Vaud
24heures |Jeudi 5 juin 2014
24
Contrôle qualité
VC4
Rue du Petit-Chêne 34 –1003 Lausanne | Entrée libre, dans la limite des places disponibles
MERCREDI 11 JUIN 2014, 20H, HÔTEL ALPHA-PALMIERS, LAUSANNE
QUESTIONS
DE SANTÉ
Cycle de conférences grand public
mographic.ch
Prothèse du genou: un succès d’équipe!
Conférencepublique
Orateur: Dr Jacques Vallotton,chirurgien orthopédiste
avec la participation de David Conte,concepteur de programmes
et Julien Rappaz,physiothérapeute
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Une nouvelle sorte de
ciment réduisant jusqu’à
40% l’empreinte carbone
de ce matériau a été mise
au point par un consortium
mené par l’EPFL
Le ciment a beau être un des ma-
tériaux de construction les plus
écologiques, sa production est
responsable de presque 10% des
émissions de CO2dues aux activi-
tés humaines, a indiqué mardi
l’Ecole polytechnique fédérale de
Lausanne (EPFL) dans un commu-
niqué. Un consortium dirigé par
cette dernière vient ainsi de rece-
voir un soutien de la Direction du
développement et de la coopéra-
tion suisse, à hauteur d’un peu
plus de 4 millions de francs, afin
d’accélérer la mise au point et
l’expérimentation d’une nouvelle
sorte de ciment à faible impact
environnemental.
Elaboré en partenariat avec les
Instituts de technologie d’Inde et
différentes universis cubaines et
brésiliennes, ce produit basé sur
un mélange d’argile et de calcaire
pourrait remplacer jusqu’à la moi-
tié du ciment Portland utilisé tra-
ditionnellement, réduisant jus-
qu’à 40% les émissions de CO2
dues à ce matériau.
Selon Karen Scrivener, direc-
trice du Laboratoire des maté-
riaux de construction de l’EPFL et
responsable du projet à l’EPFL,
l’efficacité de ce nouveau ciment
vient de sa composition chimique.
Baptisé LC3 pour «Limestone Cal-
cined Clay Cement», il est consti-
tué d’argile calcinée et de calcaire
broyé. Ces matériaux étaient jus-
qu’alors utilisés de manière sépa-
rée pour remplacer une petite
partie seulement du ciment. Or,
mis ensemble, ils peuvent en com-
poser jusqu’à la moitié sans alté-
rer la performance du produit fi-
nal.
Deux projets pilotes d’enver-
gure industrielle, menés en Inde
et à Cuba, ont d’ores et déjà dé-
montré l’efficacité du produit et la
facilité avec laquelle il peut être
intégré à la chaîne actuelle de pro-
duction. D’autres tests à plus large
échelle sont prévus. Le LC3 est
conçu pour satisfaire aux besoins
des fabricants aussi bien qu’à
ceux des usagers. L’argile et le cal-
caire sont des ressources que l’on
trouve en grande quantité dans le
monde entier et le nouveau pro-
duit s’utilise de la même façon que
le ciment Portland traditionnel.
ATS
LEPFL
développe
un ciment
écologique
jouent aussi un rôle dans le choix
de la prothèse», explique le spé-
cialiste, qui implante autant de
prothèses complètes que partiel-
les.
Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit
d’un choix pour le long terme.
«On ne met pas une prothèse par-
tielle pour plus tard la remplacer
par une complète.»
Aujourd’hui, la durée de vie
des implants dépasse vingt voire
trente ans. «Plus de 90% des pro-
thèses sont encore en place après
quinze ans.» Parmi les risques de
l’opération, celui d’une infection
constitue l’une des complications
les plus redoutables en chirurgie
orthopédique. Diverses mesures
sont prises pour l’éviter (le risque
d’infection est inférieur à 0,5%), il
en va de même avec le risque de
thrombose ou d’embolie.
Le taux de satisfaction des pa-
tients opérés est élevé, néan-
moins un peu inférieur à celui de
l’opération de la hanche. «Au plan
fonctionnel, le bénéfice de l’opé-
ration est très grand, affirme le Dr
Vallotton. Un mois après l’inter-
vention, deux tiers des patients
viennent à la consultation sans
canne.»
«Protse du genou:
un sucs d’équipe!»
Conférence, Dr Jacques Vallotton,
avec Julien Rappaz et David Conte.
Mercredi 11 juin, 20 h,
Hôtel Alpha-Palmiers, Lausanne.
Entrée libre.
ments: fémoro-rotulien, fémoro-
tibial externe ou fémoro-tibial in-
terne. «Le degré d’usure, l’état
des ligaments, le poids de la per-
sonne, son âge et son état général
La chirurgie
intervient
lorsque l’arthrose
douloureuse résiste
à la physio et
aux médicaments
Francine Brunschwig
C’estune opération courante. Cha-
que année, un million de person-
nesdansle mondeentrentàl’pi-
tal pour subirl’implantation d’une
prothèse dugenou.Ladécisionde
passer sous le bistouri résulte gé-
ralement dedouleursdevenues
progressivement insupportables
et surtout handicapantes.
La cause? L’arthrose, soit une
usureducartilage qui, petitàpetit,
met à nu les surfaces osseuses. «Le
contact os à os est à l’origine des
symptômes», explique le Dr Jac-
quesVallotton,chirurgienortho-
diste, spécialiste en médecine du
sport et orateur de la prochaine
conrence dicaleorganiséepar
le Groupe Hirslanden et 24 heures.
Ilseraaccompagné parJulien Rap-
paz, physiothérapeute, et David
Conte, responsable d’un pro-
gramme novateur de coaching du
patienttesàla CliniqueBois-Cerf.
«A partir d’un certain stade, la
chirurgie prothétique constitue le
seul moyen de soigner l’ar-
throse», explique le Dr Vallotton.
C’est le cas, notamment, lorsque
la physiothérapie ou les anti-in-
flammatoires ne viennent plus à
bout des douleurs et que la restric-
tion de la mobilité du genou em-
che de plus en plus le patient de
marcher.
Un examen clinique et un bilan
radiologique standard précèdent
évidemment toute opération. «La
radiographie met en évidence les
lésions arthrosiques visibles
comme les becs osseux et un pin-
cement de l’espace articulaire in-
dicateur d’un amincissement ou
de la disparition du cartilage.
Dans certains cas, une IRM sera
effectuée en complément», expli-
que le chirurgien orthopédiste.
Tauxde satisfactionélevé
Le choix du type de prothèse, par-
tielle ou complète, est déterminé
par la localisation de l’arthrose,
qui peut toucher tout le genou ou
seulement l’un des trois comparti-
Santé
Face aux douleurs de larthrose,
les prothèses du genou simposent
Le Dr Jacques Valloton, chirurgien orthopédiste, montre une prothèse du genou. Il est accompagné de Julien Rappaz,
physiothérapeute (à dr.), et de David Conte, responsable du programme «Retour à la vie active» à la Clinique Bois-Cerf. P. MARTIN
UPour optimiser les résultats de
l’intervention, le Dr Vallotton,
en collaboration avec la Clinique
Bois-Cerf, a mis en place un
programme d’accompagnement
structuré du patient avant,
pendant et après l’opération.
Avant d’être hospitalisé, le
patient est informé des
modalités de l’anesthésie,
comment il gérera lui-même la
médication antidouleur après
l’opération, quels exercices sont
prévus, etc.
Une fois opéré, le patient est
suivi par une infirmière et un
physiothérapeute assurent le
suivi, il reçoit un iPad qui lui
permet d’accéder à un ensemble
d’informations, notamment sur
la gestion de la douleur et les
exercices postopératoires.
Intitulé «Retour à la vie active»,
le programme table sur le fait
qu’un patient informé et surtout
coacteur de sa thérapie se
remettra beaucoup mieux et
plus vite. A noter que cette
approche participative, qui vise
à responsabiliser le patient, avec
le but de favoriser un retour plus
rapide à l’autonomie, se
développe de plus en plus dans
les hôpitaux.
«Il s’agit de mettre le patient
en confiance et de l’impliquer.
L’opération et la réhabilitation
se dérouleront ainsi plus
sereinement et plus efficace-
ment», explique le Dr Vallotton,
qui évoque aussi des bénéfices
économiques.
Le rôle du physiothérapeute
est aussi crucial. «Je vois le
patient deux fois par jour durant
son hospitalisation. Il s’agit de le
motiver à effectuer ses exerci-
ces, et pour cela nous définis-
sons ensemble les objectifs»,
explique Julien Rappaz, physio-
thérapeute. Ce dernier, sur un
écran, montre au patient le score
et les progrès réalisés jour après
jour. «L’objectif du programme
«Vie active» est que le patient
soit autonome lorsqu’il rentre
chez lui, au clair avec les
médicaments à prendre et les
exercices à faire, grâce notam-
ment à des vidéos explicatives.»
Lepatientcoacteurdesathérapie
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