5 Octobre 2015—22 Tichri 5776 N°182 La Yechiva s'adresse à vous… שמימימעמיממ מ מ מ מ UN ETERNEL RECOMMENCEMENT Simhath Tora, c’est la «Joie de la Torah»! Dans toutes les synagogues du monde, dans tous les Baté Midrachoth, dans les cours, dans les rues à Jérusalem comme à Paris, le peuple juif danse, manifeste sa joie. Les airs les plus entraînants, ceux que l’on chante et que l’on répète inlassablement, rythment cette journée qui couronne la période des fêtes de Tichri. Et pourtant, comme une fausse note dans ce concert de jubilation intense, nous lisons ce jour dans la paracha le récit de la fin bouleversante du Géant que fut Moché Rabbénou. Quel contraste ! La mort de Moché relatée le jour de Simhath Torah ! En fait, n’y a-t-il pas une contradiction dans le cérémonial même de la fête ? On célèbre dans la joie la lecture du début de Beréchith qui est naissance, ouverture, promesse, quoi de plus normal ? Mais comment mettre sur le même plan (Hatan Torah) la lecture de la fin, Wezoth haberakha, la clôture, la rupture ? Il est évident qu’il s’agit là du sens profond de la fête de Simhath Tora. La véritable joie de la Torah, c’est précisément d’être conscient que la Torah ne se termine jamais, qu’au moment même où l’on voudrait fermer le Livre de la Loi que l’on pourrait juger périmé ou dépassé, c’est à ce moment précis que l'on découvre en lui la solution aux problèmes les plus actuels. Le secret, la valeur, c’est d’en être à Beréchith le jour même où l'on en est à Wezoth haberakha ! Il s’agit là d’ailleurs du secret même de la destinée du peuple juif qui avait échappé à Haman, le destructeur d’Israël. Nos Sages nous disent, en effet, que Haman était extrêmement satisfait car le jour fixé pour la destruction des Juifs tombait au mois d’Adar, mois de la mort de Moché Rabbénou. Ce qui lui avait échappé (et qui échappera toujours à tous les Haman), c’est que le sept Adar est également le jour de la naissance de Moché Rabbénou. Le peuple juif danse et continuera de danser à Simhath Tora. Il peut danser sans restriction, sans réserves mais il faut pour cela qu’il saisisse à bras le corps, qu’il étreigne de toutes ses forces cette Torah qui lui a donné et lui donnera toujours le sens de son existence. HAZAQ, HAZAQ, VENITHAZEQ ! שמימ מ ממ מ מ מ מ ־בעֵּ ֹ֣ימיִ ְש ָ ֵּ ֵ֑אלמלִ פְ עֵּ ִ֖ימיֹו ֽ ֹו׃ ְ ֶמאישמ ָ אֱ ֹל ִ ִ֖ יםמא ַ֥ ִ ש ֶׁ֛ ֶ ֹא ְ ֹ֣ז ֹא מ ַ ְב ָ ָָ֗כ מאֲ שֶֶׁ֨ מבֵּ ַ ַ֥ ְךמי « Et voici la bénédiction dont Moshé, l’homme de D., a béni les enfants d’Israël avant de mourir » (Ch. 33 ; verset 1) Dans le dernier verset de la Paracha précédente, Hachem rappelle à Moshé : « Tu ne viendras pas sur la terre que Je donne aux enfants d’Israël. » Pourquoi ? A cause des enfants d’Israël, comme il le dit lui-même : « Hachem s’est irrité contre moi à cause de vous. » S’il en est ainsi, pourquoi Moshé s’est-il appliqué tout au long de cette Paracha à bénir chaque Tribu ? Méritaient-ils autant de bontés ? Moshé, et c’est vraiment le moins qu’on puisse dire, n’était pas un homme commun, toute sa vie durant il fut un berger fidèle et dévoué, qui ne garda aucune rancune à ses « brebis » les Béné Israël, malgré les peines qu’ils lui infligèrent ; ces bénédictions destinées à chacune des 12 Tribus le prouvent ! C’est pour cette raison qu’il est appelé : « Moshé l’homme de D.. » car en pardonnant les offenses, il s’est attaché aux vertus de Hachem (Qui Est un D. miséricordieux, longanime etc.), et a mérité ce noble titre ! L’un des dirigeants parmi les plus influents de la communauté de Kovno conçut une grande haine à l’encontre de Rabbi Itshak Elhanan Spector (zatsal), à cause d’une certaine affaire à laquelle ce dernier n’était en réalité pas mêlé. Ce notable, proche autrefois de Rabbi Itshak Elhanan, commença à prendre ses distances et finit par s’en éloigner complètement au point de ne même plus lui adresser la parole. Il cessa aussi toutes ses activités publiques et se renferma sur lui-même pendant quelques années. Or, un jour à l’occasion d’une fête, par le plus grand des "hasards ,״il arriva qu’ils se retrouvèrent tous les deux assis côte à côte ; le notable, fit un geste très déplacé aux yeux de tous : il s’éloigna intentionnellement du Rav pour se placer à l’autre bout de la salle, manifestant ainsi franchement son hostilité. Rabbi Itshak Elhanan, au lieu de se vexer, se dirigea vers le notable et lui tendit chaleureusement la main. L’autre fut très gêné et ne sut comment réagir. Mais Rabbi Itshak Elhanan lui manifesta tant de gentillesse et d’affection que le cœur endurci du notable fondit et qu’ils renouèrent ainsi des liens d’amitié. L’assistance quant à elle était outrée, comment pouvait-on afficher ainsi son mépris pour un Tsadik tel que Rabbi Itshak Elhanan ? Et comment le Rav pouvaitil se laisser traiter de la sorte ? » Le Rav ne fit pas cas de leur réaction et continua de témoigner son amitié au notable. A peine quelques jours après cet épisode, une délégation de Juifs d’une ville voisine s’adressa à Rabbi Itshak Elhanan afin de lui demander aide et conseil. Un décret d’expulsion menaçait tous les Juifs de leur ville ! Le Rav tenta par différents moyens de les aider, mais ses efforts demeurèrent vains. On lui apprit alors que le notable avec lequel il avait fait la paix connaissait intimement le ministre de cette même ville et qu’il pourrait certainement agir en faveur de ces pauvres Juifs. Rabbi Itshak Elhanan demanda aussitôt à ce notable d’intervenir. Ce dernier prit à cœur de remplir la mission que le Rav lui avait confiée et parvint à faire annuler le terrible décret d’expulsion ! Plus tard, le Rav s’adressa à ses proches : « A présent dites-moi qui avait raison ? Ceux qui se sont opposés à ce que je fasse la paix avec ce notable, cherchant ainsi à préserver mon honneur, ou bien moi qui ai mis de côté mon ego afin que règne la paix ? Vous connaissez maintenant tous la réponse et c’est Hachem qui vous l’a montrée ostensiblement en faisant en sorte que cette amitié renouée permette de restaurer la paix ainsi que de sauver des centaines de nos frères Juifs ! » מלמכמ מ Le soir de Chemini Atseret on dit, dans la amida : eth yom Chemini hag Atsèreth hazè. Si on s’est trompé et qu’on a dit eth yom hag haSoukoth hazè, on ne s’est pas acquitté, que ce soit le soir ou la journée et aussi bien en Erets Israël qu’en houts laarets (en dehors d’Erets Israël). Si on s’en souvient avant d’arriver à la fin de cette bénédiction ou pendant les bénédictions suivantes, on reprend à ata behartanou ; si on a déjà terminé la amida, on recommencera au début. Il en sera de même pour le qiddouch. Il n’y a aucune différence dans le fait de s’être trompé soit parce qu’on pensait que c’est encore Soukoth ou soit qu’on sache que c’est Chemini Atsèreth mais qu’on a fait un lapsus : dans les deux cas, on ne s’est pas acquitté parce que Simhath Torah est une fête indépendante par elle-même. Il n’y a donc pas de différence entre une erreur dans la amida ou une erreur dans le qiddouch et si on s’est trompé, il faut recommencer la amida ou refaire le qiddouch. On ne mangera pas avant qu’il ne fasse complètement nuit. Machiv Harouah Nous commençons à dire Machiv Harouah depuis Chemini Atseret, mais Barekh Alenou à partir du mois de décembre. Pour laisser le temps à tous les Bné Israel monté à Yeroushalaim pour les Fetes de Soukot. Si l’on a oublié de dire Mashiv HaRouah en hiver, et que l’ on a dit Morid HaTal, si l’on a déjà conclu la Béraha de Mehayé HaMetim, on ne revient pas en arrière. C’est aussi la raison pour laquelle, les habitant d’israel commence à dire Barhenou avant ceux de Houts Laarets (habitant en dehors d’ israel) car il leur faut plus de temps pour rentrer chez eux. A.J.J YECHIVA THORA WERAHAMIM – 15 rue RIQUET 75019 PARIS Yalqout Yossef מפמהמ מ ממשמימימעמיממ מ מ מ מ שמימימ מ ממ מלמשמ מ מ Le pécheur habituel On n'est pas tenu de juger favorablement une personne qui pèche régulièrement et néglige totalement une certaine mitsva et on peut interpréter un acte sur lequel plane un doute comme une transgression du commandement en question. "Juge ton prochain favorablement" demande de l'équité, pas de la naïveté. Lorsqu'on a conclu qu'elle a réellement fait cette faute, on doit s'efforcer de comprendre pourquoi elle récidive. Liens avec Simhat Torah C'est peut être par ignorance ־peut-être ne sait-elle pas La Guemara (Méguila 31a) cite comme Haftara pour la Parachat Zot Haberakha la tefila du Roi Chelomo au moment de l’inauguration du Beit HaMikdach (Melakhim I 8:22-53). Or, la vraiment que ce qu'elle fait est défendu, ou n’est-elle coutume établie consiste dorénavant à lire le début du Livre de Yéhochoua, qui décrit son pas consciente de la gravité de cette faute. Si c'est le entrée en fonction en tant que dirigeant des Bné Israël. La Haftara suit donc cas, il faut trouver un moyen de lui ouvrir les yeux sans chronologiquement la fin de la lecture de la Torah, qui décrit le décès de Moché. En outre, la la blesser. Parler de sa conduite à d'autres gens serait du Parachat Vézot Haberakha nous apprend ceci : « Yéhochoua bin Noun était empli de l'esprit de lachon hara. (Ce cas se retrouve fréquemment parmi les sagesse puisque Moché avait placé ses mains sur lui. Les Bné Israël l’écoutèrent et agirent gens qui viennent de communautés où on néglige largeconformément aux ordres transmis par Hachem à Moché (Devarim 34:9). La Haftara est en ment certaines mitsvoth et considèrent à tort ceux qui réalité un développement de ce passouk. Enfin, les encouragements réitérés de Hachem envers les respectent comme des mahmirim, des gens plus Yéhochoua dans la Haftara : « Sois fort et courageux », font écho aux mêmes termes employés stricts que la loi ne l'exige). exactement dans la Torah, adressés par Moché à Yéhochoua (Parachat Vayélekh 31:7 et 31:23). Extrêmement sévère Cette Haftara sied à la conclusion du cycle annuel de la Torah en ce qu’elle véhicule Rabbi Yehochoua ben Lévi dit : Lorsque quelqu'un dit d’importants messages : bien que le plus éminent des dirigeants, Moché, soit mort, sa Torah se du lachon hara, ses fautes montent jusqu'aux cieux, perpétue. De surcroît, le discours de Hachem adressé à Moché nous renforce dans la croyance comme il est dit (Tehilim 73,9) : "Leur bouche se dirige que toute victoire et tout succès de notre peuple dépendent de notre adhésion à la Torah ; son étude et son accomplissement constituent notre sagesse profonde. À l’instar de Yéhochoua, vers les cieux, leur langue promène ses ravages sur la nous sommes enjoints à être « hazak véémats », à persévérer, à nous attacher fermement à la terre" (Àrakhin 15b). Torah en dépit de tous les obstacles, réalisant ainsi notre mission historique jusqu’à l’arrivée Comme nous l'avons déjà vu, la médisance équivaut du Machiah. aux trois fautes capitales, non seulement par sa gravité En parallèle, la Haftara évoque le passage de la période où Moché dirigea le peuple, marquée mais aussi par son châtiment. Comme l'enseigne le Talpar des miracles manifestes et un contact continu et proche avec Hachem, à celle où mud Yerouchalmi : "Quatre fautes sont sanctionnées Yéhochoua prit sa relève et au cours de laquelle Sa présence fut plus discrète. Or Yéhochoua dans ce monde mais le capital [la punition principale] fut semblable à Moché, et la période où il dirigea le peuple peut être considérée comme une demeure pour le monde à venir. Ce sont l'idolâtrie, l'impériode de transition au cours de laquelle les Bné Israël s’adaptèrent à un mode de vie plus naturel. Par exemple, bien que leur nourriture provint à présent de la terre et non plus du Ciel, moralité, le meurtre ־et le lachon hara, qui vaut toutes la manne qu’ils avaient collectée le jour de la mort de Moché dura pendant un mois. Et bien les autres" (Péah 1,1). que la conquête se fit par le biais de batailles, il s’agit de miracles finement voilés, au cours Le Tana debei Eliyahou dit : "Ceux qui frappent leurs desquels les ennemis tombaient avec un effort minime de la part des soldats juifs. Il y eut voisins [par la médisance] en secret, qui profanent le encore un certain nombre de miracles manifestes, comme la muraille de Yérikho s’enfonçant nom de D. en public, dont les propos rabaissent leurs dans la terre au cours de la première campagne. prochains et qui poussent à la discorde, auront la même fin que Korah, dont il est dit : 'La terre les engloutit' (Bamidbar 16,33) Liens avec Chemini Atséret Cette Haftara reprend le récit de l’inauguration du Beit HaMikdach, qui était le thème de la Haftara du second jour de Soukot. Chemini Atséret, le huitième jour après Soukot, y est mentionné explicitement : « Le huitième jour, il (le Roi Chelomo) renvoya le peuple et ils bénirent le roi... » (8:66). En ce Chemini Atséret, le peuple fut transporté de joie grâce à « toutes les bontés conférées par Hachem à son serviteur David et à son peuple Israël » (ibid.). La Haftara relate les détails de ce qui advint à ce moment-là. מפמהמ מ ממשמימ מ ממ מ מ מ מ ימ משמ ממ מ מימ מימםמ La Torah ordonne au paysan Juif de remettre le dixième de ses récoltes aux Lévites et aux pauvres. Ce dixième est appelé Maâsser (la dîme). Le jour de Chémini Atzeret, nous lisons dans la Torah un chapitre célèbre qui commence par les mots « Asser Téasser », ce qui veut dire: « Il faut que tu donnes un dixième ». Nous comprendrons la raison pour laquelle ce passage est lu le jour de Chémini-Atzeret, en tenant compte du fait que Souccot est « la fête de la moisson » et Chémini-Atzeret est le huitième jour de Souccot (bien que Chémini-Atzeret soit une fête à part). C’est donc le temps où tous les produits de la terre sont récoltés et la part qui était due aux Prêtres et aux Lévites, ainsi qu’aux gens qui ne possédaient pas de terres ou aux pauvres devait alors leur être donnée. Nos Sages voient dans les mots « Asser Téasser » une promesse que celui qui applique cette loi de Maâsser en profitera au point de devenir riche, car les mots hébreux Asser (donner un dixième) et Ocher (richesses) dérivent de la même source linguistique. C’est ainsi que la sentence suivante devint célèbre : « Asser Bichvil Chetitacher » - « Donne le dixième pour devenir riche ». Dans le Talmud, nous trouvons plusieurs récits relatant comment des gens qui avaient respecté cette loi furent richement récompensés. Nous vous raconterons ici une de ces histoires. Il y avait en Eretz-Israël un fermier dont la terre produisait, tous les ans, mille boisseaux de blé. Comme c’était un Juif religieux, il respectait les lois de la Torah et dès que la récolte était terminée, il en donnait un dixième comme Maâsser. Etant donné la quantité produite, il devait donner 100 boisseaux, ce qui était toute une fortune. Mais le fermier les remettait de bon cœur aux officiants du Temple et aux indigents. Les 900 autres boisseaux étaient largement suffisants pour subvenir à tous ses besoins et lui permettaient même de faire des économies. L’homme devenait de plus en plus riche. Lorsque le jour de sa mort approcha, il fit venir son fils unique et lui dit : « Mon cher fils, D. me rappelle et je suis heureux de m’en aller, car j’ai vécu une bonne vie conformément aux commandements de notre Sainte Torah. Tout ce que je possède sera à toi et tu pourras en disposer comme tu voudras. Cependant, je te donne un conseil. Notre propriété donne plus de 1000 boisseaux par an. N’oublie jamais de remettre le Maâsser et tu ne seras jamais déçu ». A la mort du vieux fermier, son fils devint propriétaire du patrimoine. A la saison de moissons, la terre donna comme auparavant 1000 boisseaux de blé. Comme l’avait fait son père, le fils mit à part 100 boisseaux. Douze mois passèrent et le temps vint de rendre à nouveau le Maâsser. La richesse avait exercé une mauvaise influence sur le fils. Il estimait qu’il était honteux de se départir d’une si grande fortune et ne donna, cette fois-ci, que 90 boisseaux, au lieu de 100. L’année suivante, la terre ne produisit plus 1000 boisseaux mais seulement 900. S’apercevant que son bénéfice diminuait, le jeune homme décida de couvrir cette perte en réduisant le Maâsser. Cette année, il ne donna que 80 boisseaux. Il attendit avec impatiente la nouvelle récolte et à sa grande consternation, / la terre ne produisit que 800 boisseaux. Pensez vous que le jeune homme se rendît compte du jeu dangereux qu’il jouait ? Pas du tout. Il s’entêta et continua à réduire le pourcentage du Maâsser. Il arriva donc à un point où la terre ne produisit que 100 boisseaux, juste la quantité remise en Maâsser du vivant de son père. Ce jeune homme peu intelligent, en colère et peiné, alla voir un Rav pour le consoler de son malheur. Mais au lieu de prendre une attitude sympathisante et d’essayer de le consoler, il se conduisit comme si c'était à une fête. Le jeune homme eut du mal à retenir son courroux : Etes vous la pour m’insulter et pour vous moquer de moi ? Lui demanda-t'il avec un air de regret. Pas du tout, répondit joyeusement le rav. Je veux célébrer avec toi le transfert de tes terres de tes mains aux mains de D. Vois-tu, tu étais le propriétaire de tes terres et tu donnais un dixième de leur produit à D. Maintenant, c’est D. qui est le propriétaire de cette terre et c’est toi qui reçois un dixième de ce que la terre peut produire. Tu as ainsi rejoint le rang des Lévites et je t’en félicite… Le jeune homme comprit bien la leçon du Rav. Il décida de changer ses mauvaises habitudes. Ainsi la sentence de nos sages s’avérait juste : « Asser Bichvil Chetitacher ». A.J.J YECHIVA THORA WERAHAMIM – 15 rue RIQUET 75019 PARIS