Les jambes lourdes : le trouble circulatoire le
plus répandu
Pourquoi les jambes deviennent-elles "lourdes" ?
Les jambes lourdes : un mal pas uniquement
féminin
L'étude SU.VI.MAX. indique que 33 % des femmes souffrent
d’insuffisance veineuse
chronique. Selon une étude Taylor Nels on-Sofres, 55 % des femmes de
plus de 30 ans sont touchées par les jambes lourdes. Les femmes
sont de plus en plus nombreuses et surtout de plus en plus jeunes à
endurer de tels troubles . Si les femmes sont deux fois plus touchées que
les hommes, les jambes lourdes ne sont pas un mal exclusivement féminin,
car un quart des hommes en souffre.
Pourquoi les jambes deviennent-elles « lourdes »
?
Les affections des veines touchent principalement les parties inférieures
du corps, du fait de la bipédie naturelle de l’homme, de la gravitation et de
la pesanteur. Les personnes affectées res sentent alors une certaine
lourdeur dans le bas des jambes et les chevilles, notamment en s oirée. Les
veines s’étant dilatées tout au long de la journée, le sang éprouve
davantage de difficulté à remonter le long de ces veines distendues. La
circulation de retour s’effectue plus péniblement. Plus le sang prés ente
de difficultés à retourner vers le cœur, plus il stagne dans les veines et
pèse sur les valvules, dont la fonction anti-reflux es t altérée. On parle alors d’insuffisance veineuse.
Les signes annonciateurs
Lorsque le sang stagne trop longtemps dans les membres inférieurs, on ress ent de légères douleurs, des
fourmillements, des pincements, des démangeaisons… Les jambes peuvent emprunter une couleur bleutée et un
as pect bosselé. À un stade plus avancé, de l’eczéma et des pathologies cutanées peuvent même apparaître.
Les facteurs aggravants :
- La chaleur met la circulation superficielle à rude épreuve sous l’effet de la vasodilatation : le système veineux
poss ède des récepteurs thermiques qui, sous l’effet de la chaleur, affaiblissent la force de contraction des
veines.
- Les situations d’immobilité prolongée : la nuit notamment, la circulation veineuse ralentit et entraîne la
stagnation du s ang dans les veines.
- L’âge : en vieillissant, les veines perdent en élasticité, en capacité de contraction et les valvules tendent à
s’écarter et à ne plus retenir le flux sanguin.
- Une importante surcharge pondérale exerce une pression sur les veines et entrave le retour veineux.
- Le manque de tonus musculaire, indis pensable pour dynamiser le retour veineux.
- Les hormones : chez certaines femmes, des troubles de la circulation se manifestent les quelques jours qui
précèdent les menstruations. La pilule contraceptive s erait également mise en cause dans les troubles
circulatoires.
- La grossesse, en raison du changement de posture du bass in (qui comprime les veines) et de la pris e de poids,
plus difficile à supporter pour les muscles.
- L’hérédité : une étude a montré que le risque de présenter une pathologie circulatoire entre 30 et 40 ans est de
90 % quand les deux parents sont atteints, de 62 % s i seulement le père ou la mère est affecté et de 20 % quand
les deux sont indemnes…