Notre brochure devait être accessible à tous. Nous avons donc choisi d’y résumer les
points les plus importants dans un vocabulaire clair tout en essayant d’y donner des
explications scientifiques, pour que chacun puisse y trouver rapidement des renseignements
sur le sujet. En effet, prévenir du cancer par l’alimentation est, dans beaucoup d’esprits, une «
création » de notre société de consommation où l’on développerait des arguments plus ou
moins fondés pour pouvoir vendre un produit. Nous verrons dans la troisième partie que cette
attitude peut dans ce cas s’expliquer. Il était donc important d’informer la population de l’état
actuel des connaissances dans ce domaine et des faits scientifiques prouvés.
II- Démarche personnelle
Notre T.P.E. s’est principalement effectué en groupe. J’ai néanmoins fait quelques
démarches personnellement, dont voici le résumé:
J’ai recherché des informations sur l’étude SU.VI.MAX., étude actuelle dans la
recherche sur l’effet d’une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants sur les
cancers (notamment), dont j’avais appris l’existence à la lecture d’un magazine scientifique
(document 2 du carnet de bord). J’ai donc trouvé le site Internet de l’étude et ai obtenu le
résumé du projet.
Je me suis occupée du rendez-vous avec le nutritionniste, de le contacter tout d’abord
pour lui présenter notre situation et notre projet d’étude et pour savoir s’il était d’accord de
nous recevoir pour répondre à nos questions, il a d’ailleurs tout de suite été très intéressé, puis
de fixer une date de rendez-vous.
III- Difficultés rencontrées et opinion personnelle
Si ce sujet paraît souvent traité de façon vague et peu précise, c’est tout simplement
parce que rien n’est encore très précis dans ce domaine. En effet, nous nous sommes vite
rendus compte que les explications scientifiques que nous souhaitions avoir, notamment de la
part du nutritionniste; ne pouvaient pas nous être données puisqu’elles ne sont pas connues.
La recherche dans ce domaine est très récente. Les résultats déjà obtenus grâce à des études
de comparaison au sein de populations n’ont rarement pu être vérifiées expérimentalement.
La visite avec le nutritionniste (le Docteur PAFFOY) a sur ce point été très bénéfique
puisqu’elle nous a permis de comprendre que même les spécialistes n’étaient pas renseignés
précisément sur ce mode de prévention. Il convenait donc d’être prudents quant aux
informations trouvées dans les magazines et l’essentiel de notre production a été réalisé grâce
à un document provenant du CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), fourni
par le Dr PAFFOY (document 9 du carnet de bord).
Personnellement, j’ai trouvé ce travail très intéressant dans la mesure où il nous a
permis de nous plonger au cœur de recherches scientifiques actuelles, qui, à mon avis,
méritent d’être approfondies. « La médecine préventive, comme nous l’a dit le Dr PAEFOY,
est une médecine d’avenir». Il est évident que ai l’on réussissait à éviter ainsi le
déclenchement de cancers au moins chez les personnes à risque, la mortalité pourrait
diminuer de beaucoup. La prévention repose sur le comportement et il est nécessaire d’être
sensibilisé à l’importance d’une nourriture équilibrée dans un monde où la société de
consommation pousse l’individu à une alimentation très peu saine.
IV- Appréciations et observations du correcteur