en grappe, caractérisée par des crises de douleurs vives qui touchent
un œil ou une pommette.
Parfois, le mal de tête peut être un symptôme d'autres maladies (allergie,
anémie, myopie, intoxication, troubles digestifs, arthrose cervicale,
sinusite, constipation, traumatisme crânien). Si vous souffrez de mal de
tête, il est important d'identier les facteurs pouvant causer ce mal de
tête et chercher à les prévenir (changements des habitudes alimentaires,
aliments particuliers, fumer, alcool, stress, efforts physiques trop intensifs,
exposition excessive au soleil, bruits trop forts, parfums trop intenses, etc.).
Si les crises de mal de tête sont récurrentes, il est cependant opportun
de s'adresser à votre médecin.
Les douleurs menstruelles (dysménorrhée) sont des troubles très
répandus ; outre la douleur, l'on note des changements d'humeur (tristesse,
irritabilité facile), des seins tendus, une sensation de fatigue généralisée.
L'élimination ou la réduction dans le régime de substances comme le
café, le sel ou le chocolat en faveur d'aliments riches en vitamines,
comme les fruits, ou simplement les tisanes chaudes et à la camomille
peuvent aider à réduire ces troubles. Les douleurs menstruelles, parfois
d'intensité considérable, peuvent être combattues par des antidouleurs
qui agissent en réduisant la quantité de prostaglandines, des substances
produites par l'utérus et considérées comme les facteurs responsables
principaux du trouble.
COMMENT UTILISER CE MÉDICAMENT ?
Quantité
Adultes et adolescents de plus de 12 ans : 1 capsule, deux à trois fois
par jour.
Attention:nedépassezpasladosede3capsulesparjoursansl'avis
du médecin.
Lespatientsâgésdevraients'entenirauxdosagesminimumssusindiqués.
Leseffetsindésirablespeuventêtreminimisésparl'utilisationdeladose
minimalenécessaireausoulagementdessymptômespendantladuréede
traitementlapluscourtepossible(voirsous«Précautionsd'utilisation»).
Insufsancerénale:chezlespatientsavecuneréductionlégèreou
modérée de la fonction rénale, le dosage doit être maintenu au niveau le
plusbaspossiblepourladuréelapluscourtenécessairepourcontrôler
lessymptômesetlafonctionrénaledoitêtresurveillée.
Insufsancehépatique:chezlespatientsavecuneréductionlégèreou
modéréedelafonctionhépatique,ledosagedoitêtremaintenuauniveau
leplusbaspossiblepourladuréelapluscourtenécessairepourcontrôler
lessymptômesetlafonctionhépatiquedoitêtresurveillée.Momentactest
contre-indiquéchezlespatientsavecunegraveinsufsancehépatique
(voirsous«Dansquelscasnepasutilisercemédicament?»).
Quand et pendant combien de temps ?
Prenez le médicament au cours des repas (de préférence après le petit-
déjeuner, le déjeuner ou le dîner).
Après trois jours de traitement sans résultats appréciables, consultez
votre médecin.
Veuillezconsulterunmédecin siletroubleserépèteousivousavez
remarquéunquelconquechangementrécentdesescaractéristiques.
S'ilestnécessairedeprendrelemédicamentpendantplusde3jours
chezlesadolescentsousilessymptômess'aggravent,veuillezconsulter
votre médecin.
Comment ?
Avaler la capsule entière.
Que faire si vous avez pris une dose excessive du médicament ?
Symptômes
Chez la plupart des patients ayant pris des quantités considérables
d'ibuprofène, les symptômes se manifesteront endéans les 4 à 6 heures.
Les symptômes de surdosage les plus communément rapportés sont :
nausée, vomissements, douleur abdominale, léthargie et somnolence.
Les effets sur le système nerveux central (SNC) comprennent le mal de
tête, les acouphènes, le vertige, les convulsions et la perte de conscience.
Ont également été rarement rapportés : nystagmus, acidose métabolique,
hypothermie, effets rénaux, hémorragie gastro-intestinale, coma, apnée,
diarrhée et dépression du SNC et du système respiratoire.
Ont été rapportés : désorientation, état d'excitation, évanouissement et
toxicité cardiovasculaire comprenant l'hypotension, la bradycardie et la
tachycardie. Dans le cas d'un important surdosage, une insufsance
rénale et des lésions hépatiques peuvent se produire.
Traitement
Remarque pour le professionnel de la santé : en cas de surdosage, il
est indiqué d'effectuer un lavage gastrique et de corriger les électrolytes
hématiques. Il n'existe pas d'antidote spécique pour l'ibuprofène.
En cas de surdosage, un traitement symptomatique et de maintien est
donc indiqué.
En cas d'ingestion/prise accidentelle d'une dose excessive de Momentact,
avertissez immédiatement le médecin ou rendez-vous à l'hôpital le plus
proche. Amenez cette notice avec vous.
SI VOUS AVEZ UN QUELCONQUE DOUTE SUR L'UTILISATION
DE MOMENTACT, PARLEZ-EN À VOTRE MÉDECIN OU À VOTRE
PHARMACIEN.
QUELS SONT LES EFFETS INDÉSIRABLES ?
Comme tous les médicaments, Momentact peut provoquer des effets
indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.
Les effets indésirables observés avec l'ibuprofène sont généralement
communs aux autres analgésiques, antipyrétiques et anti-inammatoires
non stéroïdiens et sont donc rapportés en utilisant la convention suivante :
Très fréquents (≥1/10)
Fréquents (≥1/100, < 1/10)
Non fréquents (≥ 1/ 1 000, < 1/100)
Rares (≥1/10 000, < 1/1 000)
Très rares (<1/10 000).
Maladies gastro-intestinales
Les effets indésirables les plus communément observés sont de nature
gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, des perforations ou des
hémorragies gastro-intestinales, parfois fatals, peuvent se produire,
en particulier chez les personnes âgées (voir la rubrique « Important à
savoir »). La perforation gastro-intestinale avec l'utilisation d'ibuprofène
a été rarement observée.
Ont été rapportés suite à l'utilisation de Momentact : sensation de poids
à l'estomac, nausée, vomissements, diarrhée, atulence, constipation,
dyspepsie, douleur épigastrique, brûlures épigastriques, douleur
abdominale, méléna, hématémèse, stomatites ulcératives, intensication
de la colite et maladie de Crohn (voir la rubrique « Important à savoir »).
Non fréquentes : gastrites.
Très rares : pancréatite.
Troubles du système immunitaire
Suite au traitement avec les AINS, les effets indésirables suivants ont
été rapportés :
- réaction allergique non spécique et anaphylaxie ;
- non fréquents : réactions d'hypersensibilité comme des éruptions
cutanées de types variés, urticaire, démangeaison, purpura,
angioœdème, exanthème, réactions liées au tractus respiratoire
comprenant l'asthme, même grave, le bronchospasme ou la dyspnée
et les crises d'asthme (parfois avec de l'hypotension) ;
- rares : le syndrome de lupus érythémateux ;
- très rares: de graves réactions d'hypersensibilité. Les symptômes
peuvent inclure : œdème facial, gonement de la langue, du larynx
interne, gonement avec restriction des voies respiratoires, dyspnée,
tachycardie, anaphylaxie, dermatites exfoliatives et bulleuses (y compris