avec n´
ecessairement a=t2−t1(la trace). Par op´
erations matricielles, on a donc
TB00 =t1×
1t2
C’est une matrice dont les ´
el´
ements diagonaux sont t1et t2.
15)On prend t=t1. D’apr`
es le r´
esultat admis, il existe un projecteur Lde rang 1 tel que LTL =t1L.
D’apr`
es la question 9)de la partie 2, TCa la forme indiqu´
ee o`
uBn’est pas une matrice d’homoth´
etie
car L0TL0n’est pas proportionnel `
aL0(question 10).
16)Le r´
esultat est v´
erifi´
e pour un espace Xde dimension 2, d’apr`
es la question 14).
– Supposons le ´
etabli pour un espace de dimension n−1>2. En reprenant les r´
esulats de la question
15, notons C= (e1, . . . , en)la base ainsi obtenue et T0l’endomorphisme de X0=Vect(e2, . . . , en)de
matrice B. Alors T0n’est pas une homoth´
etie de X0qui est de dimension n−1 et il a pour trace
t2+· · · +tn, donc il existe une base (e0
2, . . . , e0
n)de X0telle que la matrice de T0dans cette base ait
pour ´
el´
ements diagonaux t2, . . . , tn. La matrice de Tdans la base B00 = (e1,e0
2, . . . , e0
n)a pour ´
el´
ements
diagonaux t1, . . . , tn, d’o`
u le r´
esultat.
Partie 4
17)Par hypoth`
ese rg T=ρ, donc d’apr`
es la formule du rang, dim N(T) = n−ρ. Notons (eρ+1, . . . , en)
une base de N(T)et compl´
etons-la en base B= (e1, . . . , en)de X, alors la matrice de Tdans Ba la
forme indiqu´
ee, T1´
etant de taille ρ×ρet T2de taille (n−ρ)×ρ.
18)Comme θ=tr Test un entier sup´
erieur `
aρ, il existe des entiers t1, . . . , tρnon nuls tels que
tr T=t1+· · · +tρ
Par exemple, on peut prendre t1=· · · =tρ−1=1 et tρ=θ−(ρ−1).
Lorsque ρ=1, l’´
ecriture matricielle demand´
ee est triviale, sinon, on peut appliquer les r´
esultats des
questions 14 et 16 de la partie 3 `
a l’endomorphisme T0de matrice T1de l’espace X0=Vect(e1, . . . , eρ).
Il existe une base C= (e0
1, . . . , e0
ρ)de X0telle que la matrice de T0dans cette base ait pour ´
el´
ements
diagonaux les ti,i=1, . . . , ρ. En notant
B0= (e0
1, . . . , e0
ρ,eρ+1, . . . , en)
on a une base dans laquelle la matrice de Ta la forme indiqu´
ee.
19)On proc`
ede par r´
ecurrence sur ρ>1, le rang de T.
– Si ρ=1, alors par la formule du rang, on a dim N(T) = n−1. On en d´
eduit que 0 ∈sp T, avec
une multiplicit´
e au moins n−1. En utilisant tr T=θ>ρ, donc non nul, on en d´
eduit que θest aussi
valeur propre de T, de multiplicit´
e 1.
Finalament, Test diagonalisable et plus pr´
ecis´
ement, on a T=θPo`
uPest le projecteur sur R(T),
parall`
element `
aN(T). On peut donc aussi ´
ecrire
T=P+· · · +P
| {z }
θfois
puisque θ∈N∗.Test donc la somme d’un nombre fini de projecteurs Pidentiques.
– On suppose le r´
esultat prouv´
e jusqu’au rang ρ−1>1 fix´
e et on le prouve au rang ρ.
Devoir maison 3bis – facultatif – corrig´
e page 5