Dans la première partie le frottement est statique. Dans ce cas la force de frottement va ajuster sa
valeur pour compenser les autres forces de façon à assurer que l’objet ne bouge pas.
D’après l’équ [2] pour chaque angle α = 30°, la force de frottement statique doit prendre la valeur :
Ffr_sta = mg sinα [9]
Pour mettre cette expression en fonction du temps il suffit de se rappeler que l’angle α a varié
uniformément entre 0 et 30° sur une intervalle de 30s. C'est-à-dire, avec une vitesse angulaire de
1°/s. Alors, pendant les premiers 30s du processus la force de frottement varie comme une fonction
sinusoïdale :
Dans le graphique on a dessiné la courbe sinusoïdale au delà des 30 premiers secondes. Au bout de
90 s l’angle α arriverait à 90°. Si le container ne glissait pas avant il faudrait une force de frottement
égal au poids du container pour le retenir. En fait ça serait impossible car, la normale étant nulle, il
faudrait un coefficient de frottement infini. (Les valeurs des coefficients de frottement sont
d’habitude µ < 1)
Au bout de 30s, l’angle α = 30°
Ffr = µsta mg cos30° = 49.0 N
Après le container commence à glisser et le
frottement devient dynamique. Quand il y a
un mouvement, la force de frottement est
toujours :
Ffr = µdyn N
Dans notre cas :
Ffr = µdyn mg cosα = 42.4 N
Cette valeur reste constante pendant les trois secondes du glissement.
Quand le container arrive au bout de la benne (t = 33s), il s’arrête contre la paroi. En ce moment le
frottement devient statique à nouveau mais la paroi compense déjà la composante X de la
gravitation, donc la force de frottement devient nulle… ou presque. Le graphique montrant le
processus complet est le suivant :
015 30 45 60 75 90 105 120 135
0
20
40
60
80
100
0<= α <= 30°
Ffr_sta = mg sinα
Ffr (N)
49.0
mg
t (s)