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TS www.pichegru.net 19 décembre 2016
-5-
C
Ca
as
s
p
pa
ar
rt
ti
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cu
ul
li
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r
:
:
M
Mo
ou
uv
ve
em
me
en
nt
t
c
ci
ir
rc
cu
ul
la
ai
ir
re
e
Démontrer que, dans l’approximation des trajectoires circulaires, le
mouvement d’un satellite, d’une planète est uniforme. Établir l’expression
de sa vitesse et de sa période.
Si une planète ou un satellite possède un mouvement
circulaire
autour de
son astre attracteur, il s’en suit obligatoirement que son mouvement est
uniforme
.
Ceci se démontre facilement et vous devez savoir refaire cette
démonstration, car c’est une question qui revient souvent dans les
épreuves du bac.
Démonstration en trois points
Supposons qu’un satellite B ait un mouvement
circulaire autour d’une planète A, cette dernière
étant le centre de sa trajectoire circulaire (1
ère
loi
de Kepler). Donc, dans le repère de Frenet, le
vecteur
n
u
, qui est par définition perpendi-
culaire au vecteur
t
u
, pointe vers le centre de la
planète.
• Direction et sens de la force qui s’exerce sur
le satellite :
Le satellite n’est soumis qu’à la force gravitationnelle de cette planète, qui
pointe vers le centre de celle-ci (loi de la gravitation universelle) et donc la
force
BA→
F
que la planète exerce sur le satellite est uniquement selon le
vecteur
n
u
(ce serait pas le cas si le mouvement n’était pas circulaire !)
• Direction et sens de l’accéleration du satellite
BA→
F
est la seule force qui s’exerce sur le satellite. Donc la RFD nous
donne, dans ce cas,
amF
⋅=
→
BBA
. Ceci implique que l’accélération du
satellite est aussi uniquement selon le vecteur
n
u
•
Identification de l’expression de l’accéleration donnée par la RFD
avec l’expression de l’accéleration dans un repère de Frenet
Dans un repère de Frenet, nous avons vu que a
peut s’écrire
nt
u
r
v
u
t
v
a
rrr
2
d
d+= . Or, d’après la RFD, l’accélération ne possède qu’une
composante selon
n
u
. Donc le terme t
v
d
d est nul. La valeur de la vitesse
du satellite est donc constante. CQFD.
Vitesse du satellite
À partir des relations
n
2
u
r
v
a
rr
=(Frenet) et
n
2
A
B
BA
u
r
mG
m
F
ar
r⋅
⋅
==
→
, on
obtient :
r
mG
vA
⋅
=
Période du satellite
La période
T
du satellite est la durée
nécessaire pour que le satellite
effectue une révolution complète, donc parcourt le périmètre de son orbite,
soit 2
πr
.
Vu que la vitesse est constante, on peut écrire
T
= 2
πr
/
v
. D’où on
obtient :
A
π2
mG
r
rT
⋅
⋅⋅=
Exercice 16
La mission Planck
Exercice 17
Station ISS
Exercice 18
Étude du mouvement du satellite Ibuki
Exercice 19
Étude de l’orbite de Hubble
Exercice 20
Satellite géostationnaire
TP 2.3 : Détermination de la masse de Sagittarius A*
Objectif : Déterminer la masse du trou noir central de notre galaxie.
Démarche : À partir d’une série de photos prises par Hubble entre 1992 et
2002, on étudie les caractéristiques de l’orbite d’une étoile autour du trou
noir Sagitarius A* (période et grand axe de l’ellipse). Puis, en utilisant la
3
ème
loi de kepler, on calcule la masse de ce trou noir.
Résultats : Cette masse vaut environ 1,5·10
6
masses solaire (valeur
estimée par les chercheurs : entre 2 et 3 millions de masses solaire).
É
É
Én
n
ne
e
er
r
rg
g
gi
i
ie
e
e
m
m
mé
é
éc
c
ca
a
an
n
ni
i
iq
q
qu
u
ue
e
e
Analyser les transferts énergétiques au cours d’un mouvement d’un
point matériel.
Généralités sur l’énergie
É
Én
ne
er
rg
gi
ie
e
c
ci
in
né
ét
ti
iq
qu
ue
e
2
C
2
1
vmE
⋅=
m
: masse en kg
v
: vitesse en m·s
-1
La vitesse d’un objet dépendant du référentiel choisi, on voit donc que
l’énergie cinétique d’un objet dépend également du référentiel choisi.
Exercice 21 Énergie cinétique
É
Én
ne
er
rg
gi
ie
es
s
p
po
ot
te
en
nt
ti
ie
el
ll
le
es
s
Énergie potentielle de pesanteur
.E
PP
=
m
·
g
·
z.
m
: masse en kg
g
: intensité de la pesanteur en N·kg
-1
z
: altitude en m
L’énergie potentielle de pesanteur dépend du choix de l’origine des
altitudes et donc du repère choisi. Mais ce n’est pas un problème car ce qui
nous intéresse est la variation de cette énergie potentielle, qui elle ne
dépend pas de l’origine des altitudes.
Exercice 22 Énergie potentielle de pesanteur
Énergie potentielle électrique
.E
PE
=
q
·
V.
q
: charge en coulomb (C)
V
: potentiel électrique en volt (V)
Le potentiel électrique est à l’interaction électromagnétique ce que la
hauteur est à l’interaction gravitationnelle.
Une différence de potentiel (ddp), c’est-à-dire une tension, correspond à
une différence de hauteur.
Un champ électrique est une grandeur vectorielle, orientée de + vers le –
et dont la valeur, exprimée en V·m
-1
, exprime l’intensité de la variation du
potentiel électrique dans l’espace.
L’énergie potentielle électrique dépend du choix de l’origine des
potentiels. Mais ce n’est pas un problème car ce qui nous intéresse est la
variation de cette énergie potentielle, qui, elle, ne dépend pas de l’origine
des potentiels électriques.
Exercice 23 Énergie potentielle électrique
Variation d’une grandeur
La variation d’une grandeur, quelle qu’elle soit, vaut :
Valeur finale – Valeur initiale
É
Én
ne
er
rg
gi
ie
e
m
mé
éc
ca
an
ni
iq
qu
ue
e
L’énergie mécanique
E
M
d’un système est la somme de son énergie
cinétique et de ses énergies potentielles.
+=
PCM EEE
TP P2.4 : Énergie mécanique d’un objet en chute
libre
Problématique : Comment évolue l’énergie mécanique d’un objet au
cours d’une chute libre ?
Technique(s) : Exploitation d’une vidéo avec
Latis Pro
.
Démarche : Pointer les positions successives du ballon. Modéliser sa
trajectoire. En déduire les graphiques montrant
E
C
(
t
),
E
PP
(
t
) et
E
M
(
t
)
Résultats : Au cours de la trajectoire parabolique du ballon, l’énergie
mécanique se conserve
A
t
u
n
u
BA→
F
B