PSI* — 2015/2016 — Corrigé du D.L. 2 Page 1 Préambule : matrice compagne d’un polynôme Soit λ ∈ R ; il s’agit (au signe près) de calculer le déterminant suivant : det (A − λI) = −λ 0 · · · 1 −λ · · · .. .. . . 0 .. .. .. . . . 0 ··· 0 0 0 .. . a0 a1 .. . . .. −λ . 1 an−1 − λ n n λi−1 .Li = J’effectue (habilement) l’opération suivante sur les lignes : L1 ← L1 + i=2 λi−1 .Li , qui ne i=1 modifie pas la valeur du déterminant, puisque j’ajoute à une ligne une combinaison linéaire des autres. Suite à cette opération, pour tout j dans [[1, n − 1]], la valeur située sur L1 dans la colonne j (qui ne comportait que deux termes non nuls, −λ en ligne i et 1 en ligne i + 1) vaut : λi−1 . (−λ) + λi .1 = 0 et la valeur située sur L1 en colonne n vaut : n−1 n−1 i−1 λ i=1 n−1 .ai−1 + λ n−1 k . (an−1 − λ) = n ak λ − λ = −P (λ) n ak X k . où P = X − k=0 k=0 Il n’y a plus qu’à développer par rapport à cette première ligne : 0 0 ··· 0 −P (λ) 1 −λ · · · 0 a1 .. .. .. .. . . . . det (A − λI) = 0 = (−1)1+n −P (λ) .. . . .. .. . . −λ . . 0 ··· 0 1 an−1 − λ 1 −λ · · · . .. . 0 .. .. . . .. . . . 0 ··· 0 0 .. . . −λ 1 Or ce dernier déterminant vaut 1 (matrice triangulaire !). Finalement, du fait que χA (λ) = (−1)n det (A − λI), n−1 χA = Xn ak X k . − k=0 Ce résultat est important, car il montre que tout polynôme de terme dominant X n peut être vu comme le polynôme caractéristique d’une certaine matrice carrée d’ordre n (et donc d’un certain endomorphisme). Voir une application frappante au problème B ! Problème A : théorème de Cayley-Hamilton 1) a) Par définition, x appartient à Fu,x (en effet x = u0 (x)). En outre, Fu,x est engendré par la famille (up (x))p∈N , donc u(Fu,x ) est engendré par la famille (up+1 (x))p∈N : il en résulte que u(Fu,x ) ⊂ Fu,x . Fu,x est donc un sous-espace vectoriel de E contenant x et stable par u. Soit maintenant G un sous-espace vectoriel de E contenant x et stable par u. Je dois montrer que Fu,x ⊂ G. Or x est dans G et G est stable par u ; une récurrence immédiate prouve alors que : ∀p ∈ N up (x) ∈ G. D’où, puisque G, en tant que sous-espace vectoriel, est stable par combinaisons linéaires, Fu,x ⊂ G. En conclusion : Fu,x est le plus petit sous-espace vectoriel de E contenant x et stable par u. b) Puisque x est non nul par hypothèse, Fu,x = {0}. Si u (x) colinéaire à x, tous les up (x), p ∈ N, sont colinéaires à x (récurrence immédiate) ; Fu,x est alors la droite vectorielle engendrée par x : Si u (x) est colinéaire à x, alors Fu,x est de dimension 1. PSI* — 2015/2016 — Corrigé du D.L. 2 Page 2 c) La famille (uj (x))0≤j≤m−1 est une famille de m vecteurs de Fu,x qui est de dimension m par hypothèse ; je vais montrer par l’absurde que c’est une famille libre : je suppose l’existence d’une m−1 famille (λj )0≤j≤m−1 de scalaires non tous nuls tels que λj uj (x) = 0. Soit alors k le plus grand j=0 des indices j tels que λj = 0 ; uk (x) s’écrit donc comme combinaison linéaire de (uj (x))0≤j≤k−1 ; par une récurrence banale, j’en déduis qu’il en est de même de tous les up (x), p ≥ k, d’où une contradiction, puisque la famille (uj (x))0≤j≤k−1 engendrerait Fu,x alors qu’elle comporte au plus m − 1 vecteurs. Finalement : (uj (x))0≤j≤m−1 est une base de Fu,x . n−1 2) a) Soit (λj )0≤j≤n−1 une famille de scalaires tels que λj uj = 0. En évaluant en x0 , j’obtiens j=0 n−1 λj uj (x0 ) = 0 et donc tous les λj sont nuls puisque la famille (uj (x0 ))0≤j≤n−1 est libre. Donc : j=0 La famille (uj )0≤j≤n−1 est libre dans L(E). b) L’implication (i) ⇒ (ii) est banale. Je suppose que v(x0 ) = w(x0 ) ; j’en déduis que : ∀j ∈ N uj [v(x0 )] = uj [w(x0 )]. Or v et w commutent avec u, donc avec les puissances de u (récurrence évidente). D’où : ∀j ∈ N v uj (x0 ) = w uj (x0 ) . En particulier, v et w donnent la même image de la base (uj (x0 ))0≤j≤n−1 ; par conséquent v = w. En conclusion : (i) ⇔ (ii) c) Il est clair que les uj sont dans C(u) ; d’après a), la famille (uj )0≤j≤n−1 est libre, il me reste à prouver qu’elle engendre C(u). Soit donc v ∈ C(u) ; le vecteur v(x0 ) se décompose dans la base n−1 (uj (x0 ))0≤j≤n−1 n−1 λj uj (x0 ). de E : v(x0 ) = λj uj de C(u) coïncident Alors les éléments v et j=0 j=0 en x0 , il sont donc égaux d’après la question précédente et v appartient bien à Vect(uj )0≤j≤n−1 . En conclusion : B = (uj )0≤j≤n−1 est une base de C(u). d) Le vecteur un (x0 ) se décompose dans la base (uj (x0 ))0≤j≤n−1 de E, donc : n−1 Il existe une unique famille (aj )0≤j≤n−1 de scalaires tels que : un (x0 ) = aj uj (x0 ). j=0 Alors la matrice de u dans la base (uj (x0 ))0≤j≤n−1 s’écrit : 0 0 · · · 0 a0 1 0 · · · 0 a1 . .. .. . .. . . 0 1 . . .. .. .. ... 0 . 0 · · · 0 1 an−1 Donc, grâce au préambule : χu (X) = (−1)n X n − n−1 j=0 aj X j . Par définition même des aj , il en découle [χu (u)] (x0 ) = 0, d’où d’après b) : χu (u) = 0. PSI* — 2015/2016 — Corrigé du D.L. 2 Page 3 3) a) Je choisis une base de E adaptée à F , plus précisément constituée d’une base BF de F complétée grâce au théorème de la base incomplète. F étant stable par u, la matrice de u dans cette base est A B triangulaire par blocs, de la forme où A est la matrice de v dans la base BF . 0 C Il en résulte que : ∀t ∈ K χu (t) = χv (t). det(C − t.I) et donc χv divise χu . b) Fu,x est stable par u et, par construction, l’endomorphisme v induit par u sur Fu,x est cyclique. En effet Fu,x = Fv,x puisque : ∀p ∈ N vp (x) = up (x). u induit sur Fu,x un endomorphisme cyclique v. Alors, d’après 2)d), χv (v) est l’endomorphisme nul de Fu,x ; en particulier, [χv (v)] (x) = 0. Or v est induit par u, donc [χv (u)] (x) = [χv (v)] (x) = 0. Et comme, d’après a), χv divise χu , j’en déduis que χu est de la forme Q × χv , avec Q ∈ K [X] et donc que χu (u) = Q (u) ◦ χv (u). D’où : [χu (u)] (x) = 0. c) D’après la question précédente, pour tout x non nul de E, [χu (u)] (x) = 0. Or χu (u) est un endomorphisme de E et donc s’annule aussi en 0 : χu (u) = 0. Problème B : théorème de d’Alembert 1) Soit E un R-espace vectoriel de dimension n impaire et f ∈ L (E) ; le polynôme caractéristique est un polynôme de R [X] de degré impair, il admet donc au moins une racine dans R (cf. le théorème des valeurs intermédiaires) qui est une valeur propre de f. En conclusion : P (n, R) est vraie pour tout n impair. 2) a) Si f = λ.IE , tout vecteur non nul de E est vecteur propre de f . Or d’après P (n, R), je dispose d’un vecteur propre de g, qui est donc commun à f et g. Si f = λIE , f et g admettent au moins un vecteur propre commun. Supposons maintenant f = λ.IE . Comme f et g commutent par hypothèse, g commute également avec f − λ.IE et donc Ker (f − λ.IE ) et Im (f − λ.IE ) sont stables par g. De plus, Ker (f − λ.IE ) n’est pas égal à E (puisque f = λ.IE ), ni à {0} (puisque λ est valeur propre de f par hypothèse). Donc Im (f − λ.IE ) ne peut être égal à E en vertu du théorème du rang. Ainsi, Si f = λIE , Ker (f − λIE ) et Im (f − λIE ) sont deux sous-espaces vectoriels stricts de E, stables par g. b) Soit, pour p ∈ N, A (p) le prédicat : “Q (2q + 1, R) est vraie pour tout q ∈ [[0, p]]”. Je montre par récurrence sur p que A (p) est vraie pour tout p : ∗ A (0) est vraie, puisque Q (1, R) l’est : dans un R-espace vectoriel E de dimension 1, tout vecteur non nul est vecteur propre commun à tous les endomorphismes de E ! ∗ hypothèse de récurrence : supposons p ≥ 1 tel que A (p − 1) soit vraie. ∗ Pour montrer que A (p) est vraie, il s’agit de prouver Q (2p + 1, R). Soient donc E un R-espace vectoriel de dimension 2p + 1 et f, g deux endomorphismes de E qui commutent. D’après 1), je dispose d’une valeur propre λ de f . Si f = λ.IE , j’ai vu au a) que f et g admettent un vecteur propre commun. Sinon, toujours d’après a), je dispose d’un sous-espace strict F de E, stable par f et g et de dimension impaire (en effet, l’un des deux sous-espaces Ker (f − λ.IE ) et Im (f − λ.IE ) est nécessairement de dimension impaire, puisque la somme de leurs dimensions est impaire : c’est dim E d’après le théorème du rang !). Alors dim F = 2q + 1 avec q ∈ [[0, p − 1]] et f, g induisent deux endomorphismes de F qui commutent. L’hypothèse de récurrence me fournit alors un vecteur de F , vecteur propre commun à ces deux endomorphismes induits, qui est a fortiori un vecteur de E, vecteur propre commun à f et g. Ainsi Q (2p + 1, R) est vraie, ce qui achève la preuve par récurrence. Q (n, R) est vraie pour tout n entier naturel impair. PSI* — 2015/2016 — Corrigé du D.L. 2 Page 4 3) a) Considérons ici Mn (C) comme un R-espace vectoriel. H n’est autre que le noyau de l’application B → t B − B, qui est clairement R-linéaire (mais elle n’est pas C-linéaire. . . ). Par conséquent H est un sous-espace vectoriel du R-espace vectoriel Mn (C). Soit B ∈ Mn (C). J’écris B = X + i.Y , avec X et Y dans Mn (R). B∈H ⇔ ⇔ t X + i.t Y = X − i.Y t X = X et t Y = −Y Ainsi, H apparaît comme étant Im Φ, où Φ est l’application de S × A dans Mn (C) qui à (X, Y ) associe X + i.Y , S (resp. A) étant le sous-espace de Mn (R) formé des matrices symétriques (resp. antisymétriques). Φ étant clairement linéaire et injective, il en résulte que H = Im Φ est de même dimension que S × A ; or, classiquement, n (n + 1) n (n − 1) et dim A = dim S = 2 2 d’où : n (n + 1) n (n − 1) dim H = + = n2 . 2 2 En conclusion : H est un R-espace vectoriel de dimension n2 . b) Soit B ∈ H : t u (B) 1 t B × tA + A × t B 2 1 B × tA + A × B = 2 = u (B) = car B ∈ H Autrement dit, u (B) ∈ H. On vérifie de même que v (B) ∈ H. De plus, u et v sont clairement R-linéaires et on vérifie que : 1 2 u ◦ v (B) = v ◦ u (B) = A2 B − B t A . 4i u et v sont deux endomorphismes de H tels que u ◦ v = v ◦ u. c) n étant impair, n2 l’est également et donc Q n2 , R est vraie, d’après 2). L’appliquant dans H, je dispose d’une matrice non nulle B de H, vecteur propre commun à u et v, associé à des valeurs propres réelles x, y ; ainsi : u (B) = x.B et v (B) = y.B. Or, par construction, u (B) + iv (B) = A × B et donc AB = (x + i.y) .B. d) Observant le principe de calcul de AB, je constate que chaque vecteur colonne Z de B vérifie : AZ = (x + i.y) .Z. Or la matrice B est non nulle, l’un au moins de ses vecteurs colonnes est non nul, il est alors vecteur propre de A associé à la valeur propre x + i.y. J’ai ainsi obtenu l’existence d’une valeur propre de A, donc de f cela pour tout endomorphisme f de E. En conclusion : P (n, C) est vraie, cela pour tout entier naturel n impair. 4) a) On vient de montrer que P (p, C) est vrai, pour tout entier naturel p impair ; on en déduit que Q (p, C) est également vrai, en recopiant la démonstration du 2), en remplaçant R par C. Par conséquent, R (0) est vraie. b) Considérons le matériel fourni par l’énoncé. (i) Il est classique que L, ensemble des matrices antisymétriques, est un sous-espace vectoriel de Mn (C) de dimension : 2k p 2k p − 1 n (n − 1) = = 2k−1 q où q = p 2k p − 1 . 2 2 q est bien impair, car produit de deux entiers impairs, ainsi : L est un C-espace vectoriel de dimension 2k−1 q, q impair. PSI* — 2015/2016 — Corrigé du D.L. 2 Page 5 (ii) Soit B ∈ L : t u (B) = t B × tA + A × tB = −B × t A − A × B = −u (B) car B ∈ L Autrement dit, u (B) ∈ L. On vérifie de même que v (B) ∈ L. De plus, u et v sont clairement C-linéaires et on vérifie que : u ◦ v (B) = v ◦ u (B) = A2 B t A + AB t A2 . u et v sont deux endomorphismes de L tels que u ◦ v = v ◦ u. (iii)D’après R (k − 1), appliqué à L, je dispose d’une matrice non nulle B de L, vecteur propre commun à u et v, associé à des valeurs propres complexes x, y ; ainsi : u (B) = x.B et v (B) = y.B, d’où y.B = A × B × t A = A × (x.B − AB) soit A2 − x.A + y.In × B = 0. (iv)Je sais (cf. le second résultat admis en début de problème) que le polynôme X 2 − x.X + y se factorise dans C [X], sous la forme (X − a) (X − b), avec a, b complexes. J’ai alors (comme au 3)d)) pour tout vecteur colonne Z de B : (A − a.In ) (A − b.In ) Z = 0. Je considère alors un vecteur colonne non nul Z de B (il en existe, puisque B = 0). De deux choses l’une : soit Z1 = (A − b.In ) Z est nul, auquel cas Z est vecteur propre de A associé à la valeur propre b, soit Z1 est non nul, auquel cas Z1 est vecteur propre de A associé à la valeur propre a (puisque (A − a.In ) Z1 = 0 !). J’ai donc obtenu dans tous les cas une valeur propre de A, donc de f, cela pour tout endomorphisme f de E. Autrement dit : P 2k p, C est vraie. (v) Reprenons l’idée et les notations du 2) : λ est valeur propre de f et f = λ.IE (sinon le résultat est banal), donc F = Ker (f − λ.IE ) et G = Im (f − λ.IE ) sont deux sous-espaces stricts de E, stables par f et g, et la somme de leurs dimensions est n = 2k p. Deux cas se présentent : · l’une de ces deux dimensions est de la forme 2ℓ q avec ℓ ∈ [[0, k − 1]] et q impair ; alors R (k − 1) permet de conclure, en fournissant un vecteur propre commun aux deux endomorphismes induits ; · ces deux dimensions sont de la forme 2k q et 2k r avec q + r = p ; alors nécessairement q ou r est impair (puisque p l’est) et strictement inférieur à p. Appelons p1 celui qui est impair et E1 le sous-espace (F ou G) correspondant, qui est de dimension 2k p1 . On peut réitérer le raisonnement : à chaque étape, soit on peut conclure à l’aide de R (k − 1), soit on se ramène à un sous-espace de dimension 2k pj , où (pj ) est une suite strictement décroissante d’entiers impairs. Au pire (c’est-à-dire si R (k − 1) n’a jamais permis de conclure), on se retrouvera après un nombre fini d’étapes dans un sous-espace de dimension 2k et une dernière itération permettra alors nécessairement d’utiliser R (k − 1) !! Dans tous les cas, j’aurai pu exhiber un vecteur propre commun à f et g : Q 2k p, C est vraie. c) On vient de montrer par récurrence que : R (k) est vraie pour tout k. 5) Tout entier naturel n non nul s’écrit sous la forme 2k p avec k ∈ N et p impair. Alors R (k) permet de conclure : P (n, C) et Q (n, C) sont vraies pour tout entier naturel non nul n. PSI* — 2015/2016 — Corrigé du D.L. 2 Page 6 6) Soit Q un polynôme non constant de C [X], n son degré ; Q peut s’écrire α.P avec P de la forme n−1 P = Xn − ak X k (a0 , . . . , an−1 ) ∈ Cn . où k=0 Grâce au préambule, je dispose d’une matrice A de Mn (C) telle que det (A − λ.I) = (−1)n P (λ) . ∀λ ∈ C Or on a montré à la question 5) que P (n, C) est vraie, donc A admet au moins une valeur propre λ dans C. λ est alors racine de P , donc de Q. Par conséquent : Tout polynôme non constant de C [X] admet au moins une racine dans C. (Ce qui est bien le théorème de ’A !) Problème C λ un+1 1) Pour n ∈ N∗ , j’ai par définition : wn = ln (n+1) = ln n+a nλ un n+b + λ ln 1 + Or : ln n+a n+b = ln 1 + a n − ln 1 + b n a−b n = 1 n2 +O et ln 1 + 1 n = 1 n . 1 n +O 1 n2 , 1 n2 a−b+λ n +O d’où : wn = . Le dernier terme est celui d’une série absolument convergente (par comparaison à une série de Riemann), donc la série de terme général wn est de même nature que celle de terme général a−b+λ ; autrement n dit : La série wn converge si et seulement si λ = b − a. 2) Si je choisis justement λ = b − a, la série wn = (vn+1 − vn ) converge, donc la suite de terme général N vn converge aussi, vers un certain réel ℓ (car exponentielle, la suite de terme général evn wn = vN+1 − v1 ) ; alors par continuité n=1 = nb−a un converge vers L = eℓ > 0 : Il existe L > 0 tel que un ∼ Les séries de termes généraux un et L L nb−a de la fonction . étant de plus à termes positifs, elles sont de même nature. nb−a un converge si et seulement si b − a > 1. 3) J’ai par hypothèse b − a − 1 > 0 et d’après la question précédente, nun ∼ L nb−a−1 ; donc : lim nun = 0. n→∞ Par définition : N ∀N ∈ N N zn = n=0 N (n + 1)un+1 − n=0 nun = (N + 1)uN+1 − 0u0 , n=0 d’où, d’après le résultat précédent : N lim N→∞ zn = 0. n=0 Par ailleurs, je peux écrire, par définition de la suite (un ) : ∀n ∈ N (n + 1)un+1 = (n + b)un+1 − (b − 1)un+1 = (n + a)un − (b − 1)un+1 , d’où : ∀n ∈ N zn = aun − (b − 1)un+1 . J’en déduis, toutes les séries considérées étant convergentes : ∞ ∞ zn = a n=0 Il en résulte : ∞ un − (b − 1) n=0 ∞ un+1 , soit : 0 = a n=0 n=0 ∞ un = n=0 ∞ un − (b − 1) b−1 · u0 . b−a−1 un − u0 . n=0