
 
IPC (Introduction à la Psychologie Clinique) 
CM 2 
 
 
I- Définition. 
II- Introduction à la psychopathologie (Histoire et filiation) - suite. 
 
La psychopathologie athéorique : 
Elle ne s’appuie sur aucune théorie. Celle-ci est le modèle le plus utilisé dans le monde 
(dans l’ensemble des pays anglo-saxons et se développe en France). Ce modèle refuse l’idée 
qu'il peut y avoir une théorie des troubles mentaux et va se contenter de quelque chose de 
purement théorique, (soit des critères descriptifs uniquement basés sur les symptômes) donc il 
ne se préoccupe pas de l’étiologie c'est à dire qu'il ne se préoccupe pas de l’étude des causes 
des troubles mentaux.  
 Il existe un manuel qui rassemble l’ensemble des symptômes que l’on peut retrouver 
en  psychopathologie.  Il  s’agit  donc  purement  d’un  dispositif  de  diagnostique.  Ce  manuel 
comprend 5 axes principaux : les deux premiers axes concernent les troubles mentaux, le troi-
sième concerne les trouble en affection physique (en lien avec des troubles psychopatholo-
giques), le quatrième concerne les facteurs de stress et le dernier concerne tous ce qui est so-
cial, psychologique et professionnel. Critique de ce modèle : c’est  qu'il  n’est  pas  honnête 
puisqu’il se présente sans théorie alors qu'il s’appuie sur la  théorie implicite : le comporte-
mentalisme (ou le béhaviorisme). 
Béhaviorisme : nous avons des comportements qui sont acquis. La psychopathologie consi-
dère  que  nous  avons  aussi  acquis  des  comportements  anormaux.  La  thérapie  s’attaque  aux 
symptômes pour les faire disparaître. 
Exemple : Pour un même trouble (névrose obsessionnelle), on va trouver des traitements et 
des  attributions  différentes  (Pour  la  psychanalyse,  c’est  la  névrose  obsessionnelle  alors  que 
pour la psychopathologie athéorique cela est appelé Trouble Obsessionnel Compulsif : alors 
que c’est exactement la même chose). Chronologiquement, le névrosé obsessionnel peut être 
obsédé par des choses qui l’empêche de vivre (par les microbes par exemple) mais peut aussi 
avoir des compulsions ; au départ, on a décrit ces troubles mais on ne savait pas ce que c’était 
vraiment. C’est Freud qui  s’est rendu compte  que  ces troubles était une névrose obsession-
nelle comme tout autres névroses, il y a un conflit psychique inconscient entre le  désir et 
l’interdit : conflit que le sujet a du mal à gérer et qui va se traduire par des symptômes. Dans 
l’hystérie,  les  symptômes  apparaissent  au  niveau  du  corps  (conversion  somatique).  Chez 
l’obsessionnel, les symptômes apparaissent au niveau de la pensée et de plus, il y a un refou-
lement  important  de  l’agressivité.  Le  désir  de  l’obsessionnel  est  agressif  et  il  a  en  même 
temps l’interdit de cette agressif ce qui se traduit par ses troubles. La cure psychanalytique ne 
se préoccupe pas du symptôme, elle va s’intéresser au conflit psychique inconscient du sujet  
pour permettre que ses désirs émergent. Elle s’attache à la cause et ainsi les symptômes s’en 
vont petit à petit. Freud considère que les symptômes sont ce que le sujet a trouvé de mieux 
pour se défendre ainsi Freud s’attache aux causes et non à la guérison du symptôme par des 
éléments extérieurs. Le TOC de la psychopathologie athéorique s’attache au symptôme et non 
à  la  cause  de  celui-ci.  La  thérapie  de  la  psychopathologie  athéorique  s’attache  ainsi  à 
l’apprentissage.