MAJ 281008 Validation Afssaps 2
Lors de la mise en route d’un traitement par Asmabec Clickhaler chez un patient traité au préalable à
l’aide d’une autre spécialité, les modalités du traitement seront adaptées individuellement en fonction
du principe actif et de la méthode d’administration préalables.
4.3. Contre-indications
Antécédent d’hypersensibilité (allergie) au dipropionate de béclométasone ou à l’un des composants
du produit (voir rubrique 6.1).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Il conviendra de s’assurer du bon usage de l’appareil par le patient.
Il conviendra également d’informer le patient que le dipropionate de béclométasone n’est pas destiné
à traiter une crise d’asthme et que ce médicament est un traitement continu de fond de la maladie
asthmatique devant être poursuivi régulièrement et quotidiennement même en l’absence de
symptômes.
Si un patient présente une augmentation rapide de sa consommation de médicaments
bronchodilatateurs bêta2 mimétiques d’action rapide par voie inhalée, on doit craindre une
exacerbation de l’asthme. Il conviendra d’en informer le patient et de lui préciser qu’une consultation
médicale immédiate est nécessaire si le soulagement n’est pas obtenu avec la dose de
béta2mimétiques courte durée d’action par voie inhalée habituellement efficace et si les inhalations
doivent être renouvelées. La conduite thérapeutique devra alors être réévaluée et il conviendra
d’envisager une augmentation du traitement anti-inflammatoire (augmentation de la dose de
corticoïdes par voie inhalée ou cure courte de corticoïdes par voie orale). Les exacerbations sévères
seront traitées selon les recommandations en vigueur.
Des effets systémiques peuvent apparaître lors de traitement au long cours avec des doses élevées
de corticoïdes par voie inhalée. Insuffisance surrénalienne, retard de croissance chez les enfants et
les adolescents, diminution de la densité osseuse, cataracte et glaucome peuvent être observés. Par
conséquent, il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficace.
Il est recommandé de surveiller régulièrement la taille des enfants recevant une corticothérapie au
long cours par voie inhalée. Si une diminution de la croissance est observée, la conduite
thérapeutique devra être réévaluée afin de déterminer si la dose quotidienne peut être diminuée pour
atteindre la dose minimale efficace.
Au delà de 1500 µg par jour un effet freinateur sur l’axe hypophysosurrénalien peut apparaître. Il
conviendra alors de peser le risque d’un contrôle insuffisant de l’asthme face à celui d’une potentielle
insuffisance surrénale. Des précautions devront être prévues afin qu’un traitement stéroïdien
substitutif puisse être instauré si nécessaire en cas de stress ou d’intervention chirurgicale en
urgence.
Lors de la mise en route d’un traitement par dipropionate de béclométasone par voie inhalée chez des
patients recevant au préalable une corticothérapie orale au long cours, ou à forte dose, une attention
particulière et des soins adaptés doivent être envisagés afin de prévenir la survenue d’une
insuffisance surrénale ; le retour à une fonction normale peut en effet être lent. Chez ces patients, la
fonction surrénale sera surveillée régulièrement et la dose de corticostéroïdes sera réduite avec
précaution. La diminution progressive des doses de corticoïdes par voie systémique sera entamée
après environ une semaine.
La diminution de la posologie jusqu’à la dose d’entretien, se fera progressivement en respectant un
intervalle d’environ une semaine entre chaque modification.
Certains patients peuvent présenter des épisodes de malaise atypique pendant la phase de
diminution des doses des stéroïdes systémiques. A moins que des signes objectifs d’insuffisance
surrénale n’apparaissent, il conviendra d’encourager les patients à poursuivre le traitement par voie
inhalée.
Il est souhaitable que les patients qui ont reçu un traitement corticoïde par voie systémique et dont la
fonction surrénale risque d’être altérée soient porteurs d’une carte précisant qu’une
supplémentassions corticoïde par voie systémique est nécessaire en cas de stress, tels que
exacerbation d’asthme, infections respiratoires, maladies graves intercurrentes, interventions
chirurgicales, traumatismes etc.
Le passage à la corticothérapie par voie inhalée chez des patients traités au préalable par voie
systémique, peut parfois démasquer des allergies jusque là contrôlées par la corticothérapie
systémique telles que rhinite allergique, eczéma.