MONS 2015 : Projet « Parc Boulangerie militaire » : « Mon

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MONS 2015 : Projet « Parc Boulangerie
militaire » : « Mon(s) Idéal »
» D ominique GLUCK – Architecte – Chef de travaux – Service Conception architecturale
[email protected]
Le projet « Mon(s) Idéal » s’est donné comme
mission de sensibiliser les jeunes citoyens
à la ville en tant qu’ espace de vie et de partage mais aussi comme lieu « politique » et
de moyens d’expression.
ments (conférences, ateliers, balades dans la ville,
cinéma engagé) ouverts au public montois avec
pour mission de sensibiliser les jeunes à formuler
et défendre les envies qu’ils ont pour leur ville et
notamment pour l’après 2015.
ment générer le récit de notre projet sur le lieu ? ».
Une question architecturale qui tente d’inventer un
scénario permettant aux différents intervenants de
se projeter dans un rôle participatif et collectif sur
un projet d’architecture réel.
Dans le cadre de l’événement MONS 2015-Capitale
Culturelle, la Fondation 2015-Jeunesse, le collectif EXYZT-ConstructLab (design-builders) et la
Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de l’UMONS
participent au projet de création et de construction
d’une installation durable de type pavillonnaire
(cabanes) pour l’organisation de petits événe-
Le fil conducteur du projet repose sur la question
de l’expression des idéaux dans l’espace urbain à
travers l’art, la rencontre, le partage et la convivialité. Les thématiques abordées tournent autour de
l’engagement politique des jeunes, la ville comme
espace de vie et l’art comme moyen d’expression
autour de la question centrale suivante : « com-
Lors de ce processus, les différents participants
(étudiants, collectif EXYZT, citoyens bénévoles)
seront amenés à construire ensemble une part commune de la culture montoise à partir des caractères
spécifiques de ses paysages, de son histoire, de
son patrimoine architectural et artistique, de ses
personnages historiques ou citoyens anonymes.
Ouvrir les murs : Mons 1865-2015
Léon Dolez, témoin des dernières
fortifications montoises
» C hristine GOBEAUX, Assistante de recherche, Bibliothèques de l’UMONS
[email protected]
La démolition des fortifications dites hollandaises (1861-1864) libère Mons de son
carcan défensif. Léon Dolez a laissé un
précieux témoignage de la ville emmurée
et puis libérée à travers ses nombreux dessins, aquarelles et gravures conservés à la
bibliothèque de l’UMONS.
Dans le cadre de « Mons 2015 », l’Association
« Sauvegarde et Avenir de Mons », à l’initiative
de son président Alain Wuilbaut et de Philippe
Deprèay, historien, propose un projet collectif:
« Ouvrir les murs » Mons 1865-2015 avec plusieurs institutions dont l’UMONS, les Archives de
l’État à Mons, la Région wallonne DGO4 et bien
d’autres associations encore.
Ce projet aborde plusieurs axes : Mons à l’époque
des fortifications (milieu 19e siècle), Mons après
la démolition des fortifications (fin 19e – début
20e siècle), Mons aujourd’hui et Mons demain
à travers une exposition, des publications, des
circuits touristiques et un cycle de conférences.
L’exposition aura lieu à la salle Saint-Georges du
23 juin jusqu’à la fin du mois août 2015.
Le catalogue comprend les contributions de nombreux chercheurs dont celles d’Anne Deprez (étude
du confort dans l’habitation), Guy Damien (de
nouvelles portes pour la ville) et Christine Gobeaux
(Léon Dolez, mémoire de la ville emmurée) pour
l’UMONS.
Léon Dolez (1837-1902), juge de paix, est un témoin incontournable pour l’étude de l’évolution de
Mons. Il nous a légué de nombreux dessins, aquarelles et gravures de sa ville natale. Son œuvre,
conservée à la bibliothèque centrale de l’UMONS,
présente plusieurs quartiers et bâtiments montois disparus aujourd’hui (comme le Marché aux
poissons) ou profondément transformés. Avant
la démolition des fortifications hollandaises, il a
ainsi réalisé 17 gravures qui livrent un aperçu et
un témoignage historique de la dernière fortification montoise.
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