5
L’adolescent 4 (6,0%) 15 (5,7%)
Autre 1 (1,5%) 4 (1,5%)
Total 67 (100%) 263 (100%)
p = 0,000 (Chi2 de Pearson)
La différence se confirme dans les modalités de consultation puisque les jeunes avec une
prise en charge consultent de manière privilégiée au sein de structures d’urgence (35,8%
contre 22,1%, tableau 17) ou dans une structure pédiatrique en général (61,2% contre 37,3%)
et moins dans le circuit classique de soin psychique, c’est à dire dans un centre médico-
psychologique (CMP) (31% contre 56%). Ainsi ils se tiennent davantage à l’écart des
dispositifs spécifiques de santé mentale (tableau 2 et 3).
Tableau 2 : modalités de la rencontre
Modalités de la rencontre
Adolescent avec prise en charge
judiciaire ou administrativet
Adolescent sans prise en charge
judiciaire ou administrative
Consultation sur un dispositif
classique de secteur 21 (31,3%) 148 (56,3%)
Service d’urgence médico-
chirurgicales générales 22 (32,8%) 46 (17,5%)
Dispositif d’urgences
psychiatriques 2 (3,0%) 12 (4,6%)
Pédiatrie (consultation en
psychiatrie de liaison) 19 (28,4%) 52 (19,8%)
Autre lieu 3 (4,5%) 5 (1,9%)
Total 67 (100%) 263 (100%)
p = 0,003 (Chi2 de Pearson)
Tableau 3 : lieu de la consultation
Lieu de la consultation Adolescent avec prise en charge
judiciaire ou administrative
Adolescent sans prise en charge
judiciaire ou administrative
Lieu d’urgence 24 (35,8%) 58 (22,1%)
Dispositif classique 43 (64,2%) 205 (77,9%)
Total 67 (100%) 263 (100%)
p = 0,026 (test exact de Fisher)
Les adolescents pris en charge sont également beaucoup moins accompagnés lors de
la consultation (61,2% contre 90,8%). Ces données sont décrites dans le tableau 4.
Tableau 4 : accompagnement de l’adolescent lors de la rencontre
Accompagnement de l’adolescent
lors de la consultation
Adolescent avec prise en charge
judiciaire ou administrativet
Adolescent sans prise en charge
judiciaire ou administrative