Remaniements identitaires toujours présents en post-greffe
immédiat et à degrés divers. Avec parfois l’angoisse d’un vide
identitaire post greffe:
→ « je suis muco »/ « avoir la muco, c’est comme avoir les yeux
marrons, ça me caractérise ». La maladie peut représenter une
part de l’identité du sujet. En allant à la greffe, le sujet peut
craindre de perdre son identité, ce qui le définit.
→ « Je ne serais plus muco en vrai ? »
Crainte de ne plus savoir/ne plus connaître/ne plus maîtriser la
maladie (alors qu’ils étaient « experts » avant la greffe), leur
corps et au-delà peut être leur vie. C’est une façon de
contrecarrer illusoirement la mort.
→ Transgression du destin.
Certains bénéfices secondaires à la maladie peuvent être parfois
difficiles à lâcher. Les bénéfices, ce peut être le soutien, l’attention,
les prises en charge multiples, une place privilégiée dans la famille…
Qu’est-ce que le patient risque de perdre en acceptant la greffe?