Si r= 1, ce même déterminant vaut 16= 0. Dans les deux cas,
λ1. . . λr
.
.
..
.
.
λr
1. . . λr
r
∈GLn(C).
En combinant ceci avec (1), il vient
n1=. . . =nr= 0.
Ceci est absurde et nous permet de conclure la preuve.
Rappelons la notion d’exposant pour un groupe.
Définition. Soit (G, ?)un groupe. S’il existe un entier n∈N?tel que pour tout x∈G,
x?...?x
| {z }
nfois
=eG,
alors on dit que Gest d’exposant fini. Si Gest d’exposant fini, le plus petit entier naturel non nul
ω(G)satisfaisant pour tout x∈G,
x?...?x
| {z }
ω(G)fois
=eG,
est appelé exposant de G.
Théorème. (Burnside) Soient n∈N?,Gun sous-groupe de GLn(C). Alors, Gest fini si et
seulement si Gest d’exposant fini.
Démonstration. ⇒, Trivial.
⇐, Supposons que Gsoit d’exposant fini. Notons Nl’exposant de Get Posons L= vectCG.
Puisque L⊂Mn(C),Lest de C-dimension finie (notée m) et évidemment, on a l’inégalité
dimCL≥1.
Puisque Gest une partie C-génératrice de L, elle contient une C-base de L. Choisissons M1, . . . , Mm∈
Gtels que (M1, . . . , Mm)soit une C-base de L. Definissons une application fpar
f:G−→ Cm
A7−→ (tr(AM1),...,tr(AMm)).
Fixons X, Y ∈Gtels que f(X) = f(Y). On a pour tout i∈ {1, . . . , m}
tr(XMi) = tr(Y Mi).
Via la C-linéarité de la trace, on a tout de suite, pour tout M∈L
tr(XM) = tr(Y M).(2)
Posons D=XY −1∈G. Montrons par récurrence que pour tout k∈N?,tr(Dk) = n.
Tout d’abord, remarquons que (2) et Y−1∈Gnous donnent
tr(XY −1) = tr(Y Y −1) = n,
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