L'EMBOLIE GAZEUSE
Introduction
Connue depuis fort longtemps.
N'évolue pas.
Les embolies gazeuses compliquent de très nombreux actes médicaux et
chirurgicaux ; leur incidence est sous-estimée.
I/ Définition
Oblitération brutale d'un vaisseau par un embole gazeux véhiculé
par la circulation.
Sous ce terme, on regroupe toutes les manifestations consécutives à la
migration de bulles d'air dans les vaisseaux.
Comme pour les embolies d'autres natures, l'oblitération concerne toujours un
vaisseau artériel.
Étiologie multiple.
L'air ou le gaz peut avoir une origine intra ou extra-vasculaire.
Résulte la plus souvent d'une erreur thérapeutique ou technique.
Parfois, le diagnostic est difficile ; les signes sont variable.
II/ Physiopathologie
1. Embolies veineuses
D'interprétation beaucoup plus difficile que l'embolie artérielle .
Pour une dose ne dépassant pas 20 ml d'air = asymptomatique.
A partir de 60 ml d'air : l'évolution peut-être fatale.
Les emboles de volume important sont brassés avec le sang dans le ventricule
droit, l'ensemble est propulsé au niveau de la circulation pulmonaire, qui va être
bloquée +/- complètement.
Les bulles de gaz réalise une obstruction des vaisseaux pulmonaires
périphérique du fait de le forte tension superficielle présente par les bulles.
Le faible régime de pression qui existe au niveau du ventricule droit ne permet
pas de forcer les bulles dans les capillaires pulmonaires d'où :
–détérioration brutale des échanges gazeux pulmonaire
–dilatation des cavités droites avec augmentation de la PVC et de la PAP
(Pression Artérielle Pulmonaire)
–effondrement du retour veineux, du débit cardiaque et de la TA
–coeur pulmonaire aigu aboutissant à un arrêt cardiaque par fibrillation
ventriculaire ou un arrêt cardiaque vrai
Le passage de l'autre côté du filtre pulmonaire est possible, avec retentissement
cérébral par le biais de différents mécanismes :
➢persistance d'une perméabilité du trou de Botal (normalement, il se ferme
23/03/07 1/5 Virginie, ESI 3A