Psychopathologie de l’enfant.
Introduction. Cours 1.
1
I. La psychopathologie à l’aube du 19ème siècle.
A cette période la notion de psychopathologie n’a pas de sens, celle de maladie mentale est désignée par l’unique
et fréquente forme de déviance : L’idiotie. La psychopathologie de l’adulte se résume à l’hospitalisation des
déficients intellectuels et autres déviants qui gênent l’ordre publique, la psychopathologie de l’enfant n’existe
pas tout comme le concept d’enfant tel qu’on le connaît aujourd’hui. Avant le 19ème siècle, de nombreux
ouvrages littéraires font exposent des cas d’idioties mais la référence aux enfants est quasi inexistante.
II. Victor de L’Aveyron.
1) L’histoire.
En 1797, l’Aveyron est le théâtre d’un événement qui va bouleverser la psychiatrie et donner naissance à la
pédopsychiatrie. Des paysans découvrent l’existence d’un enfant vivant à l’état sauvage. Ils le capturent une
première fois en 1797, il s’enfuit et il le retrouve en 1800. Il est d’abord confié à un orphelinat, à l’abbé
Bonneterre qui publie une note historique sur son cas intitulé : Sur le sauvage de l’Aveyron. L’enfant est âgé de
10 ans et il présente une profonde blessure à la gorge qui constituerait la preuve d’une tentative d’assassinat.
L’enfant est amené à Parie à l’Institut de sourds muets.
2) L’hypothèse de Pinel.
Philippe Pinel fondateur de l’aliénisme et éminent professeur accueille l’enfant sauvage et conclu qu’il est atteint
d’idiotisme incurable. Il suppose que l’enfant n’est pas devenu idiot parce qu’il a été abandonné dans la forêt
mais l’inverse : C’est parce qu’il est idiot que ses parents l’on abandonné dans la forêt et ont même tenté de le
tuer. Cette hypothèse est à la base de la psychiatrie moderne, elle minimise considérablement le rôle de
l’interaction avec le milieu sur le développement cognitif, elle dit que vivre à l’état sauvage ne rend pas idiot,
l’enfant sauvage n’était pas vraiment sauvage mais complètement idiot.
3) L’hypothèse du professeur Itard.
Il s’oppose au diagnostic du grand professeur Pinel, il suppose que Victor n’est pas idiot mais qu’il est un enfant
sauvage. A son avis le fait d’avoir été privé de tout contact humain, d’avoir été isolé constitue une explication à
sa pseudo débilité. Il pense pouvoir réveiller l’enfant, le éduquer (mais ce terme n’existait pas à l’époque), il
met donc en place Le traitement moral (qui est attribué à Pinel cela dit). Il rapporte minutieusement et avec un
grande finesse d’analyse chacun des faits marquants de cette période consacrée à l’éducation de Victor (voir le
film de et avec François Truffaut L’enfant sauvage), ce qui constitue le premier rapport de psychiatrie, la
première observation psychiatrique. Le professeur Itard touche les limites de Victor dans son inaptitude complète
à parler, on peut suppose que son appareil phonatoire n’était plus fonctionnel suite à l’agression qui lui a valu
une blessure à la gorge ou qu’il était autiste, le premier du genre. Jean Marc Gaspard Itard peut être considéré
comme le premier psychiatre.
4) Inné/Acquis.
Lucien Malson s’est également beaucoup penché sur ce sujet et a publié Les enfants sauvages mythes et réalités.
Le travail d’Itard a été déterminant pour l’avenir de la psychiatrie et de la psychopathologie, en refusant
l’hypothèse de Pinel : abandon à cause de sa débilité, il a rouvert la question de l’innée et de l’acquis. Qu’est-ce
Psychopathologie de l’enfant.
Introduction. Cours 1.
2
que l’homme avant l’humanité ? L’enfant sauvage n’a pas permit de répondre à cette question, en revanche il a
permit aux savants de se construire une véritable éthique de la relation patient soignant.
III. Les pionniers de la psychopathologie de l’enfant.
1) Fin du 19ème siècle.
Itard est à l’origine de la pédopsychiatrie mais lui et les auteurs de cette époque en général ne se préoccupaient
pas trop de la nosologie, ils faisaient montre d’une sorte d’adultomorphisme. Ils calquaient l’analyse de l’enfant
sur le modèle de l’adulte. A la fin du 19ème siècle apparaissent les premiers chercheurs.
2) Clivage adulte/enfant.
Dans les premières décennies du 20ème siècle, les chercheurs reconnaissent pour la première fois la nécessité de
distinguer les maladies de l’enfant et les maladie de l’adulte qui n’ont rien de comparables et qui ne sont pas
comparables. L’adulte et l’enfant sont deux domaine scientifiques séparés.
3) Les travaux d’Alfred Binet.
En 1903, Alfred binet applique la psychologie expérimentale à la psychiatrie pour la première fois, il propose
une étude expérimentale de l’intelligence. En 1900 il avait commencé à étudier les comportements des enfants
dits normaux à l’école parallèlement à ceux des enfants dit débiles ou idiots. Grâce à lui le gouvernement s’est
décidé à créer des classes spéciales pour les enfants déficients. Binet constate qu’un simple examen clinique ne
suffit pas pour déterminer des aptitudes scolaires et cognitives d’un enfant, il met donc au point en 1905 des
méthodes nouvelles de diagnostic pour le niveau intellectuel des anormaux. Il crée avec le docteur Simon la
première échelle métrique d’intelligence pour enfant rebaptisée plus tard la NEMI par René Zazzo.
4) Jean Piaget (1896-1980)
Voir cours de psychologie du développement de premier semestre de deuxième année.
5) Henri Wallon ( 1897-1962).
Il publie L’évolution psychologique de l’enfant en 1941 et Les Origines de la pensée de l’enfant en 1945. A la
différence de Piaget qui a axé ses recherches et sa théorie sur un aspect unique du développement de l’enfant ( le
développement cognitif), Wallon a une approche beaucoup plus large du développement de l’enfant qui
comprend l’aspect cognitif affectif et aussi social. A ses yeux ces trois ordres sont indissociables pour
comprendre l’enfant. Wallon considère l’enfant comme un être social dès sa naissance et même avant qui va
construire progressivement son identité à travers ses interactions sociales.
6) Freud et la psychanalyse en générale.
Freud révolutionne l’approche de la maladie mentale en générale mais surtout celle de l’enfant. Il reconstitue la
vie instinctuelle (avant éducation) de l’enfant à partir des connaissances forgées lors de cures psychanalytiques
d’adultes. Les grandes découvertes de la psychanalyse qui vont nous intéresser sont : Le sens des rêves, le
complexes d’Œdipe, l’angoisse de castration, la scène primaire et l’existence de la sexualité de l’enfant (mais au
sens de la sexualité adultes).
Les psychanalystes de l’enfant ont joué un rôle essentiel dans le développement de la pédopsychiatrie. La théorie
psychanalytique n’a pas seulement une valeur thérapeutique, Freud a aussi montré et démontré l’importance de
l’environnent du milieu familial.
La toute première analyse d’enfant a été faite en 1909 par Freud sur le fils d’un de ses élèves : le petit Hans qui
représente le premier cas de névrose infantile de l’histoire. A travers ses cas Freud a décrit les conflits familiaux
et les imagos (représentations inconscientes) qui ont des conséquences majeures sur la façon dont les relations
interpersonnelles et familiales vont être envisagées et construites. A partir de ces observations, le milieu familial,
l’environnement est devenu un élément à part entière à étudier dans l’évaluation des troubles mentaux de
l’enfant.
Psychopathologie de l’enfant.
Introduction. Cours 1.
3
IV. La pédopsychiatrie.
Elle se caractérise par une approche qui vise à la description des symptômes et l’étude de chaque cas. De
Ajuriaguerra a décrit l’évolution de la psychiatrie de l’enfant :
- Première décennie du 20ème siècle : Introduction de la psychométrie et divulgation des travaux
psychométriques.
- Deuxième décennie du 20ème siècle : Etude de l’enfant et la jeunesse délinquante. Création
d’établissement spécialisé (autrement dit : Maison de correction).
- Troisième décennie du 20ème siècle : Surtout dans les pays anglo-saxon, centre de guidance enfance.
- Quatrième décennie du 20ème siècle (après la seconde guerre mondiale) : Diffusion de la psychothérapie
inspirée par la psychanalyse et essais thérapeutiques en milieu scolaire et milieu de vie.
Actuellement la pathologie relationnelle au sein de la famille, père, mère et fratrie intervient systématiquement
dans la description des troubles du comportement surtout dans la psychopathologie du nourrisson, dans la dyade
mère nourrisson. La pédopsychiatrie moderne s’intéresse à de multiples facteurs : Les compétences du bébé, son
tempérament qui n’exprime pas uniquement son patrimoine génétique mais aussi ce qu’implique la transmission
intergénérationnelle etc.…
V. Recherches.
1) Philippe Pinel.
Le Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale (paru pour la première fois en 1801) est l’un des
ouvrages majeurs de Philippe Pinel. Considéré comme le fondateur de la psychiatrie en Europe, celui-ci
considère l’aliénation mentale comme une maladie au même titre que les maladies organiques, mais dont les
conséquences sont des troubles psychiques. On lui doit notamment la classification des maladies mentales en
manies, mélancolie, démence et idiotisme.
Pinel, Philippe (1745-1826), médecin français, fondateur de la psychiatrie française.
Pinel considère l’aliénation mentale comme une maladie organique caractérisée par un trouble des fonctions
intellectuelles. Il la classe dans la catégorie des névroses cérébrales, c’est-à-dire dans le groupe des maladies
sans lésions organiques ou infectieuses patentes. Il décrit quatre grandes classes de troubles :
1. La manie, dans laquelle le délire concerne toutes les fonctions intellectuelles et perceptives (perception,
mémoire, jugement, affectivité, etc.), s’accompagnant d’une excitation?;
2. La mélancolie, qui est un état délirant limité à un objet, accompagné d’une conservation des facultés
mentales, la nature du thème délirant pouvant impliquer un état triste ou gai du malade?;
3. La démence, qui est une incohérence dans la manifestation des facultés mentales, se singularisant par un
grand désordre et une grande mobilité de la pensée?;
4. L'idiotisme, qui est le degré le plus ultime de l’aliénation mentale, se caractérisant par une suppression
plus ou moins complète des facultés mentales, les malades étant réduits à une vie végétative. Il est
acquis (donc transitoire) ou congénital (donc définitif).
2) Itard et l’enfant sauvage.
Itard, Jean Marie Gaspard (1774-1838), médecin français, auteur de nombreuses études sur les maladies de
l’oreille, la rééducation des sourds-muets et la question du retard mental?; il se rendit célèbre par son observation
sur le cas de Victor, l’«?enfant sauvage?» de l’Aveyron.
Il n’avait pas encore achevé ses études en 1800, lorsqu’il se vit confier par l’abbé Sicard, directeur de
l’Institution des sourds-muets de la rue Saint-Jacques, à Paris, la responsabilité de celui que l’on appelait le
«?sauvage de l’Aveyron?», un enfant d’une dizaine d’années, abandonné sans doute depuis sa naissance, qui
avait grandi sans aucun contact avec les hommes jusqu’à sa découverte par des paysans. Itard devait lui
consacrer un an plus tard son ouvrage De l’éducation d’un homme sauvage. Reçu docteur en médecine le 19 juin
1803, il démissionna de l’armée et se consacra jusqu’en 1811 à son élève, baptisé Victor, tout en menant
d’actives recherches sur le problème de la surdité.
Influencé par les théories des philosophes des Lumières, notamment par les développements sur l’homme
sauvage de Rousseau et de Diderot, par le sensualisme de Condillac et par les théories des idéologues, Itard
s’opposa de manière radicale aux classifications des types humains sur lesquelles se fondaient la phrénologie et
les autres disciplines parascientifiques, et formula l’hypothèse que la plupart des déficiences intellectuelles
Psychopathologie de l’enfant.
Introduction. Cours 1.
4
n’étaient pas innées, mais trouvaient leur origine dans l’absence de socialisation, et donc de parole. Il dut
cependant reconnaître, au cours des années qu’il consacra à l’éducation de Victor, que ses efforts de pédagogue
se heurtaient à des résistances qu’il ne parvenait pas à expliquer.
Dans son mémoire Sur le mutisme produit par la lésion des fonctions intellectuelles (1828), lu à l’Académie de
médecine l’année même de la mort de Victor, Itard démontra que l’audition comme la vision ne dépendaient pas
exclusivement de conditions physiologiques?; il avait d’ailleurs déjà noté, un an auparavant, qu’il était «?des cas
où l’ouïe la plus parfaite?» ne pouvait «?entendre?» la parole et, lorsqu’il revint sur le cas de son élève, il
remarqua que celui-ci avait fait des progrès déterminants au contact de la personne qui s’occupait de lui de
manière quotidienne. Ce faisceau d’indications dirigea Itard vers une explication de type psychologique, sans
toutefois qu’il eût à sa disposition l’ensemble des concepts nécessaires à la formulation des problèmes qu’il avait
rencontrés.
Dans la Forteresse vide (1967), Bruno Bettelheim crut distinguer, dans le cas de Victor, l’une des premières
descriptions détaillées de l’autisme, mais beaucoup de psychiatres s’accordent pour y voir une occurrence de ce
qui fut baptisé plus tard la psychose infantile sans langage. Les études d’Itard ignoraient cette notion comme
toutes celles qui furent forgées par Freud et connurent des développements dans le cadre de la psychiatrie?; elles
restent cependant exemplaires dans la mesure où elles tentèrent, par tous les moyens, de faire progresser
l’éducation physique et morale des hommes.
Défenseur d’une «?médecine philosophique?» également au service de l’esprit et du corps, Itard a contribué au
renouvellement des recherches sur les processus de formation et d’évolution de l’intelligence.
Le cinéaste François Truffaut s’est inspiré de son expérience avec Victor dans le film l’Enfant sauvage (1970),
où il jouait lui-même le rôle d’Itard.
3) Histoire de la psychologie de l’enfant.
a) L'étude scientifique.
Au XIXe siècle, la théorie de l'évolution de Charles Darwin stimula l'étude scientifique du développement de
l'enfant. L'étude du comportement de survie de différentes espèces stimula les recherches sur les moyens
d'adaptation au réel des enfants ainsi que sur la transmission des comportements humains.
L'étude scientifique du développement de l'enfant se développa au début du XXe siècle. Elle fut en grande partie
lancée en 1905 avec le test d'intelligence de Binet-Simon, élaboré par le psychologue Alfred Binet et son
collaborateur Théodore Simon, repris en 1916 par le psychologue américain Lewis Terman, puis révisé par le
psychologue français René Zazzo. Ce test entraîna de nombreuses études sur le développement intellectuel des
enfants.
Dans les années 1920, le psychologue américain Arnold Gesell créa à l'université Yale un institut de recherche
entièrement consacré à l'étude des enfants. Il développa une nouvelle technique d'analyse de comportement des
enfants en étudiant des films image par image. Gesell fit également un large usage de la méthode d'étude
transversale, qui consiste à observer les mêmes enfants à différents âges.
b) Études de l'environnement
Alors même que les travaux d'observation se développaient, d'autres chercheurs s'intéressèrent au rôle de
l'environnement dans le comportement et le développement de l'enfant. Sigmund Freud proposa le modèle du
développement libidinal de l'enfant, marqué par des stades et reposant sur la triangulation père-mère-enfant.
À la suite des travaux de John B. Watson, les béhavioristes insistèrent sur la notion d'environnement. Selon leur
hypothèse, l'esprit d'un nouveau-né est une feuille vierge, ou tabula rasa, et tous les comportements sont
déterminés par des événements qui se produisent dans l'environnement et qui sont à l'origine des différences
entre les enfants. Par la méthode expérimentale qu'ils préconisent, les béhavioristes innovèrent la psychologie de
l'enfant et lui permirent de devenir partie intégrante de la psychologie.
Les travaux de Jean Piaget, entrepris depuis les années 1920, portent sur le développement cognitif des enfants.
Les théories de Piaget, qui se considérait comme un épistémologue de la génétique, ont permis des avancées
décisives en psychologie de l'enfant, grâce à sa méthode d'observation et d'expérimentation.
Psychopathologie de l’enfant.
Introduction. Cours 1.
5
c) Les théories du développement.
Les théories du développement les plus influentes sont celle de Freud, qui est centrée sur l'évolution de la
personnalité, et celle de Piaget, axée sur la perception et la cognition.
La théorie de Freud pose comme principe que la satisfaction des pulsions dans le cadre social est un élément
nécessaire au développement de la personnalité. Les trois instances qui constituent l'appareil psychique, à savoir
le ça, le moi et le surmoi, doivent être en équilibre.
L'objet physique des besoins instinctifs évolue avec l'âge et les périodes relatives à chacun de ces objets forment
des stades. Les enfants passent par quatre stades, jusqu'à leur sexualité d'adulte. La théorie de Freud intègre les
données environnementales et biologiques.
Piaget affirmait que les hommes sont tous des apprenants actifs dès leur naissance. Il a établi quatre phases du
développement : leur succession est constante, mais leur chronologie est variable. Chacun des stades se
caractérise par une structure d'ensemble, et la structure d'un stade devient partie intégrante du suivant. Le
premier stade, dit d'intelligence sensori-motrice (de la naissance à la fin de la deuxième année), voit l'enfant
passer de mouvements réflexes désordonnés à un comportement qui montre l'intériorisation et la combinaison
des schèmes, c'est-à-dire des mouvements, des réflexes et des perceptions, associés et coordonnés. Le deuxième
stade, celui de la pensée préopératoire, intervient entre deux ans et sept ans?; elle recourt de plus en plus à des
symboles abstraits. Le troisième stade, celui de la pensée opérationnelle concrète, entre sept ans et onze ans,
marque l'apparition de la fonction sémiotique et met en jeu des comportements évolués de résolution de
problèmes?; il se termine par l'apparition des opérations complexes mettant en jeu espace et temps. Le quatrième
stade commence vers douze ans?; l'enfant acquiert alors une pensée opérationnelle formelle qui lui permet de
développer des hypothèses et de déduire de nouveaux concepts.
4) Wallon, Henri
(1879-1962), psychologue et homme politique français, qui présida la commission de la réforme de
l’enseignement en 1945 et dont la théorie sur la psychologie de l’enfant s’oppose à celle de Jean Piaget.
Spécialiste de la psychologie de l’enfant, Henri Wallon analysa l’interdépendance des facteurs biologiques et
sociaux dans le développement du psychisme. Dans l’Évolution psychique de l’enfant (1934), il insiste sur la
nécessité de prendre en compte les stades de maturation du système nerveux en vue d’une meilleure
compréhension de l’évolution chez l’Homme. Dans ses deux ouvrages suivants, De l’acte à la pensée (1942) et
l’Origine de la pensée chez l’enfant (1945), il élabore une théorie des stades de développement, qui révèle son
opposition à l’idée d’une progression continue de l’enfance à l’âge adulte, telle que la concevait, à la même
époque, le psychologue suisse Jean Piaget.
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !