Client . . . . . . . CHUS
Dossier . . . . . . 28-165
Version . . . . . . pub #58
Format . . . . . . 10 col. X 200 lignes
(10,250" x 14,3125")
Couleur . . . . . . N/B
Publication . . . La Tribune
Parution . . . . . . Jeudi 27 mars 2008
Représentant . . Steeve Rancourt
Téléc. . . . . . . . 819 564-5482
Courriel . . . . . [email protected]
Cc . . . . . . . . . . [email protected]
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orsqu’on est en santé,
une bonne alimentation
contribue à diminuer les
risques de maladie. Lorsqu’on est
malade et hospitalisé, l’alimen-
tation joue un rôle encore plus
important puisqu’elle peut con-
tribuer à réduire les symptômes,
faciliter la guérison et raccourcir
la durée du séjour à l’hôpital. Le
rôle des nutritionnistes cliniciennes
est donc fondamental.
Il y a vingt-neuf nutritionnistes
au CHUS. Trois travaillent en
gestion à planifier et à réaliser
les menus adaptés aux besoins
des différentes clientèles, trois
se consacrent à la recherche
alors que les vingt-trois autres
interviennent directement auprès
des patients. Ce sont les nutri-
tionnistes cliniciennes.
Ces dernières ont pour responsa-
bilités d’évaluer l’état nutritionnel
des patients, d’élaborer et de
mettre en œuvre des plans de
traitement nutritionnel personna-
lisés et adaptés, et d’en mesurer
l’efficacité dans le but d’améliorer
l’état de santé du patient.
« Les études démontrent qu’une
nutrition adéquate durant l’hospi-
talisation permet aux malades
de récupérer mieux et beaucoup
plus vite. L’alimentation fait partie
du traitement, au même titre
que les médicaments », rapporte
Carole Boisvert, nutritionniste
attachée aux soins cardio-
pulmonaires et à la médecine
spécialisée.
À la demande du médecin ou
d’un autre professionnel, la nutri-
tionniste clinicienne rencontre le
patient et évalue ses besoins
nutritionnels. De quel problème
de santé souffre-t-il? A-t-il
besoin d’un régime thérapeu-
tique particulier? Est-il capable
de manger, son système digestif
est-il fonctionnel ou doit-on
lui prescrire une alimentation
intraveineuse ou entérale, c’est-à-
dire par tube? Plusieurs données
sont considérées afin de déter-
miner la nature et la proportion
des éléments nutritifs néces-
saires (résultats de prise de
sang, médication reçue, poids,
habitudes alimentaires, allergies
et intolérances alimentaires, etc.).
« Pendant l’hospitalisation, la
nutritionniste assure le suivi de
l’état nutritionnel de son patient,
apporte au besoin des change-
ments à son alimentation et
collabore avec l’équipe de
médecins et professionnels pour
décider de la suite des soins »,
poursuit Sophie Mercure, nutri-
tionniste en médecine spécia-
lisée et en clinique externe. La
collaboration avec les techni-
ciennes en diététique facilite
l’atteinte des objectifs du plan
de traitement nutritionnel. La
nutritionniste est également en
contact étroit avec la famille.
« Un enfant né prématurément,
une personne diabétique ou un
adulte qui a subi un accident
cérébrovasculaire, par exemple,
pourront avoir des besoins nutri-
tionnels spécifiques après leur
sortie de l’hôpital », reprend
Eve-Emmanuelle Brochu, nutri-
tionniste en pédiatrie et en
néonatologie. « Un enseignement
nutritionnel précis et détaillé au
patient et à ses proches fait partie
des recommandations médicales
pour le meilleur rétablissement
possible. »
Outre leurs interventions auprès
des gens hospitalisés, les nutri-
tionnistes rencontrent d’autres
clientèles lors de multiples clini-
ques externes : diabète, réadap-
tation cardiopulmonaire, préven-
tion optimale de l’insuffisance
rénale (Prév.O.I.R.), génétique,
VIH, oncologie, chirurgie baria-
trique, fibrose kystique, etc. Là
encore, les patients trouvent
l’expertise spécialisée et adaptée
à leur condition.
Qui plus est, les nutritionnistes
cliniciennes du CHUS participent
à plusieurs activités académiques.
« La vocation universitaire du
CHUS
nous permet de contribuer à l’ap-
prentissage des futurs médecins
et de nombreux professionnels
de la santé. Une grande stimu-
lation pour nous et un net avan-
tage pour les patients », conclut
Sophie Mercure.
Les deux termes désignent la
même profession. Auparavant,
on les appelait aussi « diété-
ticiennes », mais ce titre est
devenu quelque peu désuet.
La tendance actuelle est de
dire « nutritionniste ».
Les nutritionnistes ou diété-
tistes font partie de l’Ordre des
diététistes du Québec (OPDQ).
Il s’agit de la seule profession
de la santé reconnue par le
Code des professions dont le
champ d’expertise est l’alimen-
tation et la nutrition humaine.
L
NUTRITIONNISTE
OU DIÉTÉTISTE?
La nutritionniste clinicienne fait partie intégrante de l’équipe de soins. Ici, Évelyn Lalancette-Jutras, ergothérapeute, Hélène Tremblay, infirmière, Marie-Ève Robert,
nutritionniste, DrDaniel Tessier, gériatre, Dominique Beaupré, travailleuse sociale, Rachel Lafrance, physiothérapeute et Marie-Claude Fortin, pharmacienne
Photos : Robert Dumont, Université de Sherbrooke
QUAND LA NUTRITION
FAIT PARTIE DU TRAITEMENT
La nutritionniste clinicienne, il s’agit ici de Eve-Emmanuelle Brochu, est en contact étroit avec ses patients et leur famille
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