ANNEXES
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un
effort
de
serrage
sur le câble
avec
la mâchoire inférieure. Le
câble commence par glisser
dans
la mâchoire : il y exerce un"
frottement
qui entraîne peu à peu la voiture ; lorsque ce frotte-
ment est égal aux
résistances
opposées
au mouvement, la
voi-
ture prend une vitesse
égale
à celle du câble. Soit P le poids de la
P
voiture,
m sa
masse
égale
à —, g étant l'accélération de la
9
pesanteur.
Soit i l'angle que
fait
la voie
avec
l'horizontale. Lors-
que la voiture monte, les forces qui
s'exercent
en
sens
inverse
du
mouvement comprennent en premier
lieu
la composante du
poids P suivant la pente, soit P sin i, et, en second
lieu,
la résis-
tance
au roulement du véhicule sur la voie : cette
résistance
est
égale
à un certain nombre de kilogrammes par tonne de -la
composante normale à la voie ; désignons-la par p cos i. L'en-
semble de ces deux forces est P (sin i -\~ p cos i) Désignons cette
résistance
totale par *. Appelons ? le frottement du câble
dans
le
gripp
;
ce frottement est le produit de
l'effort
de
serrage
F par le
coefficient
de frottement.
Pendant
le démarrage, l'équation du
mouvement de la voiture est
dfx
(1)
m— =5>-7r,
en observant que la force?
s'exerce
dans
le
sens
du mouvement
Cette équation montre que la voiture
n'est
entraînée
que lors-
que ? est plus grand que
&
et que son mouvement doit être
uni-
formément accéléré, si
l'effort
de
serrage
est constant et si le
coefficient
de frottement est indépendant de la vitesse. En inté-
grant les deux membres, on a
dx
m
—
= » —
Ttt-\-
constante
dt '
La
constante est nulle, puisque la voiture était au
repos
à l'o-
rigine
du temps. En intégrant de nouveau, on a le chemin par-
couru
au bout du temps t par l'équation.
m x = (y —
w)
—
-j-
const.
dans
laquelle la constante est nulle aussi, si l'on compte
l'espace
à partir de l'origine du temps. •