4 Le concept de masse inertielle
Nous sommes oblig´es de revenir sur la nature inerte, compar´ee `a un grain de sable, d’un neutron.
Un choc non ´elastique est un choc qui s’exprime par une d´eformation permanente du neutron, disons
une modification de sa structure interne.
Notre principe de recherche consiste `a isoler les traits essentiels au regard du ph´enom`ene ´etudi´e
et `a ´ecarter tout le reste. Dans cet esprit, nous avons port´e notre attention sur l’interaction gra-
vitationnelle entre deux neutrons et nous sommes conduits maintenant `a doter le neutron d’une
structure interne `a cette seule fin d’expliquer cette interaction.
C’est une remarque de E. Mach, [7], qui nous a mis sur la voie. En bref, Mach critique Newton
sur un point pr´ecis, il affirme que le concept de masse inertielle d’un corps quelconque implique
un environnement, l’univers. Un corps isol´e n’a pas de masse. Nous avons expos´e notre analyse de
la m´ecanique, une r´evision des fondements de la m´ecanique (classique, relativiste et quantique) `a
travers diverses publications, la premi`ere en 2009, [2], une autre plus r´ecente en 2010, [3]. Nous
reprenons ici les points essentiels pr´esent´es dans ces notes, mais nous les compl´etons par des ´etapes
que nous n’avions pas encore franchies. Ainsi, la particule d’interaction ´electromagn´etique, le photon,
n’existe pas !
Le neutron serait une particule qui s’entoure d’un cort`ege de particules U, ce cort`ege lui conf´erant
sa masse inertielle. Le cort`ege fait partie de la structure interne du neutron. Soit nle nombre de
particules Udu cort`ege et nole nombre moyen nsur longue dur´ee. A chaque choc entre le neutron
et une particule U, soit la particule Umodifie la disposition des particules dans le cort`ege, soit elle
modifie n, en plus si elle s’ins`ere dans le cort`ege, en moins si elle d´etache une ou plusieurs particules
Udu cort`ege, le neutron semblant ´emettre apr`es le choc plusieurs particules Ud’´energies distinctes
de l’´energie de la particule heurtante.
Au passage, le principe m´ecanique de conservation de l’´energie fait apparaˆıtre l’´equivalence entre
masse inertielle (issue du cort`ege, donc d’une ´energie de liaison) et ´energie cin´etique (celle d’une
particule Uavant choc). Il est inutile de rappeler l’importance de la d´ecouverte faisant voir une
masse inertielle comme une ´energie, via la constante universelle c2. L’explication directe de cette
´equivalence entre masse et ´energie repose exactement sur la rupture et la dispersion du cort`ege de
particules Ufaisant partie de la structure interne de toute particule de masse inertielle non nulle.
C’est ´egalement ce point qui permet de revenir `a l’explication de la gravitation par effet d’´ecran,
via des chocs non ´elastiques, car cette explication a ´et´e imagin´ee il y a longtemps mais ´ecart´ee
en raison des temp´eratures induites par le bilan ´energ´etique. La masse inertielle ´etait suppos´ee
invariante et non pas associ´ee `a un cort`ege modifi´e `a chaque choc, de sorte que le bilan d’´energie se
manifestait alors par une agitation des particules, en bref une temp´erature, tr`es ´elev´ee, non conforme
`a la temp´erature de la terre et des plan`etes. Notre proposition permet de comprendre comment une
modification de masse, et donc d’´energie, reli´ee `a chaque choc, modifie les temp´eratures.
En r´esum´e, l’examen du syst`eme m´ecanique constitu´e de deux neutrons et d’un nuage universel
de particules Uconduit vers une explication rationnelle de l’attraction gravitationnelle sous r´eserve
que le neutron tire sa masse inertielle d’un cort`ege de particules U, cort`ege faisant partie du neutron.
Le neutron n’est pas une particule stable en ce sens qu’un neutron ”isol´e” se d´esint`egre au terme
d’un d´elai variable, plusieurs secondes, donc un d´elai extraordinairement long au regard de toute
suite d’´ev`enements successifs `a l’´echelle atomique.
Les physiciens n’ont aucune explication logique des ph´enom`enes de d´esint´egration de particules.
Ils les d´ecrivent avec pr´ecision mais les d´esint´egrations surviennent sans cause, par hasard. Faute de
pouvoir proposer une cause pr´ecise, on en vient `a soutenir qu’il n’existe pas de cause, que ”Dieu joue
aux d´es”. Pourquoi donc refuser `a Dieu ce petit plaisir de jouer aux d´es ? (Je cite de m´emoire cette
derni`ere pens´ee, j’ai oubli´e qui en est l’auteur, Pauli peut-ˆetre.). L’´evolution du cort`ege de particules
d’un neutron peut ˆetre `a la racine d’une explication rationnelle de la d´esint´egration d’un neutron.
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