Résumé des Caractéristiques du Produit
Une production excessive de mucus peut empêcher le produit d'atteindre les bronchioles et d'y produire
l’effets bénéfique escompté.
Si aucune réponse satisfaisante n'a été obtenue après 10 jours, on ajoutera au traitement par inhalations
de dipropionate de béclométasone, un traitement systémique de courte durée au moyen de
corticostéroïdes en comprimés (bétaméthasone, par exemple) pour réduire la production de mucus et les
phénomènes inflammatoires au niveau de l'arbre bronchique.
Chez les patients chez lesquels la fonction corticosurrénalienne est déjà perturbée suite à l'utilisation
prolongée de corticostéroïdes systémiques, on fera preuve de prudence lors de l'arrêt du traitement
systémique.
Le dipropionate de béclométasone sera administré en plus des corticostéroïdes oraux habituellement
utilisés par le patient; on réduira alors progressivement les doses de stéroïdes, afin d'arrêter le traitement
en toute sécurité. Cela doit se faire progressivement et on évitera de dépasser 0,1 mg de bétaméthasone
(ou son équivalent) par jour. Une diminution plus lente des doses est d'ailleurs souhaitable; elle est parfois
nécessaire parce qu’une perturbation de la fonction corticosurrénalienne, consécutive à une corticothérapie
systémique de longue durée, ne se rétablit que progressivement. Le patient doit se trouver dans une
situation suffisamment stable avant de recevoir des inhalations de dipropionate de béclométasone en
association avec sa dose d’entretien usuelle de corticoïdes systémiques. Après environ une semaine, il
convient de réduire progressivement les corticoïdes systémiques par des diminutions de la dose journalière
de 1 mg de prednisolone, ou de son équivalent sous la forme d’un autre corticostéroïde, à intervalles d’au
moins une semaine. Les patients qui ont été traités de manière prolongée par des corticostéroïdes
systémiques ou qui ont reçu de fortes doses de ces médicaments peuvent développer une insuffisance
corticosurrénalienne. Chez les patients traités pendant de longues périodes au moyen de corticostéroïdes
oraux, la diminution progressive des doses sera associée à des contrôles réguliers de la fonction
corticosurrénalienne afin d'évaluer l'évolution. Certains patients se sentent mal au cours de la phase de
suppression, malgré le maintien ou même l’amélioration de la fonction pulmonaire. Il faut les encourager à
poursuivre les inhalations et continuer la suppression progressive des corticoïdes systémiques, sauf en
présence de signes objectifs d’insuffisance corticosurrénalienne. On sera particulièrement prudent lors des
premiers mois qui suivent le passage d'un traitement par corticostéroïdes systémiques à un traitement par
dipropionate de béclométasone; il convient en effet de s'assurer que la réserve corticosurrénalienne du
patient est suffisante pour lui permettre d'affronter certaines situations de crises telles qu'un traumatisme,
une intervention chirurgicale ou une infection grave. Chez certains patients, il sera nécessaire dans ces
circonstances d'ajouter temporairement des corticostéroïdes oraux; il leur est conseillé de porter sur eux
une carte mentionnant ce risque potentiel. Le remplacement des corticostéroïdes systémiques par du
dipropionate de béclométhasone peut rendre manifestes des allergies (rhinite allergique, eczéma)
auparavant masquées par les corticostéroïdes systémiques. Ces allergies devront faire l'objet d'un
traitement adéquat avec des antihistaminiques ou des corticostéroïdes topiques.
Les corticostéroïdes en inhalation peuvent générer des effets systémiques, en particulier lorsqu’ils sont
prescrits à fortes doses et pendant des périodes prolongées. De tels effets sont beaucoup moins probables
que dans le cas des corticostéroïdes oraux. Les effets systémiques potentiels comprennent un effet
suppresseur au niveau de la glande surrénale, un retard de croissance chez les enfants et adolescents,
une diminution de la densité minérale osseuse, de la cataracte, du glaucome et plus rarement, une série
d'effets psychologiques ou comportementaux, notamment une hyperactivité psychomotrice, des troubles du
sommeil, de l'anxiété, de la dépression ou de l'agressivité (en particulier chez les enfants). Il est par
conséquent important d’ajuster la dose de corticostéroïdes en inhalation jusqu’à la plus faible dose
permettant un contrôle efficace de l’asthme.
Il est conseillé de contrôler régulièrement la taille des enfants qui sont traités à long terme par des
corticostéroïdes en inhalation.
Les éventuelles infections respiratoires seront traitées de manière adéquate.
La prudence est requise lors du traitement de patients présentant des pathologies pulmonaires telles que
des bronchiectasies ou une pneumoconiose, en raison du risque de mycoses.
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