RHUMATOLOGIE - O.R.L. & VOIES RESPIRATOIRES
Rhumatologie et Voies Respiratoires
Voies respiratoires,
rhumatologie & mini-cures santé
Voies respiratoires
Médecine naturelle par excellence, la cure thermale prend en charge l’individu
dans sa globalité. Elle le fait d’autant plus largement que son absence
d’effets secondaires sévères est incontestable et incontestée. Thérapeutique
aujourd’hui adaptée aux aspirations de nombreux patients, la cure est un
moment privilégié pour se soigner, mais aussi pour souffler, se retrouver et
se réconcilier avec soi-même en toute sérénité.
Arthrose, sciatique ou fibromyalgie ; asthme, sinusite ou otite ; autant de pathologies
récurrentes, autant de gênes au quotidien. Depuis 1836, les sources thermales d’Allevard
sont appréciées pour leurs vertus dans ces domaines. Au fil des décennies, elles se sont
imposées auprès des curistes et du corps médical comme l’une des toutes meilleures
références en la matière.
La cure idéale contre l’allergie surinfectée
et les maladies respiratoires chroniques
Les cures thermales soufrées ont acquis une
réputation incontestée d’efficacité dans certaines
affections inflammatoires, infectieuses récidi
-
vantes ou chroniques survenant sur un terrain
immunodéficitaire ou allergique.
Ces états sont entretenus par la pollution actuelle,
en particulier par la qualité de l’air devenue
très variable. L’eau minérale des Thermes
d’Allevard, sulfurée calcique froide, neutre,
carbo-gazeuse et sulfhydrique a un effet
trophique, désinfectant, antiallergique,
immunostimulant sur l’ensemble de la
muqueuse respiratoire.
Un plus : sa composante gazeuse spécifique
ajoute un effet relaxant en particulier pour les
affections spasmodiques telles que l’asthme.
Les principales pathologies traitées
• Les maladies respiratoires chroniques (BPCO…)
• Les épisodes infectieux respiratoires répétés de
l’adulte et de l’enfant : les rhinites chroniques
inflammatoires et allergiques, les sinusites
chroniques, la polypose naso-sinusienne, la
préparation à la chirurgie O.R.L. et soins post
opératoires.
• Pour la gorge : les très fréquentes rhinopha-
ryngites infectieuses inflammatoires, allergiques,
corrosives (reflux gastro-oesophagien).
Les atteintes de la voix : les laryngites hypertro-
phiques ou fonctionnelles.
• Pour la trachée : les différentes trachéites
infectieuses, inflammatoires ou allergiques.
• Pour l’oreille : l’otite aigue répétitive de l’enfant,
l’otite chronique simple à tympan ouvert ou
fermé, l’oreille qui coule (otorrhée), l’otite séro-
muqueuse, les surdités rhinogènes.
• Pour les bronches : la bronchite saisonnière ou
chronique, la dilatation des bronches, l’asthme,
la prévention des surinfections chez les insuffi-
sants respiratoires.
Voies respiratoires
Rhumatologie
La cure qui limite la douleur,
diminue les raideurs et redonne
l’élan vital.
Notre source d’eau sulfureuse aux
vertus thérapeutiques reconnues
depuis 1836, apaise naturellement
les douleurs de l’âge, les rhumatismes
inflammatoires ou dégénératifs et
tous les traumatismes…
Riches en sulfates, les eaux
d’Allevard préviennent de plus
la dégradation articulaire. Leur
concentration en soufre agit aussi
directement sur le renforcement
des cartilages.
Outre les pathologies classiques,
le traitement thermal est particuliè-
rement indiqué dans les suites de
traumatismes importants. Après la
chirurgie, la récupération fonctionnelle
peut-être facilitée et accélérée par
la cure thermale permettant plus
rapidement une reprise de son activité
professionnelle.
Et l’ouverture en janvier 2014
du Centre Sport Santé est un atout
qui amplifie notablement l’efficacité
de la cure.
Les principales pathologies
traitées
• Maladies arthrosiques du rachis à
tous les niveaux (arthrose cervicale,
dorsale et lombaire, lombosciatique),
du genou (gonarthrose), de la hanche
(coxarthrose), des petites articulations
périphériques et notamment celles
de la main.
• Douleurs d’origine rachidienne
en cas d’atteinte discale ou d’arthrose
postérieure.
• Rééducation post chirurgicale ou
post traumatique.
• Douleurs résultant des maladies
inflammatoires (polyarthrites
rhumatoïdes et spondylarthrites
ankylosantes).
• Syndromes poly-algiques :
fibromyalgie, SPID (syndrome
poly-algique idiopathique diffus...).
• Douleurs d’origines diverses :
tendinites chroniques, myalgies,
périarthrites scapulo-humérales.
3
Les Soins
en Rhumatologie
La gymnastique en piscine d’eau thermale
permet, sous surveillance spécialisée, une récupé-
ration progressive de la mobilité articulaire, qu’il
s’agisse du rachis dans ses différents segments
ou des articulations des membres. Cette pratique
est particulièrement intéressante dans la patho-
logie arthrosique mais également dans les cas de
rhumatismes inflamatoires (en dehors des poussées
évolutives) qui déforment et ankylosent. La tempé-
rature idéale de l’eau est de 32° à 33°.
La piscine à jets d’eau thermale avec des
hydromassages en piscine, plus ou moins puissants,
est particulièrement intéressantse au niveau de
la colonne dorsale. Ces douches ont un effet de
massage permettant de diminuer les contractures
musculaires qui entretiennent les phénomènes
douloureux. Elles activent également la circulation
sanguine et tonifient les tissus.
L’aérobain allient les effets positifs de l’eau
(balnéothérapie), de la chaleur, des micro-massages
de l’ensemble du corps, aux effets chimiques propres
à l’eau minérale de la station. Ils ont aussi un effet
de relaxation générale très bénéfique.
Les illutations multiples ou application de
boue constitue l’une des armes les plus efficaces
de l’arsenal thérapeutique thermal. Son action est
due à la composition de la boue et à ses propriétés
thermiques. La boue – à usage unique à Allevard –
est réalisée à partir d’un mélange d’argiles choisies
et malaxées. Ce mélange est ensuite mis au contact
de l’eau thermale (43°/47°) dont il incorpore les
substances actives (ions sulfates). Ce soin calme
les douleurs, réduit les contractures, facilite la
circulation et assure la détente.
Emanatorium. Salle à température sèche (30°)
équipée d’un appareil où l’eau minérale est brassée
par air pulsé. Les patients y respirent les gaz
contenus dans l’eau. Ce soin, associant la chaleur
che au traitement, est très bénéfique de façon
nérale et plus particulièrement lorsqu’il existe
une pathologie des voies respiratoires associée.
La salle de repos est très vivement conseillée
à la fin des soins. Elle fait partie intégrante de la
cure de rhumatologie.
Le massage sous affusion d’eau thermale
est pratiqué en cabine individuelle et voient leur
tolérance améliorée et leur efcacité accrue par
rapport aux massages simples. Ils permettent
l’obtention d’une relaxation musculaire optimale
et une mobilisation articulaire plus aie favorisant
ainsi les gains en amplitude des articulations
ankylosées
La douche générale. Debout, au centre de
multiples jets d’eau à pression moyenne, le patient,
par ses mouvements, permet de faire varier les
points d’impacts. Effet de massage décontracturant,
antalgique et tonifiant.
La douche au jet est effecte au jet ou au
pommeau par un doucheur qualifié. Ce soin
puissant produit des effets de massage et de
stimulation des masses musculaires.
Les étuves permettent de traiter plus spécifi-
quement l’atteinte des mains et des pieds. Les
zones à soulager sont mises au contact de l’eau
thermale vaporisée. Leffet antalgique est rapide
et très marqué.
La sudation favorise l’élimination des toxines et la
perte de poids souvent utile en cas de pathologie
dégénérative en soulageant les articulations.
Les Soins
en Voies Respiratoires
Les pratiques complémentaires effectuées par les médecins
La douche pharyngée : Consiste à projeter dans la gorge un jet d’eau thermale sous pression. Cela réalise un
véritable nettoyage des cryptes amygdaliennes et contribue à une régénération de la muqueuse pharyngée.
L’insufflation tubo-tympanique : Ce soin assure un traitement particulier à l’oreille moyenne et à la trompe
d’Eustache. Cette pratique est plus délicate. A l’aide d’une sonde d’Itard, le médecin amène le gaz thermal
à l’entrée de la trompe d’Eustache située à l’arrière de la fosse nasale.
Le lavage des sinus par la technique de Proetz : Technique de désinfection des fosses nasales permettant
de faire pénétrer dans certains sinus, inaccessibles à la ponction, de l’au thermale. Le lavage de Proetz
est indiqué lors de toutes les sinusites.
Les techniques inhalatoires
Les inhalations froides : Mises au point à Allevard-les-Bains par Bernard Niepce en 1852, elles facilitent le
dégagement de l’hydrogène sulfuré et du gaz carbonique contenus dans l’eau minérale. Ces gaz inhalés
parviennent ainsi aux alvéoles pulmonaires et passent dans le sang. C’est un véritable aérosol naturel.
Cette pratique est parfaitement adaptée aux lésions de la sphère O.R.L.
Les inhalations chaudes : L’adjonction d’un jet de vapeur dilue les gaz dégagés. La salle ne contient
plus alors que la moitié environ d’hydrogène sulfuré par rapport à la salle froide. Cette inhalation, peu
congestive, sédative et plus facilement supportée permet d’allonger progressivement la durée des soins
de 10 à 45 minutes alors qu’on ne dépasse guère les 20 minutes en salle froide. La chaleur facilite leur
expectoration. Elle s’adresse donc essentiellement aux bronchites, dilatations des bronches, et de manière
plus générale aux affections où l’auscultation pulmonaire est parlante.
Les techniques de contact
Le gargarisme : Le gargarisme à l’eau thermale tiédie constitue un bain de la région amygdalienne,
de la base de la langue et de la paroi postérieure du pharynx. C’est principalement un nettoyage
mécanique doux de la région oro-phraryngée.
Les bains de nez à la pipette : Nettoyage mécanique doux du cavum postérieur des fosses nasales.
L’irrigation nasale : Cette pratique consiste à faire passer 1 à 2 litres d’eau dans chaque narine. Ce
soin touche principalement les fosses nasales antérieures et les sinus maxillaires.
Les pulvérisations chaudes : Projection, soit dans les fosses nasales, soit dans l’oropharynx, d’eau
thermale. Cette pratique permet l’imprégnation de l’arbre respiratoire jusqu’à la trachée.
L’aérosol sonique : Soin indispensable dans la pathologie des sinus. L’apport régulier d’infra-sons
permet une meilleure diffusion de l’aérosol.
Les douches aux jets et bains : Traitements hydrothérapiques classiques qui ont pour but de déconges-
tionner l’organisme. La douche est réalisée sur le thorax, le rachis, les hanches et les articulations des
membres inférieurs en évitant le trajet veineux. Le pédiluve doit durer 3 minutes à une température
supérieure à 38°. Le bain est une pratique réservée aux enfants de moins de 6 ans.
Le humage, nébulisation : pratique d’imprégnation des muqueuses par l’eau minérale soufrée.
Ce soin agit comme un lavage léger des parois antérieures du nez et de l’oropharynx.
Les thérapeutoques complémentaires
Le drainage bronchique, rééducation respiratoire: Ces deux thérapeutiques complémentaires sont
effectuées en cabine individuelles par des kinésithérapeutes qualifiés.
Le drainage bronchique qui sert à désencombrer les bronches et la rééducation respiratoire thiraco-
abdominale (asthme, insuffisance respiratoire).
5
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !