devenir citoyens.
L’idée d’œuvrer pour, la « chose publique »
ou Respublica, prend corps.
Face aux dérives des pouvoirs aristocratiques,
la réforme de Clisthène (-546) dénit le principe d’appartenance
à la cité. Femmes, étrangers ou esclaves n’ont pas le droit de vote,
mais 20 % des habitants sont citoyens.
Le citoyen grec doit prendre pour épouse
la lle d’un autre citoyen. L’adultère est réprouvé,
seulement pour les femmes. Une femme de l’élite
ne sort que pour participer à des cérémonies.
Les femmes du peuple disposent
d’une plus grande liberté de mouvement.
Le rôle de la femme mariée
est d’abord de donner des ls
pour assurer la transmission
des biens paternels.
Elle est soumise au « pater familias »
avant de passer sous l’autorité d’un mari.
Les mariages sont souvent arrangés,
le mari peut punir de mort son épouse pour adultère,
ou la répudier pour avortement ou stérilité.
Comme la femme grecque,
elle est considérée comme mineure,
traitée selon le principe
de « l’imbecillitas sexus »,
et n’a que très peu de droits.
LE CITOYEN GREC
LES CELTES
LA FEMME GALLO-ROMAINE
Le temps du plus fort
Les Francs-Saliens, loin d’être tous convertis,
s’intègrent paciquement dans les communautés.
Avec Clovis baptisé, la monarchie de droit divin
se met en place.
L’étendue du royaume et l’insécurité qui y règne
sont à la base de la société féodale.
Un réseau hiérarchisé, véhicule de l’autorité royale
et symbole de l’autorité spirituelle
de l’Église chrétienne.
Avec le baptême de Clovis (496 env.), héritier des Francs-Saliens,
débute le Moyen Âge et la formation du Royaume franc. Clovis espère s’imposer
ainsi aux populations gallo-romaines des territoires conquis.
Le divorce est accepté,
mais l’homme a droit de mort sur son épouse
et ses enfants, comme à Rome.
Les Celtes maintiennent
l’équilibre entre les deux sexes.
La femme n’est pas mariée contre son gré,
a une dot et, plus tard,
peut disposer de son bien.
Le christianisme se développe à partir de Marseille,
la vallée du Rhône puis Lyon. Au sein des peuples germaniques
une domination masculine s’exerce avec une rigueur extrême.
L’’intérêt que représente la femme est fonction de son aptitude
à enfanter, la répudiation est possible si la femme est stérile,
En moins d’un siècle,
les femmes du monde celte
vont perdre leurs droits,
la loi romaine s’imposant progressivement.
Les druides nissent par être interdits,
les révoltes matées,
le latin s’impose dans les classes aisées
et donne naissance à la langue romane.
Après quatre siècles de domination, l’Empire romain
s’est effondré, livré aux migrations et aux invasions.
Le sacre de Clovis
Femme druidesse
l’adultère de la femme peut être puni de mort.
Le droit qui s’exerce est un mélange de traditions d’origine franc,
de droit romain et de droit canonique. Les pratiques judiciaires
ne sont pas gées par des textes et sont variables
d’une ville à l’autre. Dans cet environnement,
MONARCHIE DE DROIT DIVIN
LES FEMMES AU MOYEN-ÂGE
Ce qui arrive, les Francs-Saliens, loin d’être tous convertis,
s’intègrent paciquement dans les communautés.
Avec Clovis baptisé, la monarchie de droit divin se met en place.
L’étendue du royaume et l’insécurité qui y règne
sont à la base de la société féodale.
Un réseau hiérarchisé, véhicule de l’autorité royale
et symbole de l’autorité spirituelle de l’Église chrétienne.
Avec le baptême de Clovis (496 env.), héritier des Francs-Saliens,
débute le Moyen Âge et la formation du Royaume franc. Clovis espère s’imposer
ainsi aux populations gallo-romaines des territoires conquis.
Les derniers Carolingiens et les Capétiens
seront des rois de droit divin.
L’objectif de l’Église est l’évangélisation
d’une société encore largement païenne.
Les femmes, plutôt favorables à l’idée,
participent à la fondation des monastères
qui deviennent aussi des lieux d’éducation.
À partir du IVe siècle,
l’Église chrétienne va imposer
son autorité à l’organisation politique.
La conversion de Clovis est une étape.
Les Mérovingiens (496-713)
perdront leur autorité
et les Carolingiens (713-997)
auront à reconstituer un royaume.
Pour l’Église, le mariage est sacré,
seule la procréation lui donne du sens,
le divorce est prohibé (hors stérilité).
Aux Xe et XIe siècles,
des femmes de la noblesse imposent
leur autorité sur de vastes domaines,
jugent et lèvent des taxes.
Dans la pauvreté ou l’insécurité,
un relatif équilibre s’établit
entre les hommes et les femmes
des milieux populaires.
Les femmes de la noblesse sont privées
de tout droit sur leur héritage.
Des communautés choisissent de s’administrer
avec des représentants désignés ou élus.
Les villes libres ont des conseils de ville.
Des expériences électives au Moyen-Âge
LA LOI SALIQUE
Les trois ls de Philippe le Bel sont régner :
Louis X le Hutin (1314-1316),
Philippe V le Long (1316-1322)
et Charles IV le Bel (1322-1328)
Les trois ls de Philippe le Bel vont régner
et mourir sans héritier mâle.
À la mort de Charles IV, les femmes,
déjà exclues de la succession
selon les lois franc-saliennes,
cessent de pouvoir transmettre ce droit,
écartant dénitivement l’hypothèse
d’une femme au trône de France.
LE COMPAGNON
Au Moyen Âge, les compagnons s’organisaient en loges
au sein desquelles ils étudiaient les techniques de leur corporation,
pouvaient participer aux débats et aux votes lors des prises de décisions.
DES ORDRES RELIGIEUX
Au Moyen Âge, les dominicains, les franciscains,
les carmes ou les augustins ont recours au vote.
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