Toutes les bonnes pistes (et adresses) pour consommer

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Histoire de pâques
BIO, AMAP,
LOCAVOR ES
Toutes les bonnes pistes
(et adresses)
pour consommer
responsable
Scandales alimentaires, hausses des prix et repas
déséquilibrés… On aurait plutôt tendance à aller faire
les courses à reculons ces derniers temps ! Mais plutôt que
d’avaler des plats vite réchauffés et à la composition obscure,
si on prenait la vraie bonne résolution : consommer le plus
souvent possible des produits de saison, bio, en circuit court,
et donc cultivés près de chez nous ? Et sans se ruiner…
Dossier réalisé par Julie Palmero et Marie Gabet

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Test
64 %*
des Français ont consommé
des produits issus
de l’agriculture biologique
l’an dernier.
D’après L’Agence bio.
1
Combien de temps êtes-vous
prêt à consacrer à votre potager
chaque semaine ?
A Une heure, et pas le week-end, car je suis
déjà overbooké.
B Trois heures, un peu tous les jours, pour un
entretien régulier.
2
Nous voilà à la fin novembre, il pleut
des cordes. Au moment du dessert
vous choisissez :
A Une mangue bien jaune et bien sucrée.
Soleil, reviens-moi !
B Une poire, des noix. C’est l’automne,
profitons de ses saveurs.
3
Dans l’émission « 200 km à la
ronde »*, sur France 5, un seul
de ces ingrédients majoritairement
importés – sel, épices, poivre, café,
chocolat – est autorisé. Seriez-vous
prêt à n’en garder qu’un ? (Le choix va
être redoutable, on vous l’accorde !)
A Oui B Non
4
Savez-vous que, parmi ces produits
de base, certains sont moins chers
en bio ? Lesquels ?
A Riz B Lait demi-écrémé
C Beurre D Huile d’olive
On évite
les transports
et emballages inutiles.
Mine de rien, on fait chuter
les émissions de CO2.
On fait des
économies
en achetant
des produits
de saison, qui sont
donc abondants
et à bas prix.
On privilégie les
aliments frais
et non transformés.
Un bonheur pour
l’organisme (et notre
taille de guêpe !)
Êtes-vous prêt à manger mieux
(et à faire quelques sacrices) ?
On favorise la pérennité
des fermes et du
commerce local.
Moins d’intermédiaires, c’est
aussi plus de bénéces pour
les exploitants.
On mise sur la variété
des aliments
Contrairement aux grandes
surfaces, les agriculteurs
locaux ne cultivent pas
de variétés hybrides,
et proposent une palette
étendue de fruits et légumes.
On protège l’écosystème,
et donc on ne culpabilise
pas de consommer.
L’agriculture bio protège le sol,
les cours d’eau et ne pollue pas
les nappes phréatiques à coup
de pesticides.
On sait
ce qu’on met
dans ses
assiettes.
On joue les  nes bouches.
Récoltés à maturité,
les aliments ne perdent
ni leur goût, ni leurs qualités
nutritives.
On s’évite l’intoxication
à petit feu : les fruits et
légumes ne contiennent
pas de produits chimiques.
Les OGM (organismes
génétiquement modiés)
sont interdits, les animaux
ne reçoivent pas non plus de
suppléments d’antibiotiques.
On instaure une relation
de conance avec
des producteurs passionnés
et passionnants.
Pas de doute, eux vous
donneront les bonnes astuces
pour faire chavirer toute
la famille avec une botte
de navets ou de carottes
primeurs !
Les produits locaux l’ont séduit il y a bien
longtemps. Dès 2002, Alain Passard, chef
trois étoiles de L’Arpège, réalise la carte
de son restaurant parisien en fonction de ses
récoltes. Il dispose de quatre hectares et trois
espaces potagers à Fillé-sur-Sarthe, dont une
partie labellisée Agriculture biologique (AB)
www.alain-passard.co
LE POTAGER
D’ALAIN PASSARD
5
D’après vous, combien faut-il
de litres d’eau pour produire
1 kilo de viande de bœuf ?
A 16 000 litres B 50 000 litres
6
Repas chez des amis en plein
mois de février. Au dessert,
on vous propose une tarte aux fraises.
Qu’en dites-vous ?
A Oh la bonne idée, ça fait une éternité que
je n’ai pas goûté à la star des fruits rouges.
B Pas pour moi, merci. Et vous voilà déjà
en train d’expliquer les conditions
scandaleuses dans lesquelles ces fraises
espagnoles sont produites !
7
Combien parcourt en moyenne
un yaourt à la fraise entre
l’acheminement de ses composants
leur assemblage ?
A 9 115 km B 500 km
8
Quels produits alimentaires
du quotidien peuvent être utilisé
pour faire de l’engrais ?
A Thé B Café C Viande
Les réponses
Vous avez entre 0 et 5
bonnes réponses
Vous n’êtes pas encore 100 % prêt ! Il existe
pourtant mille et une façons d’adopter
– sans trop changer ses habitudes – une
alimentation plus saine et raisonnée :
Internet, magasins spécialisés,
supermarchés… Retrouvez les bonnes
adresses dans les pages de notre dossier.
Vous avez entre 5 et 10
bonnes réponses
Vous êtes sur la bonne voie. Nourriture
saine, attitude respectueuse
del’environnement et produits locaux,
vous vous sentez concernés. Mais rendez-
vous dans nos pages pour encore plus
debons plans.
CARTON PLEIN
AVEC LES
LOCAVORES
L’objectif ? Réapprendre à manger
sainement et de manière raisonnée, bien
loin des productions agroalimentaires
démesurées.
Leurs solutions ? En achetant
directement chez les producteurs
des produits exclusivement de saison
et cultivés à moins de 200 kilomètres
de chez eux. L’initiative est née aux États-
Unis dans les années 2005.
La bonne idée : les estampilles.
Elles permettent d’identifier d’un coup
d’œil la provenance des aliments.
Elles sont présentes sur les denrées
d’origine animale, comme les abats
ou les bouteilles de lait. Sur cette une
marque ovale, les deux premières lettres
indiquent le pays, les deux chiffres
suivant le département, les trois autres
représentent le numéro Insee de la ville,
et le dernier indique l’usine de production.
Où faire un tour ?
http://jesuislocavore.com : pour dénicher
les bonnes adresses et échanger avec
la communauté locavore.
10 raisons
d’adopter
LE BIO
* Devant les caméras, des familles
s’essaient à l’expérience locavore
(http://blog.france5.fr/200-km-a-la-ronde).
Question 1 : A - Question 2 : B - Question 3 : A - Question 4 : B et C (le lait demi-
écrémé : 1,30 € le litre standard, 0,87 € le litre bio. Le beurre : 2,27 € la plaquette standard
de 250 g, 2,25 € la plaquette bio de 250 g, selon les enseignes testées) - Question 5 : A
Question 6 : B - Question 7 : A - Question 8 : A et B (le sachet de thé déjà utilisé peut être
infusé directement dans l’arrosoir comme fertilisant naturel et le marc de café sera versé
directement sur la terre).

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L’AGRICULTURE RAISONNÉE,
C’EST QUOI ?
Cultiver en protégeant les écosystèmes, maîtriser le risque
sanitaire, la sécurité au travail et le bien-être animal : tel est le credo
de l’agriculture raisonnée. Contrairement aux règles du bio,
les produits chimiques et les OGM ne sont pas interdits. Mais la
méthode se veut respectueuse de l’environnement et apporte
une réponse à la problématique productivité/rentabilité. Près de
3 000 exploitations françaises l’ont adoptée !
Les grandes enseignes généralistes
• Chez Auchan. Proviennent de France 90 % des viandes, 68 % des
fruits et légumes et 100 % des œufs. Pour ce qui est de l’approvision-
nement de proximité, les fruits et légumes commercialisés sont au
moins à 36 % produits localement, ce chiffre atteignant 70 % pour
les salades. Près de 1 500 produits référencés bio y sont également
en vente.
• Chez Carrefour. Grâce à un engagement pris avec 20 000 pro-
ducteurs et éleveurs français, 85 % des produits alimentaires de la
marque Carrefour sont désormais fabriqués par des PME françaises.
Près de 1 000 produits référencés bio sont proposés en magasin.
• Chez U. L’approvisionnement local ne date pas d’hier. Pas de
chiffres, cependant, puisque chaque magasin est indépendant.
Notons seulement que parmi les 300 produits référencés bio réper-
toriés, 20 % des fruits et légumes sont français.
• Chez Leclerc. N’ont pas pu nous fournir de chiffres.
• Chez Intermarché, Monoprix et Casino. Ces enseignes n’ont
toujours pas donné suite à nos sollicitations.
Les supermarchés bio
Ils poussent comme des champignons – bio, of course ! Alors
direction les coopératives : Biocoop, Les Nouveaux Robinson et
Biomonde sont des groupements de producteurs et sociétaires.
L’approvisionnement se fait donc localement. Biocoop revendique
d’ailleurs du 100 % français. Les Nouveaux Robinson, quant à eux,
garantissent 80 % de petits producteurs, et Naturalia, la priorité aux
producteurs régionaux 100 % bio.
Autre point positif : le choix ! On peut désormais y réaliser la quasi-
totalité de nos courses : épicerie, fruits et légumes, viandes, fromages,
mais aussi produits de beauté, de santé et d’entretien.
Les pièges à éviter
Les termes « bio » et « local » ont été récupérés par un certain marke-
ting. En 2011, par exemple, des produits de base faussement certiés
bio avaient transité entre la Roumanie et l’Italie. Sans douter de tout,
mieux vaut néanmoins garder un œil critique. Nous nous sommes
donné deux principes :
• L i r e le s é t i que t t e s , t o u t e s le s é t i q ue t t e s . Toute une série d’adjec-
tifs évocateurs n’ont aucune légitimité, tel « produit fermier », « natu-
rel », « sans pesticides »… En outre, il ne faut pas se laisser abuser par
une présentation champêtre, so green, so hype…
• Ne retenir que les labels ables. La mention AB (pour Agriculture
biologique), qui est ofcielle et considérée comme sûre, certie que
les produits sont composés d’au moins 95 % d’ingrédients issus d’une
production respectueuse de l’environnement, sans pesticides et sans
OGM. Pour ce qui est de la provenance, les AOP, AOC, IGP, STG, OGF
sont aussi ables. Enn, pour les viandes, les labels VF et Label rouge
garantissent une traçabilité et/ou une qualité supérieure.
Consommer bio et local sans bouleverser nos
habitudes d’achat, c’est possible ! C’est le moment
d’arpenter les nouveaux rayons des grandes
surfaces, car de plus en plus elles s’engagent
à privilégier le commerce de proximité
et à proposer une gamme étendue de produits
bio. Est-ce seulement un coup marketing ?
A priori, non, selon les chiffres. Nous les avons
questionnés. Ce qui en ressort…
JE FAIS MES
COURSES SUR
LA TOILE
Même le Web a mis sa rapidité au service du bio et du local,
et ce dans tous les domaines. Quelques preuves.
Mon panier frais en un clic
Des produits sains et de qualité pour 5 € maximum par jour
et par personne : tel est le pari qu’ont fait le site Paysans.fr,
spécialiste de la livraison de produits des petits producteurs,
et Le Petit Producteur, qui alimente la grande distribution. Vous
pouvez également vous abonner sur 3 mois, 6 mois ou un an pour
recevoir un panier hebdomadaire pour 3, 6, 9 ou 12 personnes.
« Il s’agit d’ajouter du plaisir à la dégustation, en connaissant
l’origine précise des produits », explique Nicolas Chabanne,
cocréateur du Petit Producteur. Au total, ce sont les produits de près
de 600 producteurs que vous pourrez déguster : viandes, fromages,
produits laitiers, fruits, légumes, viandes, poissons… « De vrais
produits de qualité pour un prix attractif », selon Patricia Juthiaud,
PDG de Paysans.fr.
Le bonus : les paniers sont livrés dans un frigo gonflable pour
respecter la chaîne du froid et des recettes y sont glissées.
Le + : Les abonnés peuvent regrouper leurs livraisons pour faire
des économies sur les frais de port. www.paysans.name
Mon panier
bio Paris
Ce site internet
opérant depuis
Paris propose trois paniers déjà
composés de produits provenant
essentiellement d’exploitations
de l’ouest de la France. Il permet
tout de même de noter un produit
que vous ne supportez pas
ou un autre que vous affectionnez
particulièrement. Il existe
aussi des corbeilles de fruits
et des aliments proposés à l’unité.
Comment ça fonctionne ? On
effectue la commande en ligne
et on est livré à domicile. Aucun
abonnement n’est exigé.
Où ? http://panier-bio-paris.fr
Bientôt près de chez vous :
le drive fermier
Le drive séduit de plus en plus de consommateurs.
Ainsi des producteurs, exclusivement en Gironde
pour le moment, ont-ils décidé de se réapproprier
l’idée. Le site permet de commander en ligne les produits que vous
désirez directement chez 21 producteurs et 3 groupements. Il n’y
a plus alors qu’à aller les chercher, prêts et emballés, sur les sites
dédiés. Il faut noter que les produits sont issus, selon les cas, aussi
bien de l’agriculture conventionnelle que bio.
De l’océan
à la maison
En 24 heures seulement sont
livrés à domicile bar sauvage,
sole, saint-pierre, cabillaud…
pêchés dans le Finistère Sud.
Si ce n’est pas local, c’est
bien français, et frais !
Le + : Les prix sont
similaires à ceux dispensés
en poissonnerie et le coût
de livraison est dégressif
en fonction de la quantité
commandée.
Où ? www.poissonfrais.fr
Où ? www.drive-fermier.fr/33
Bien manger
en achetant dans
les points de
vente habituels

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Les Amap, le panier gagnant
Les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne
(Amap) sont les pionnières de la vente de paniers de producteurs.
Consommateurs et producteurs se mettent d’accord sur un rendez-
vous hebdomadaire et le contenu du panier, qui varie en fonction de
la maturité des produits frais. Ce système évite tout gâchis et permet
d’obtenir des tarifs attractifs (12 à 17 € le panier en moyenne). Le
consommateur doit en revanche s’adapter à la récolte. « Certains
peuvent être déçus, car trop habitués à avoir le choix, mais partici-
per à une Amap c’est aussi soutenir un agriculteur et pas seulement
consommer », explique Aude Lebon, coordinatrice de l’Amap d’Agen
Sud. Ce n’est pas un simple circuit commercial mais une initiative
pour favoriser le maintien de l’agriculture, la biodiversité et une ali-
mentation saine.
• Victime de son succès. La première Amap a vu le jour en avril
2001. Aujourd’hui, le système fonctionne si bien (plus de 1 200 asso-
ciations dans l’Hexagone !) qu’il est difcile pour de nouveaux venus
d’y avoir accès. Pour espérer recevoir un panier, il faut donc souvent
s’inscrire sur une liste d’attente, notamment en l’Île-de-France.
Une adresse pour localiser les sites disponibles :
www.reseau-amap.org/
Notre sélection de bonnes formules
Depuis la création des premières Amap, les associations se multi-
plient. La rédaction a fait sa sélection.
C’est l’endroit idéal pour un retour
aux sources. Direction les potagers
et vergers des exploitants ! À la rencontre
DES PRODUCTEURS
2
QUESTIONS À…
GUILHEM CHÉRON,
co-fondateur de www.laruchequiditoui.fr
Comment fonctionne une ruche ?
Une ruche démarre dès que sont réunis
100 consommateurs et près d’une dizaine
d’agriculteurs. À peu près chaque semaine,
une vente en ligne s’ouvre pour cinq jours
et, 48 heures après, les acheteurs peuvent
récupérer leurs produits au point de retrait,
nommé également « ruche ».
Pourquoi adopter cette formule ?
Pour sa liberté ! Ni consommateur ni le
producteur ne s’engage. Vous n’êtes pas
obligé de commander systématiquement.
Si le producteur a un souci de récolte, ses
produits ne seront simplement pas proposés
à la vente. De plus la, commande se fait aussi
simplement que pour un supermarché.
➜ Les j ar di n s de Co ca g n e
La formule est doublement bénéque, des exploitations maraîchères
bio œuvrant en même temps à la réinsertion d’adultes au chômage.
• Comment ça fonctionne ? Les adhérents souscrivent à une « part
légumes ». Son prix est xé en fonction du calendrier de saison, établi
en début d’année et en fonction de l’évolution des cultures. Il y a deux
types de paniers : part complète pour une famille, la demi-part pour
une à deux personnes. Chaque panier compte de 5 à 10 légumes,
toujours déterminés en fonction des saisons. Les adhérents viennent
le chercher eux-mêmes ou se rendent dans un lieu de dépôt.
• O ù ? Il existe aujourd’hui plus de 90 Jardins de Cocagne, répartis
sur toute la France. Rendez-vous sur www.reseaucocagne.asso.fr
pour trouver le plus près de chez vous.
➜ Les Paniers Fraîcheur
La SNCF et les chambres d’agricultures ont créé un partenariat pour
la vente directe de produits locaux dans certaines gares. Chaque
semaine, 12 tonnes de fruits légumes sont ainsi vendues dans 40 gares.
• Comment ça fonctionne ? Des formules d’abonnement vous per-
mettent de faire votre marché à bas prix : un petit panier à 10 € pour
4,5 kg de légumes, ou un grand à 15 € pour environ 6 kg.
• O ù ? En Île-de-France (www.transilien.com/static/panier-frai-
cheur), mais aussi en Rhône-Alpes, Bretagne, Centre et Alsace.
À BOUQUINER
« Esprit village » est le seul
magazine au cœur de la campagne.
On y découvre les plus belles
initiatives des agriculteurs et des
éleveurs, mais aussi les territoires,
les savoirs et savoir-faire.
➜ La ruche qui dit oui
Rapprocher consommateurs et producteurs, puis s’alimenter saine-
ment : voilà les objectifs. Ce circuit court permet de s’approvisionner
de produit en vente directe. Les acheteurs se regroupent et prennent
contact avec les responsables de La Ruche qui dit oui, où un coordi-
nateur est chargé d’établir le lien.

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Et aussi…
➜ Les marchés des producteurs de pays
Ce sont des marchés, saisonniers ou annuels, où les producteurs
fermiers et artisanaux vendent leurs produits fraîchement récoltés.
La formule vous permet d’être en contact direct avec les agriculteurs,
sans doute les mieux placés pour vous renseigner sur leur production.
Le + : contrairement au système du panier, vous avez le choix.
• O ù ? La liste des marchés présents dans 27 départements :
www.marches-producteurs.com
➜ Di r ec t da ns les c ha mp s
Les produits d’un potager maison, c’est ce que vous offre le groupe-
ment de producteurs Chapeau de paille. Fleurs, fruits et légumes en
libre cueillette sur 22 exploitations réparties dans toute la France.
Chantal Ducos, agricultrice de la cueillette de l’Aragnon s’est lancée
BONNES ADRESSES
« Ferme attitude »
Grâce au magasin « Ferme attitude »,
les Toulousains disposent d’un marché
quasi permanent, qui regroupe
la production d’une vingtaine
de producteurs de la région Midi-Pyrénées.
S’ils ne sont pas tous bio ou labellisés tel,
ils répondent à une charte de qualité.
Ferme attitude, 23 rue d’Astorg,
Toulouse (31). Tél. [phone].
« La ferme côté producteurs »
Ce supermarché tenu par les producteurs
eux-mêmes vient d’ouvrir à Narbonne.
Il nous fait bénéficier de tous les avantages
d’un supermarché, avec en plus la qualité
des produits de proximité. Un vrai plus !
La Ferme côté producteurs,
1 rue René Panhard,
Zone industrielle Croix-du-Sud
Narbonne (11).
« Les boutiques paysannes »
Fruits et légumes, confitures, miels, viandes,
fromages, etc. :12 boutiques, réparties
en Languedoc-Roussillon et Pyrénées
orientales, et gérées par les agriculteurs
eux-mêmes, vous permettent d’acheter
en vente direct les produits de l’agriculture
Liste des boutiques :
www.boutiquespaysannes-lr.fr.
il y a vingt ans. « Çam’a permis de diversier mes cultures et d’être
contact direct avec le consommateur », explique-t-elle.
Le + : vous vous rendez chez le producteur et faites votre choix grâce
au échage des produits et les indicateurs de prix.
O ù ? La liste des cueillettes www.chapeaudepaille.fr
➜ Les a r t is an s du goût
Dégustations savoureuses et intimistes… Participez à des
dîners à thème, sous le signe de la découverte. Ainsi, 12
convives auront la chance de partager un repas avec les arti-
sans. Prochain rendez-vous : le mercredi 22 mai, autour
des poissons sauvages de l’île d’Yeu (130 € par personne)
O ù ? Cuisine Attitude, 10 cité du Petit-Thouars, 75003 Paris.
www.cuisineattitude.com
Du petit prix au très haut de gamme, notre
sélection d’ustensiles malins pour cuire
à la vapeur, griller à la poêle ou faire germer
les petites graines pleines de nutriments.
Haut du panier ! Cocotte en fonte avec panier
vapeur en acier inoxydable, compatible tout mode
de cuisson, pour mijoter simultanément plusieurs
aliments et obtenir un résultat des plus savoureux.
199 € (5 l), Staub.www.culinarion.com
À toute vapeur Parfait pour cuire sans
difficulté à la vapeur les raviolis, mais aussi
des petits légumes. Économique et efficace.
À partir de 5,60 €, Asian.
www.delamaison.fr
Bon à tout faire Un cuit-vapeur
multifonctions et autonome. Yaourts,
viandes, légumes… Tout s’y cuisine !
249,90 €, Magimix.
www.ambianceetstyles.com
Bonne pousse
Ce germoir automatique,
composé de plusieurs
compartiments, permet
à tout un chacun
de déguster
en 3 ou 5 jours
graines
germées
ou herbes de blé
ou d’orge. 337 €,
Tompress.
www.tompress.com
Germoir malin Une coupelle en céramique
vendue avec un sachet de graines de roquette pour
faire pousser des graines – bio, of course ! – à la maison,
histoire d’agrémenter les salades, d’été comme d’hiver.
12,95 €, Nature & Découvertes.
www.natureetdecouvertes.com.
Poêle écolo Un modèle en tôle d’acier
compatible avec tous les types de feux.
Écologique, recyclable et durable, cette poêle
préserve la qualité des aliments, et donc… la santé.
À partir de 28 € (d. 20 cm), De Buyer.
www.culinarion.com